La guerre des tranchées Verdun, 1916 - Histoire
Publié le 16/03/2012
Extrait du document
Guerre mondiale fut livrée. L'assaut allemand fut de nouveau repoussé sur la hauteur du Mort-Homme, dont le nom fut ainsi largement justifié. Chaque nouvelle vague d'assaut allemande était fauchée par les mitrailleuses françaises. A la fin de mars 1916, les Français avaient perdu quatre-vingt-neuf mille hommes et les Allemands environ quatre-vingt-un mille six cents. Le combat pour la possession des collines occidentales se prolongea. Le 9 avril1916, les Allemands essayèrent de conquérir la colline du Mort-Homme, ainsi que la cote 304. Ils atteignirent les défenses extérieures de la colline du Mort-Homme.
«
retiré près de 4 000 canons de Verdun pour les placer ail
leurs, car
il les estimait trop vulnérables là où ils étaient,
face aux Allemands.
Démunis de leur principale puissan
ce de feu, la plupart des défenseurs de Verdun abandon
nèrent leurs forts et
se terrèrent dans une faible ligne de
tranchées.
Ils y souffraient du froid et de l'humidité, et
leur protection contre
les obus ennemis était insuffisante.
En outre, les Allemands étaient plus nombreux.
Ils
avaient six divisions, contre trois divisions françaises.
Joffre découvrit, presque trop tard, la gravité de la situa
tion à Verdun.
Neuf jours avant l'assaut ennemi,
il en
voya encore en renfort deux divisions à la ville menacée.
Le
21 février 1916, la Se armée allemande attaqua par la
rive est de la Meuse.
Cette attaque avait été précédée
d'un
des plus puissants bombardements d'artillerie de l'histoi
re.
Des canons à tir rapide placés à une distance de
135
mètres les uns des autres tiraient sur les tranchées françai
ses.
Des mortiers lourds et l'énorme Grosse Bertha
(le
Der lange Heinrich) bombardaient les forts de Verdun.
Un grand canon de marin (de 380 mm) et d'autres pièces
d'artillerie arrosaient
les voies de communication
françaises.
Un certain nombre de canons tiraient des
obus brisants et plus de
500 obusiers lancaient dans les
tranchées françaises des projectiles remplis de mitrailles
et de poudre hautement explosive.
Les canons allemands
se turent brusquement dans le courant de l'après-midi, et
les troupes allemandes montèrent à l'assaut avec des
lance-flammes.
Leurs jets de feu épouvantèrent
les
Français, car c'était une arme nouvelle.
La victoire des
Allemands à Verdun paraissait assurée.
Les Français se
Ci-dessus : La guerre des tranchées à Verdun.
En dépit des intenses bombardements allemands, les Français sortaient régulièrement de leurs tranchées pour des contre-attaques, et opposaient une résistance farouche aux vagues successives de l'armée allemande.
A gauche: Unecolonnedesoldatsal/emandspénètreenFranceen 1914.
Ci-dessous: .
La mort d'un soldat français à la bataille de Verdun en 1916 .
Les bombardements allemands étaient tellement violents que les lignes françaises ressemblaient à un paysage lunaire .
De fortes pluies transformèrent le champ de bataille en mer de boue.
Ces circonstances rendirent la guerre encore plus affreuse pour les soldats..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- R uines de Verdun 1916 ; c 'est la guerre.
- GENEVOIS, Maurice (1890-1980) Sorti major de l'Ecole normale supérieure en 1911, il traverse l'épreuve meurtrissante de la guerre, des tranchées, de Verdun, des blessures physiques et spirituelles.
- GENEVOIS, Maurice (1890-1980) Sorti major de l'Ecole normale supérieure en 1911, il traverse l'épreuve meurtrissante de la guerre, des tranchées, de Verdun, des blessures physiques et spirituelles.
- la guerre en 1916 (histoire)
- La bataille de Verdun (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL) Le tournant de la Grande Guerre