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La guerre de position, Verdun

Publié le 28/03/2019

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La guerre de position, Verdun

Les combats qui se sont livrés autour de Verdun, du 21 février au 17 décembre 1916, sont les plus meurtriers de toute la Première Guerre mondiale. Ils représentent aujourd'hui encore le symbole de l'héroïsme et de la souffrance.

Les Alliés escomptent une offensive allemande en Champagne pour le printemps 1916. Mais sous le nom de code de Gericht (Tribunal), la V’ armée allemande sous le commandement du chef d'état-major, le lieutenant général Schmidt von Knobelsdorf, prépare une offensive dans les environs de Verdun, le pilier nord du front français.

 

Le 21 février éclate un feu nourri d'artillerie qui dure huit heures sans

 

Soldats croisant des convois de camions le long de la Voie Sacrée

discontinuer. Pour lancer cette offensive allemande, dix divisions sont disponibles, plus de la moitié d'entre elles sur la zone nord, disposées sur une largeur de 13 km avec 868 pièces d'artillerie ; en face d'eux, il n'y a que trois divisions françaises disposant de 263 pièces d'artillerie.

 

La nouveauté de cette bataille est l'utilisation massive des canons. Le 23 juin, ce sont 1 million d'obus dont 200 000 toxiques qui s'abattent sur la ligne Fleury-Thiaumont-Vaux et qui précèdent l'assaut de 70 000 hommes dont l'élite de I'Aipen-Korps. Au nord, lors de leur attaque du Fort de Douaumont, les Allemands emploient des lance

« Douaumon t, celui de Vaux ou la cote 304.

Le 1" juil let, les trou pes al leman des, épuisées, se heur tent au fort de Sauville qu'elles ne peuvent enle ver.

La prem ière phas e de la bata ille de Verd un est achevée, perdue par les Allemands.

Mais l'action ne cesse pas pour autant.

Le village de Fleury est pris et repris seize fois ! Ni ve lle, qui a rempla cé Péta in, décide de repren­ dre les forts.

Il rass emble un matériel puissant et des troupes soigneu­ sement choisies.

Le 24 octobre, le for t de Douau mont est repris , le 2 nov embr e, celui de Vaux, et le 15 décem bre les Franç ais ont regagné leur ligne de février.lt Verd un représente une guerre nouvelle dont se dégagent quelques idées forces : la prépondéranc e de l'artiller ie, le rôle irremplaçable de la logistique, et notamm ent des convois automobil es, la production ind ustrielle d'obus et de pièces.

327 000 Fra nça is, 362 000 Alle­ mands y lais seront leur vie, mais ils restent l'honneur de leur pays.

Principales batailles de la Première Guerre mondiale 1915 Bataille de l'Isonzo La première bataille dans la région du fleuve de l'lzonso dans les Alp es du Sud- Est commence.

Jusqu'en 1917 les Italiens s'opposèrent sur un côté et les Autrichiens et les Allemands sur l'aut re au cours de douze batailles sur ce seul secteur.

1916 Off ensive de Brussilow Par deux fois le général russe Ale xeï Brussi low lance la grande offensive contre l'armée austro·hongroise.

Les deux fois (en 1916 et 1917 ), les Russes enreg istrent des succès au début, du fait de la su pério rité des régim ents slaves, la plup art tchèques, mais pourtant leur avance est stoppée par les troupes allem andes.

L'absence de succès militaire affaiblit fina lement la Russie déjà exsangue et la pousse dans la Révolution d'octobre.

1916 Bataille navale du Jutland Au cours de la bataille navale entre Anglais et Alle mands, la flotte allemande échappe au désastre uniquement en prenant la fuite.

La défaite évitée de justesse fournit à l' Allemagne l'occ asion de décider de reprendre la guerre sous marine à outrance.

C'est la raison de l'entrée en guerre en 1917 des États Unis aux côtés des pays de l'E ntente.

1916 Bataille de la Somme Avec 1,2 million de morts, la bat aille de la Somme est la plus meur trière de toute la Première Guerre mondiale.

En tre les villes de Saint­ Quentin et d'Ami ens, les tr oup es franç aises et les troupes anglaises, sur un front de 40 km de long, commencent leur offensive contr e les positi ons alle­ mandes.

La grande bataille de matériel, au cour s de laquelle ils engagent pour la première fois des char s, ne débouche pourtant pas sur la percée militair e qu'ils avaient escomptée.

Ils ne parviennent qu'à conquérir un secteur sur la Somme de 40 km de large et de 12 km de long.

19 16 Convoi de matériel durant la bataille d'Isonzo dans les Alpes Le navire de guerre SMS KO/Iig après la bataille de Skagerrak, de retour à son port d'attache Construction d'abris durant la bata ille de la Somme 119. »

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