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La Grèce pendant la seconde guerre mondiale

Publié le 13/08/2013

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Le 9 octobre 1944, les Allemands évacuent Athènes, qui fête les Alliés. Quelques jours plus tard, Papandhréou, accompagné par un détachement de troupes britanniques, est de retour à Athènes. En tentant d'imposer le désarmement et le démantèlement des forces communistes, le gouvernement va précipiter un affrontement qui, déjà, paraît inévitable. En décembre 1944, la guerre civile éclate à Athènes entre, d'un côté, des éléments isolés de l'ELAS et, de l'autre, les forces gouvernementales soutenues par les Britanniques. Bientôt, le conflit gagne les autres régions du pays.

« file:///C|/Users/equivok/Desktop/Mes%20documents%20PaperPort/219146.txt[13/08/2013 07:50:24] par le régime dictatorial du général Metaxàs, et entrent dans la clandestinité. • Dès 1945, les communistes grecs bénéficient de l'appui de la Yougoslavie de Tito.

Ce dernier met à leur disposition le gros bourg de Boulkès, en Vojvodine.

Ce sanctuaire, qui constitue rapidement une base arri ère de l'Armée démocratique, se veut le siège d'une démocratie populaire grecque en miniature.

Le Parti communiste grec y frappe sa propre monnaie, organise sa police et met en place un camp de concentration pour ceux qui sont soupçonnés de tiédeur militante. • Une frontière entoure Boulkès et ses environs que ni les Grecs • Dès lors, le Parti communiste grec commence à organiser la résistance.

Mettant à profit le vide politique qui règne alors en Grèce, ses militants fondent l'EAM (Front de libération nationale), l'ELAS (Armée de libération nationale) et plusieurs autres organisations satellites. • Mais la résistance n'est pas du seul fait des communistes.

Ainsi, en septembre 1941, est créé l'EDES (Armée nationale démocratique grecque).

Placée sous le patronage du général républicain Nikolaos Plastiras, alors en exil, l'EDES est dirigée par deux officiers supérieurs, Komninos Pyromaglou et Napoleon Zervas.

Dans un premier temps opposée à la monarchie, l'EDES, qui ne peut que constater la montée en puissance de la résistance d'obédience communiste, va s'aligner totalement sur les positions anglaises et royalistes. • Le relief montagneux de la Grèce se prête particulièrement bien à la lutte armée.

L'enclavement des régions, la faiblesse des structures routières et ferroviaires ainsi que le fait que les occupants ne contrôlent que les axes stratégiques et les agglomérations urbaines favorisent le déploiement de groupes de partisans de l'ELAS. • En 1943, l'ELAS détient une supériorité écrasante sur les autres ni les Yougoslaves n'ont le droit de franchir sans autorisation.

À l'intérieur de ce sanctuaire, la production agricole et artisanale doit suffire aux besoins des réfugiés et assurer le ravitaillement des unités de combat en Grèce.

Mais dans les faits, c'est la Yougoslavie qui assure l'intendance. • D'autres sanctuaires de ce type se trouvent à proximité des frontières albanaises et bulgares, mais aucun n'a l'importance de Boulkès, qui fonctionne jusqu'à la rupture entre Tito et Staline, en juin 1948. m ouvements de résistance, puisqu'elle peut aligner quelque 125 000 andartès (partisans), contre 1 300 à l'EDES. • Le PCG n'entend laisser à aucune autre organisation de résistance la possibilité de s'implanter dans cette «Grèce libre».

Toutefois, en Épire, une autre force armée, l'EKKA (Mouvement de libération national et social), loyale au gouvernement en exil, tente, sans grand succès, de s'opposer à l'ELAS.

Mais, pour le reste, le PCG contrôle une grande partie du pays.

De fait, le combat contre les occupants se double d'une guerre civile meurtrière entre les communistes et les autres mouvements de résistance, numériquement plus faibles, mais liés au gouvernement en exil.

Pour l'ELAS, le principal adversaire sur la route du pouvoir reste l'EDES.

Les communistes envisagent en octobre 1943 de se débarrasser définitivement de l'EDES, et seule une offensive allemande de grande envergure déclenchée le 18 octobre l'empêche de mener à bien ce projet. LES • ACCORDS DU LIBAN s • À partir de 1944, le PCG, au sommet de sa puissance, forme un «gouvernement provisoire» qui vise la prise du pouvoir au moment de la libération.

Plus, en s'opposant au gouvernement en exil, le PCG tente de l'empêcher de revenir en Grèce.

Toutefois, au cours du printemps 1944, Moscou contraint le PCG à participer à un gouvernement d'union nationale.

C'est ainsi que les représentants du PCG, de l'ELAS et de l'EAM signent avec le gouvernement grec en exil au Caire les «accords du Liban» qui doivent sceller la formation d'un gouvernement d'union nationale à participation communiste sous la présidence de Georges Papandhréou.

Il est également convenu d'organiser un plébiscite en Grèce avant le retour du roi. • De plus, sous la pression des Soviétiques, le PCG se résout subordonner les forces de l'ELAS au gouvernement grec qui a placé ses propres forces armées sous les ordres de l'état-major britannique en vue du débarquement en Grèce. • La participation du PCG et de l'EAM au gouvernement et la subordination formelle de l'ELAS au haut commandemen t britannique sont vécues comme une capitulation par de très nombreux militants communistes. LA DEUXIÈME GUERRE CIVILE LES « ACCORDS DE VARKIZA • Le 9 octobre 1944, les Allemands évacuent Athènes, qui fête les Alliés.

Quelques jours plus tard, Papandhréou, accompagné par un détachement de troupes britanniques, est de retour à Athènes.

En tentant d'imposer le désarmement et le démantèlement des forces communistes, le gouvernement va précipiter un affrontement qui, déjà, paraît inévitable.

En décembre 1944, la guerre civile éclate à Athènes entre, d'un côté, des éléments isolés de l'ELAS et, de l'autre, les forces gouvernementales soutenues par les Britanniques.

Bientôt, le conflit gagne les autres régions du pays. • Alors qu'on se bat dans les rues d'Athènes, la Wehrmacht occupe encore une grande partie des Balkans.

Mais les. »

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