La IVe République (cours d'histoire)
Publié le 09/07/2012
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l'Union française: pour sauver l'essentiel (1946)
- Un empire colonial ébranlé. Les colonies sont restées fidèles à la France durant la guerre, mais les nationalismes, encouragés par l'affaiblissement de la France, par les propagandes allemande ou japonaise et par le soutien discret des Américains, s'y manifestent avec plus de vigueur.
- l'Union française prévue dans la constitution de la IVe République n'accorde aux populations indigènes que des concessions secondaires et maintient l'essentiel de l'autorité métropolitaine.

«
e la « troisième force » :pour la défense de la démocratie
-Elle regroupe SFIO, radicaux, MRP et modérés décidés à s'opposer à la double menace de " dictature "·
-Elle résiste à la poussée communiste, notamment sous l'impulsion
énergique du ministre de l'Intérieur jules Moch, tandis que léon Jouhaux provoque la scission syndicale en entraînant la minorité anti communiste de la CGT dans le syndicat « Force ouvrière ».
Elle émousse l'ardeur impatiente des gaullistes en refusant la disso lution et en gagnant du temps.
De fait, le RPF ne draine plus que 20 % des suffrages aux élections législatives de 1951 ; des députés gaullistes " vont à la soupe » et entrent dans le gouvernement Pinay.
De Gaulle dissout alors le RPF et entame sa " traversée du désert » en se retirant à Colombey.
La loi des apparentements appliquée lors des élections de 1951 assure à la « troisième force , une majorité légale confortable (400 sièges contre 200), alors qu'elle ne surpasse l'addition des voix com munistes et gaullistes que de 300 000 voix.
2.
UNE « DÉMOCRATIE SANS LE PEUPLE »
e L'instabilité ministérielle
-De graves divergences sur des problèmes majeurs séparent les diffé rents partis qui soutiennent le régime.
Ainsi, socialistes et radicaux
s'opposent au MRP sur la question scolaire et la laïcité; SFIO et MRP, favorables à une planification poussée, se heurtent aux radicaux et
aux modérés de droite, tenants du libéralisme.
-Vingt-trois ministères se succèdent en douze ans : la France est administrée, mais non gouvernée.
Cependant, cette instabilité
est partiellement compensée par la pré sence presque constante au pouvoir de certains " caciques , (Bidault,
Schuman, Queuille, Pleven, Faure, Mitterrand) et par l'influence dis crète mais efficace des présidents de la République, Vincent Auriol,
puis René Coty (élu en 1953).
e Centre-droit ou centre-gauche
-Un léger glissement à droite caractérise la deuxième législature
(1951-1955), grâce au ralliement de certains députés gaullistes (dans le gouvernement Pinay, en 1952, par exemple).
Les socialistes rentrent
dans l'opposition.
la victoire du " front républicain »,en 1956, marque un léger retour
du « balancier >> vers la gauche.
Le gouvernement du socialiste Guy Mollet est le plus long de la IVe République (seize mois, de janvier
1956 à juin 1957)..
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