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La Guerre d'Indépendance américaine et la Révolution française

Publié le 02/09/2011

Extrait du document

Plusieurs facteurs convergèrent pour nourrir le désir de la majorité des colons de couper les liens avec la métropole. Une volonté farouche et typiquement britannique existait chez les colons de défendre les libertés acquises au cours des siècles en Angleterre. Celles-ci étaient garanties par des documents comme la Magna Carta (1215) et par de nombreuses lois coutumières que ne fédérait aucun texte mais que l'on désignait sous le nom de «Constitution britannique «...

« colonies.

Habitués à une administration coloniale laxiste , les colons en ressentirent durement les effets, et un certain nombre de représentants des Treize Colonies refusèrent de se plier à des lois votées par un Parlement où ils n'avaient aucun r eprésenta nt.

Le premier incid e nt important entre l es colons et le gouvernement colonial fut déclenché par la promulgation du Stamp Act (loi sur le timbre) en novembre 1765.

Cette loi , qui instaurait une taxe sur tout ac te public, déclen­ c ha des émeutes à Boston et à New York , où l'or­ ganisation séparatiste des Fils de la Liberté était tr ès active.

En 1767 fur ent votés à Londres de nouveaux impôts, les Townshend Acts, e t l 'année suivante, devant l'ampleur de l'a gitation antianglaise, le roi George Ill fit débarquer deux régiments d'infante­ rie à Boston.

En 1770 , des soldats britanniques tirèrent sur la foule dans cette même ville.

Dès lors, les événements se précipitèrent.

Exaspérés par une nouvelle batterie de mesures fiscales, dont le Tea Act, promulgué en mai 177 3, les patriotes jettèrent par-dessus bord la carga ison de ' La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen , promulguée à Paris par l'Assemblée constituante te 2 6 août 1789.

Ce document porte en lui tous tes idéaux issus de ta philosophie des Lumières.

thé de deux navires anglais amarr és dans le port de Boston , exprimant ainsi le ressentiment de la population contre Londres.

Une opposition organisée En octobre 1774 se tint la première ré union du Congrès continental des délégués des Treize Colonies, qui votèrent l'abo lition d es «mesu res coercitives» pri ses contre le com merce de leur territoire , et l a co ndamnation des in gérences anglaises dans l es affaires amé ricain es (Decla ra­ tions and Reso lues, 14 octobre 1774).

Dans le même temps, l es patriotes armaient et organi­ saient des mili ces (les Minutemen).

L 'affronte­ ment direct avec l es troupes britanniques qui eut li eu le 1 9 avril 1775 à L ex ington donna le signal de l'insurrection générale des Treize Colonies: la guerre d'Ind épendan ce amér icaine venait de commencer.

George Washington, un officier virgi­ nien , fut nommé par le Congrès co ntin ental géné­ ral en chef des insurg és, et les esca rmouches se succédèrent entr e «tuniques rouges» et miliciens , (Bunker Hill , 17 juin 1775 ).

Le 4 juill et 1776 , après une soigneuse élaboration , un text e de proclama­ tion d'indép endan ce ré dig é par Benjamin Frank­ lin , John Adams et Thomas Je fferson fut voté par l e Congrès à Philadelphi e.

Le 9 septembre, les délégués choisirent de baptiser leur union du DATES CLÉS 1789 Le 5 mai, les éta ts-g é n éra ux so nt ré uni s à Ve r saill es par le roi Lo ui s XVI.

Le 17 juin , les d éput és du tie rs état proclam en t la c ré a tio n d e l' Ass emb lée na tio na l e.

Le 14 juillet , le pe uple de Par is s 'e mp are d e la prison de la B astille.

Dans la nuit du 4 août, le s p rivil è ge s f é odaux sont abo lis.

Le 26 août est p rocla m ée la D écla ra tion des droits d e l'homme et d u citoy e n.

1791 Le 14 septembre, Lou is XVI r econ naî t l a validit é de la Co nstituti on.

1792 Le 20 avril, l'Autric h e décla re la g ue rr e à la Fra n ce .

Le 10 août , un e insurr ectio n popul a ire conduit à l'occ upati on du pala is d es Tuil eri es et déb o uch e sur la déc h éance du r oi.

Le 22 septembre , après d e no u velles électio ns, l'Asse mbl ée nati o nal e abolit la mona rc hi e e t procl am e la Républiqu e en Fran ce.

1793 Le 21 janvier, le ro i Louis XVI est jug é et conda mn é à mort par l'Ass e mbl ée national e, puis guillotin é.

Le 2 juin, l'insurrection des sections parisennes conduit à la prise du pouvoir par les Jacobins, menés par Maximilien Robespierre.

C'est le début du règne de la Terreur, marqué par la mu ltiplication des condamnations à la guillotine et par la pacification de la Vendée royaliste.

1794 Un coup d'État antijacobin conduit à l'arrestation de Robespierre et à la mise hors-la-loi des Jacobins .

1795 La Constitution de l'an Ill (22 août) instaure le régime du Directoire , plus modéré que son prédécesseur (la Convention thermidorienne ).

nom d'« États-Unis ».

Très influencée par les idées des Lumières, notamment par les écrits du pam­ phlétaire d'origine anglaise Thomas Paine (The Common Sense, 1776), la Déclaration d 'indép e n­ dance exprimait des conceptions radicalement modernes.

La tutelle monarchique de George Ill était abolie sur le sol américain et les droits des citoyens clairement affirmés.

"Nous tenons pour év identes par elles-mêmes les vér it és suivantes: tous les homm es sont créés égaux; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénabl es; parmi ces droits se trouvent la v ie, la libert é et la recherche du bonheur.

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" Après la victoire des insur gés, Thomas Paine , devenu américain, pren­ dra fait et cause pour la Révo lution français e et sera même élu député du Pas-de-Calais à la Convention en septembre 1792 1 La fortune des armes Au cours de l'année 1776 , le sort des armes fut très favorabl e aux Anglais , qui remportèrent q~ elqu es succ~s contre des milic_iens mal équ i­ pes b1en que tres ardents au feu.

A la suite de la bataille de Long Island (7 septembre) et de la pnse de New York (28 octobre ), la situation sem­ blait compromise pour George Washington , qui redressa 1n extremis la situation militair e des insurg és en r e mportant les batailles de Trenton ,. »

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