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LA IV RÉPUBLIQUE

Publié le 09/02/2019

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 La crise de Suez (1956) est l'échec majeur de la politique extérieure de la France. Sous la pression des États-Unis et de l’URSS, Paris dut faire marche arrière.

René Coty fut le dernier président de la IVe République. Comme Guy Mollet, il favorisa activement le retour du général de Gaulle au pouvoir, en 1958.

rapidement les thèmes traditionnels de l’extrême droite. Se faisant peu à peu l’accusateur du régime parlementaire, le « poujadisme » apparaît comme le révélateur du profond discrédit que connaît, dans la classe moyenne, la IVe République. C’est au socialiste Guy Mollet qu’il appartient de former le nouveau cabinet. Celui-ci bénéficie du soutien des communistes et du MRP

 

Sur le plan intérieur, Guy Mollet réalise des réformes sociales : troisième semaine de congés payés, création d’un fonds de solidarité nationale. A l’extérieur, la politique du Front républicain est également active : indépendance du Maroc et de la Tunisie (mars 1956). C’est sous Guy Mollet que Madagascar et les territoires français d’Afrique vont bénéficier d’une très large autonomie (loi-cadre Defferre, juin 1956). Enfin, le président du Conseil signe, le 25 mars 1957, le traité de Rome, acte de naissance de la Communauté économique européenne. Mais, déjà discrédité par l’échec de l’expédition de Suez, le cabinet de Guy Mollet est lui aussi emporté par la crise algérienne.

La fin de la IVe République

 

Les gouvernements qui se succèdent jusqu’en mai 1958 sont tout aussi impuissants à faire face à la guerre en Algérie. Fbur de nombreux Français, le général de Gaulle incarne le seul recours.

 

Après avoir été nommé président du Conseil le 1er juin 1958, le général de Gaulle forme un gouvernement d’Union nationale doté des pleins

pouvoirs pour régler le problème algérien. Il lui appartient également de préparer une nouvelle Constitution. Celle-ci, soumise à référendum le 28 septembre 1958, est promulguée le 4 octobre. Enfin, le général de Gaulle est élu le 21 décembre 1958 à la tête de l’État.

 

De la IVe République, il reste aujourd’hui le souvenir d’une instabilité ministérielle chronique, liée principalement à la multiplicité et à la faiblesse des partis, eux-mêmes minés par des divisions internes. S’il est vrai que la IV' République n’a pas été capable de résoudre l’ensemble des problèmes de l’outre-mer, on lui doit en revanche la modernisation de l’économie nationale ainsi que le mérite d’avoir engagé la France sur la voie de la construction européenne.

« La IV• République Le 10 novembre 1946, la première assemblée de la IV• République est élue au suffrage univer­ sel.

Pour la première fois, les femmes votent.

Le parti communiste se taille la part du lion, deve­ nant le premier parti au détriment des socialistes et du MRP, tous deux en net recul.

Léon Blum forme un dernier gouvernement de transition (16 décembre 1946-16 janvier 1947) jusqu'à ce que l'Assemblée élise Vincent Auriol président de la République.

Celui-ci désigne Paul Ramadier pré­ sident du Conseil (chef du gouvernement sous la IV• République).

La fin du tripartisme Les jours de la coalition entre communistes, socialistes et MRP qui soutient le gouvernement Ramadier sont comptés.

Le président du Conseil exclut les ministres communistes, qui n'ont pas manqué de critiquer ouvertement l'ensemble de Pierre Mendès ...,...

France marqua la Ill' République de sa forte personnalité.

Il mena à bien la sortie de la guerre d'Indochine en signant les accords de Genève, en 1954.

......

Charles de Gaulle lors des assises du Rassemblement du peuple français.

Créé par le chef de la Résistance en 1947, le RPF milite pour le renforcement du pouvoir exécutif tout en faisant preuve d'un certain antiparlementarisme.

Le parti joue un rôle de premier plan jusqu'en 1952-1953.

sa politique.

Le renvoi du parti communiste dans l'opposition a deux conséquences importantes.

D'une part, sur le plan social : les grèves se multi­ plient, notamment entre juin 1947 et novembre 1948, entraînant la rupture de l'unité syndicale (créatiçm de Force ouvrière en décembre 1947); d'autre part, sur le plan politique : le départ des communistes de la coalition gouvernementale signe la fin du tripartisme.

La >, sont confrontés à des difficultés économiques dont une forte inflation monétaire que complique la hausse des matières premières, un effet de la guerre de Corée (1950-19 53).

l:aide américaine et le plan Marshall favorisent le développement économique qui est piloté par le Commissariat au plan dirigé par Jean Monnet.

La France, qui a adhéré en 1949 au pacte de l'Atlantique Nord (OTAN), est désormais passée dans la zone d'influence des États-Unis, ce qui déclenche de nombreuses manifestations anti­ américaines organisées par le parti communiste et ses compagnons de route.

Il est vrai que l'Europe vit, depuis le «coup de Prague>> (février 1948), à l'heure de la guerre froide.

C'est d'ailleurs en plein antagonisme Est-Ouest que la France prend une part active dans la construction euro­ péenne : création du Conseil de l'Europe (mai 1949), de la Communauté européenne du char­ bon et de l'acier, la CECA (avril1951).. »

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