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La Grèce antique Le berceau de la civilisation occidentale

Publié le 19/09/2018

Extrait du document

 Grâce au génie de stratège

 

de Miltiade, l'armée athénienne, qui ne compte pourtant que 9 000 hoplites, parvient à faire rembarquer les Perses et à leur prendre sept navires !

 

Les pertes perses sont énormes et leur défaite écrasante. La légende veut qu'un soldat envoyé à Athènes annoncer la victoire ait couru sans s'arrêter jusqu'à la ville et soit mort d'épuisement après avoir transmis la nouvelle. C'est en souvenir de cet événement que se dispute, lors des jeux Olympiques, une course à pied dont la distance correspond à celle séparant le champ de bataille du centre d'Athènes, soit 42,195 kilomètres.

 

• La cité d'Athènes tire une gloire immense de sa victoire et l'humiliation des Perses ne fait qu'exacerber

 

leur désir de revanche.

• Les prémices de démocratie sont institués à Athènes par Clisthène au cours de la seconde moitié

 

du vie siècle, avec la mise en place d'une assemblée de citoyens représentant le peuple face aux dirigeants de l'aristocratie. Mais il faut attendre le ve siècle et la réforme de Péridès pour que cette institution soit pleinement fonctionnelle.

 

• C'est la tyrannie qui, dans

 

un premier temps, se généralise. Contrairement à ce que laisse supposer le sens moderne du mot la tyrannie n'est pas, au temps de la Grèce antique, un gouvernement autoritaire et oppressif. Le tyran ne prend pas le pouvoir, mais se le voit confié par ses concitoyens, le plus souvent lois d'un coup d'Etat populaire et pacifique. C'est le cas de Pisistrate à Athènes, vers 560 av. J.-C, qui reçoit les pleins pouvoirs et gouverne avec sagesse, laissant dans la mémoire populaire le souvenir d'un « âge d'or ».

 

• De cette époque datent les premières Constitutions écrites. Les tyrans sont par définition opposés à l'aristocratie et tous ont fait en sorte, durant leur règne, de l'anéantir, ou du moins de l'écarter au maximum du pouvoir. Toutefois, comme le rapportent

 

les philosophes, le tyran est parfois tenté de privilégier ses intérêts personnels. Le succès d'une tyrannie tient avant tout à la personnalité du tyran. Ce mode de gouvernement ne pouvait être que transitoire.

• Le premier conflit entre Rome et la Macédoine, qui éclate vers -219, prend une vaste ampleur lorsque Philippe V de Macédoine s'allie avec Carthage.

 

Il faudra une deuxième guerre de Macédoine, de -200 à -197, pour que Rome et sa alliés grecs parviennent à libérer la Grèce de la domination macédonienne.

 

• En dépit de l'habile diplomatie romaine, le cités grecques réalisent vite que l'autonomie qui leur est concédée est illusoire. La résistance contre Rome s'organise, mais elle a peu de poids.

 

La formation de la ligue Achéenne, en -146, est la seule tentative notable de rébellion contre Rome. Son échec aboutit à la destruction de Corinthe (-146) et à la soumission définitive de la Grèce.

« • l'a c croissem ent de la press ion populaire et la remise en cause du gouvernement aristocratique s'ajoutent aux effets de la aise agraire pour susciter un vaste mouvement d'émigration qui conduit à la fondation de nouvelles cités grecques sur tout le pourtour de la Méditerranée.

,.....,,_.,,...,.,......., __ A partir du 'llU'siède av.J .-C., on trouve des colonies grecques en Italie du Sud, --- ~-- en Sldh , en Gaule où ils fondent Marseille et Niœ, en Espagne, en~ , dans i1Mifii'li~ 1·ac1ue11e ~ et sur les rivages de la mer Noire.

•Ce vaste mouvement d'expansion ne s'accompagne pas d'une plus grande cohésion entre les cités, et il faudra la nécessité de résister à u ne grande invasion pour éveiller les prémices d'une solidarité nationale.

LA GRÈCE CLASSIQUE (V'-IV' SIÈCLE AV.

l.

·C .) la période qui débute avec le V' siècle s'ouvre sur une aise entre les cités grecques et le puissant royaume perse d u roi a.rios.

Les Perses possèdent la Syrie, la Palestine, la Babylonie, l'tgypte et les hauts plateaux d1ran.

la pression sur la pttiinsule grecque se fait de plus en plus forte, mais l'étincel le qui met le feu aux poudres vient des colonies ioniennes {façade orientale de la mer tgée).

Les conflits qui s'ensuivent vont bouleverser le visage de la Grèce.

• L1onie, où se trouve un gran d nombre de colonies grecques, est sous domination perse depuis ·546.

Dans un premier temps, celles-0 acceptent de se soumettre à l'occupant Mais , à partir de ·499, les faveurs accordées aux marchands phéniciens les poussent à se soulever et.

à !'Instigation de Mlht , à demander l'aide des cités mères de la métropo le.

• Athènes répond la première et envoie une partie de sa flotte .

Milet est libérée et Sardes, une capitale perse, incendiée .

Mais le succès est de courte durée : à peine la flotte athénienne repartie, Milet est reprise par les Perses .

Darios ne pardonne pas aux cités grecques leurs renforts en Ionie et.

en ·490, il monte une expédition contre Athènes.

• la flotte de Darios, qui compte plus de 20 000 hommes {100 000 selon certaines sources) débarque à &étrie {Eubée), qu'elle détruit De IA elle se dirige vers la plaine de Marathon , au nord-61 d'Alhènes.

• Grke au génie de stratège de Miltiade, l'année athénienne, qui ne compte pourtant que 9 000 hoplites, parvient à faire rembarquer les Perses et à leur prendre sept navires 1 Les pertes perses sont énormes et leur défaite écrasante.

la légende veut qu'un soldat envoyé à Athènes annoncer la victoire ait couru sans s'arrêter jusqu'à la 111lle et soit mort d'épuiseme nt après avoir transmis la nouvelle .

C'est en souvenir de cet événement que se dispute, lors des jeux Olympiques, une course à pied dont la distance correspond à celle séparant le champ de bataille du centre d'Athènes, soit 42,195 kilomètres.

• la cité d'Athènes tire une gloire immense de sa victoire et l'humiliation des Perses ne lait qu'exacerber leur désir de revanche .

LA DlUDbl E GUEDE MbMQUE • Après la mort de D arios, c'est son fils Xerxès qui mène la deuxième expédition contre Athènes, dix ans après la défaite de Marathon.

• Le déploiement de fOfces est sans précédent : plus de 300 000 hommes et 1 200 navires participent à l'expédition.

Face à l'ampleur de l'attaque, les cités grecques décident de s'unir , pour la première fois de leur existence .

• D'accord pour adopter une défense commune, elles ne parviennent pas à s'entendre sur la stratégie à adopter : Sparte préconise une résistance terrestre, Athènes préfère lever une flotte de 200 nouvelles galêres et se défendre sur mer.

• la tactique spartiate s'avère inefficace.

L'année perse traverse la pttiinsule et atteint Athènes, que ses habitants ont fuie.

Mais de son côté, la flotte perse est mise â mal par les galêres athéniennes, plus rapides et mieux dirigées.

Faute de renforts, les Perses sont contraints de se retirer de la ville.

Un an plus tard, les dennières fOfces perses sont refo ulées par les Spar1iales.

• Fooes de leur victoire, les ..tts ~ débarquent, contre - ---~ ~m ~ , ..

~\~ .·;,. ~ ~ .

' - .

- , l'avis de Sparte, dans les colonies ioniennes déjà insurgées.

L'ense mble du pourtour de la mer tgée tombe rapidement sous domination athénienne .

• la suprématie militaire d'Athènes.

qui s'est illustrée contre les Perses.

donne un poids suffisant à la cité pour fédérer autour d'elle la majOfité des autres cités délivrées au sein de la ligue de Délos, du nom de 111e des Cyclades abritant le sanctuaire d'Apollon .

• Cette • union • des cités grecques , justifiée par la menace perse, est rapidement détournée à son profit par Athènes, qui installe des garnisons chez tous ses alliés et frappe de représailles ceux qui tentent de quitter la ligue.

• De son c6té, Sparte groupe autour d 'elle les cités de Béotie et d'Arcadie, et fonde la ligue du Péloponnèse .

L'affrontement est inévitable .

LA GUEDE DU ptLOPOllNÙl • Le pre mier conflit entre les deux ligues se solde, en ·446, par une trêve négociée par Périclès alors à la tête de l'empire athénien .

la trêve durera quinze ans.

• Les hstJllth reprennent en ·431.

.---'"""'""'"!,...~ Cette fois, le jeu d'alliance entraine l'ensemble des cités grec ques ~--...;..;-..,;:;:ro.:-- dans le conflit Convainru de la supériorité athénienne , Péridès envisage un conflit rapide .

Mais la résistance de la ligue du Péloponnèse est plus fooe qu'il ne l'nnaginait et.

surtout.

une épidémie de peste se déclare à Athènes .

Les cités s'installent donc dans une guerre longue , qui s'étend bientôt aux côtes de l'Asie Mineure.

Lorsque Périclès meurt en ·429, vidime de la peste, la guerre n 'en est encore qu'à ses débuts .

• En · 404, a u terme de près de vingt ­ sept années de combats incessants, Athènes , acculée et abandonnée par ses alliées, capitule devant Sparte .

Sa flotte est r équisitionnée ; les Longs Murs.

fortifications qui allaient du cœur de la cité au port du Pirée, sont détruits ; la démocratie est abolie au profit d'une oligarchie imposée par Sparte.

• A l'aube du W' siècle av.

J.-C., au tenme d'une guerre qui a dévasté le pays et décimé ses habitants, toute la Grèce est exsangue, tant Athènes la vaincue que Sparte la victorieuse.

• la paix ne revient pas pour autant Aucune des grandes étés n'est en mesu re de revendiquer la suprématie sur l'ensemble du monde grec.

Aussi vont~les jusqu 'e n ·359 , date à laquelle une nouvelle lilmiimiiiiiii;~menace plane sur les étés grecques en la personne de Philippe Il, roi de Macédoine .

L'ÈRE MACÉDONIENNE (IV' SIECLE AV.

l.· C.) • Souverai n d'un royau me riche et puissant situé au nord du monde grec.

~ Il entend profiter de la faiblesse des cités.

Peu â peu , il prend le contrôle de toutes les voies d'accès â la Grèce depuis l'est et le nord.

En • 346, Philippe intègre le conseil qui administre le sanctuaire de Delphes, malgré les efforts de l'Dfateur athénien Démosthène pour alerter ses concitoyens.

• Démosthène est enfin écouté et une coalition antimacédonienne se constitue , qui regroupe Athènes , Delphes et les cités du Péloponnèse .

L'échec de la bataille de Chéronée {Béotie) , en • 338, ouvre à Philippe le contrôle du monde grec.

• Le roi de Macédoine institue la ligue de Corinthe , une alliance qui regroupe autour de lui les cités grecques.

Il en est désigné l'hégémon -le • chef suprême •.

Le but dèdaré de la ligue de Corinthe est de lever une anmée afin de conquérir l'Empire perse.

• Philippe meurt assassin é, en • 336, avant que le projet n 'aboutisse .

C'est son fils Aluolllln qui le mènera â bien .

d 'Aristote , Alexand re connait l'histoire, les mathématiques , la médecine ainsi que la littérature grecque.

Dès 16 ans.

il a été associé au pouvoir et i l s 'est vite distingué sur les champs de bataille.

A la mort de son père.

il a 20 ans.

• Nommé chef de la Confédération hellénique, Alexandre soumet Athènes et détruit Thèbes .

Une fois maitre de la G rèce, il se prépare à la conquête de lAsie.

• Entouré de généraux compétents et fidèles, il occupe successivement toutes les villes de la côte orientale de la Méditerranée, défait les Perses, occupe la Syrie , pénètre en tgyple où il est acrueilli en libérateur et où il fonde Alexandri< ~ repart vers la Mésopo tamie , franchi !'Euphrate et le Tigre et ocrupe Babylone et Persépolis.

• Devenu maitre de l'Empire perse , a poursuit son expédition en direction de 11ndus.

C'est l'épuisement de ses soldats qui l'oblige à regagner Babylone qu'il a choisie pour capitale .

Il meurt deux ans plus tard, en • 323 -il a 33 ans- , après un mariage avec la fille du roi des Perses.

• L'unité du vaste empire qu'il a conquis ne lui survit pas.

Sa mère, sa première épouse , Roxane, et son fils sont assassinés.

Son empire est partagé entre ses généraux.

• • Nouvel Achille • pour ses cont empora in s, • précurseur du Christ • pour certains auteurs de Moyen Age, Alexandre laisse l'image d'un homme aux sentiments violents, à la foi esthète et amateur de beuveries, capable d'attache ments passionnés comme de colères meurtrières.

Son règne marque la fin d u monde des cités dont le cadre réduit est devenu obsolète .

LA FIN DU MONDE GREC (IV'-1" AV.

l.·C .) LE MnMOE Dl L'UIPllE ,·~ • L'emp ire d'Alexandre est peu à peu partagé entre les différentes lignées issues des familles de ses généraux.

Les conflits qui naissent de ce partage mettent progressivement fin au commerce qui liait la métropole et les nombreuses colonies.

En · 280, la période de prospérité dont jouissait le monde grec est bel et bien réwlue .

• Les mouvements de révoltes se multiplient, mais les cités grecques n 'ont pas la force de se libérer seules du joug macédonien.

Après plusieurs vaines tentatives d 'alliances , c'est finalement vers ROfne qu'elles se tournent • Le premier conflit entre Rome et la Macédoine , qui éclate vers ·219, prend une vaste ampleur lorsque Philippe V de Macédoine s'allie avec Carthage.

Il faudra une deuxième guerre de Macédoine, de ·200à · 197, pour que Rome et ses alliés grecs parviennent à libérer la Grèce de la domination macédonienne .

• En dépit de l'habile diplomatie romaine , les cités grecques réalisent vite que l'autonomie qui leur est concédée est ilusoire.

la résistance contre Rome s'organise, mais elle a peu de poids.

la formation de la ligue Achéenne, en · 146, est la seule tentative notable de rébellion contre Rome.

Son échec aboutit à la destruction de Corinthe (·146) et à la soumission définitive de la Grèce.

• Il faudr a encore un siècle à ROfne pou r s'emparer de toutes les anciennes colonies grecques .

L a victoire d'Octave.

chef de l'Empire rOfnain d'Occident.

sur Aldvlrle , maitre de l'Empire rOfnain d'Orient et époux de Cléopatre, à Actium , en ·31, marque la fin du dernier avatar du monde grec antique.

ATHàtES.

PUlcûs n LA DÙIOCIATIE Ceserail~ qui aurait institué la démocratie à ~maisc'est sousl'~de "'**"" son descendant, que celle-ci s'épanouit et devient pleinement fonctionnelle .

la démocratie athénienne f'IJ05e sur deux institutions : l'Assemblée du peuple et la bau#.

un conseil restreint de 500 membres qui étudie les questions qui seront soumises à 1' Assemblée .

l'Assemblée est OIMrle à tout citoyen et chacun peut siéger au tribunal populaire .

Toutefois, l'accès à la ciloyenntflé est limité, ce qui réduit 1·~ du corps civique démoaatiqut .

Pour êlre citoyen , ~ faut êlre un homme, ~ effectué son service militaire et être libre né de parents libres et tous deux alhMens.

Ces condilions exdum plus des quatre cinquièmes des habitanls de la cité.

mais doment ~ tw accès au pouvoir , poli' la~ fois dans l'histoire , à Wle large frange du ~ .

Ainsi un homme comme Péridès a pu acœder au poste dé de • S1ratège • et.

en raison de ses qualilés d'administrateur , s'y voir reconduit chaque année pendant trente ans.

C'est lui qui renforce la flotte athénienne, achM la construClion des longs Murs, jugule la rébellion de Sparte et lui impose une b'M .

Grand esthète, Péridès fait d'Athènes une cité resplendissantt .

On lui doit notamment la construction du ~ d'Alhéna Nikê (o \) et du Parthénon, sur r...- .

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lslonens · ent - ~ période la plus brillante de la civilisation grecque comme • le siècle de Périclès •.. »

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