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La guerre de Corée

Publié le 17/01/2022

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Lorsque le Japon perdit la Seconde Guerre mondiale (1945), les troupes japonaises stationnées en Corée se rendirent. Celles situées au nord du 38e parallèle se rendirent aux Russes et celles se trouvant au sud de ce même parallèle se rendirent aux Américains. Cette ligne imaginaire se transforma en frontière politique entre la République populaire de Corée (ou Corée du nord) et la République de Corée (ou Corée du sud).

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A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Corée, colonie japonaise depuis 1910, est occupée conjointement par les Américains au sud et par les Soviétiques au nord.

La frontière entre les deux Corées, Corée du Nord et Corée du Sud, est délimitée par le 38• parallèle.

En 1948, les Etats-Unis organisent des élections libres qui portent au pouvoir le leader conservateur Syngman Rhee.

Les Soviétiques réagissent en instal­ lant au pouvoir le général Kim Il Sung.

L'année suivante, Soviétiques et Américains évacuent leurs troupes respectives.

En 1949, les Etats-Unis assistent sans réagir à la proclamation de la république populaire de Chine par Mao.

Si les Etats-Unis sont résolus à contenir le communisme en Europe, ils semblent se désintéresser de l'Asie (à l'exception du Japon).

Le 12 janvier 1950, le secrétaire d'Etat Dean Acheson déclare imprudemment que la Corée du Sud et Formose n'appartiennent pas au périmètre défensif américain.

Mis en échec en Europe, Staline est tenté de chercher des compensations en Asie.

En outre, le dirigeant soviétique se méfie de la Chine populaire, avec laquelle il a pourtant conclu un accord d'assistante en février 1950.

Attaquer la Corée du Sud, faire de la Corée réunifiée un pays satellite de l'URSS, permettrait à Staline de faire pièce aux Etats-Unis, présents au Japon, et de contenir l'influence de la Chine populaire.

En juin 1950, les Nord-Coréens, encouragés par l'URSS, envahissent la Corée du Sud, allant jusqu'à Séoul.

Les Américains réagissent immédiatement.

Washington envoie des troupes commandées par le général MacArthur combattre les Nord-Coréens.

Les troupes américaines se battent sous les auspices de l'ONU.

En effet, Washington a eu l'habileté de faire condamner l'agression nord-coréenne par le Conseil de sécurité de l'ONU, conférant ainsi une légitimité internationale à son intervention.

L'URSS n'a pas opposé son veto car, grave erreur diplomatique, elle a momentanément boycotté l'ONU afin de protester contre le maintien de Formose au Conseil de sécurité (à la place de la Chine populaire).

Mac Arthur rétablit rapidement la situation, à tel point que les troupes améri­ caines atteignent Pyongyang et la frontière chinoise.

On peut croire la réunification proche sous l'égide de Washington.

C'est alors que la Chine populaire intervient.

Poussé par Staline, Mao envoie 800 000 «volontaires »secourir les troupes nord-coréennes.

Les troupes de l'ONU sont obligées de battre en retraite et perdent Séoul.

Mac Arthur préconise de recourir à l'arme atomique contre la Chine et d'appuyer Formose dans une reconquête de la Chine continentale.

Le président Truman refuse de suivre cette option, craignant au pire le déclenchement de la troisième guerre mondiale, au mieux un long affrontement sino-américain, dont l'URSS tirerait les bénéfices.

Truman n'hésite pas à démettre MacArthur de ses fonctions.

Le général Ridgway, qui le remplace, parvient à redresser la situation.

La ligne de front se. »

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