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La gestion de l'eau en Afrique de l'Ouest

Publié le 15/08/2012

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La présence d’un facteur climatique est à prendre en compte car celui ci influence grandement ce premier facteur . Face à un changement climatique entrainant une chute des fréquences pluvieuses de nombreux pays peuvent se retrouvés en situation de «stress hydrique« : écart entre le demande en eau et la quantité disponible.  La prise en compte de ces deux facteurs permettent de répondre à un soucie de développement t social et économique , où l’approche quantitative et qualitative de la de demande en eau est primordiale pour l’hygiène , la santé ou encore la salubrité publique ; mais aussi un désir de répondre aux attraits économiques que représente l’eau notamment d’un point de vue énergétique .  Le tout permettant à l’Afrique de l’ouest de s’inscrire dans le système monde et plus particulièrement dans la mondialisation .    Prenant en compte l’aspect climatique et démographique , l’Afrique de l’ouest doit procéder à une gestion de l’eau respectant l’équilibre des besoins . Dans un soucis de développement socio-économique rapide et intense au profit des générations présentes , les pays ouest- africains risquent de piller leur réservoir en matière d’eau à savoir les bassins fluviaux transfrontaliers et cours d’eau ,et ceux au détriment des générations futures et parfois même présentes .

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« Un contexte géopolitique Les frontières actuelles , héritage de la colonisation , ont souvent été considérées comme artificielles et source de nombreux conflits .

En effet le tracé des frontièresest issu de la colonisation .

un décompte précis des opérations des renégociation existe mais pour l'essentiel il s'agit des frontières existantes au moment de lacolonisation : on estime que le cinquième des frontières africaines sont issus de la période pré-coloniale .

Le but étant pour le colonisateur de créer de circonscriptionsadministratives pour une meilleur gestion d'un territoire vaste et surtout la gestion d'un territoire en possible extension .L'ensemble des tracés coloniaux et des négociations post coloniales ont tournés sur la question ethnique , soit pour ne ne pas créer un un contre pouvoir tropimportant face à la puissance coloniale en divisant les ethnies doit en les regroupant à l'intérieur d'une seule et même frontière .Prenons l'exemple de la frontière entre le Niger et le Nigeria qui coupe en deux le peuple Haoussa .

Et de plus l'ensemble des négociations post-coloniales onttoujours tournées sur une adaptation des frontières aux ethnies et non sur une adaptation des frontières aux ressources naturelles dont pouvaient disposer le futur Etaten prenant en compte le facteur national .

C'est ainsi que dans le cadre de négociations la fixation des frontières entre le Tchad français et le Soudan anglais s'estfondée sur la prise en compte des pâturages de saison sèche des peuples pasteurs .

Il s'agissait d'une prise en compte des intérêts locaux de tribus par tribus en accordavec les chefs locaux et non une vision globale de la problématique de l'accès aux ressources naturelles pour les populations .Il existent aussi des découpages étonnants qui semblent défier toute logique , le but étant de disposer pour chaque type de colonisateur en l'espèce français et anglaisde disposer de plusieurs comptoirs côtiers .

La situation de la Gambie est ainsi un territoire plutôt curieux coincé enclavé au sein du Sénégal , illustrant l'anciennerivalité coloniale entre la France et l'Angleterre.Dans ce contexte une prise en compte des intérêts futurs de la population dans l'accès à l'eau semble être secondaire au moment de la décolonisation , donnant auxdifférents Etats l'obligation de s'entendre sur une une politique commune de l'eau afin que leu population puisse en bénéficier .Aujourd'hui il existe trois grands bassins fluviaux en Afrique de l'ouest celui du Niger , du lac du Tchad et celui du Sénégal .

Au total on dénombre 28 bassinstransfrontaliers qui couvrent 71 % de la totalité de la superficie totale de la sous région ouest africaine .

Les plus importants restent le Niger ( partagés entre 11 Payssi l'on prend en compte la partie non active du bassin ) , le bassin du Sénégal ( partagé entre 4 pays ) , le bassin de la Volta (partagé entre 6 pays ) , le lac du Tchad(partagé entre 8 pays ) , et le bassin du Comoé ( partagé entre 4pays ).Ces bassins viennent alimentés des cours d'eau et des fleuves etc ...donnant ainsi à chaque pays de l'Afrique de l'ouest l'obligation d'en partager au moins un avec sonvoisin .

Ainsi le fleuve Niger prend sa source auprès des montes Tingi , à la frontière de la Sierra Leone et de la Guinée , il prend la direction du nord est traversant laGuinée et le sud du Mali où, après avoir arroser les plaines de Bamako , il reçoit le Bani qui vient de Cote d'Ivoire , pour ensuite se diriger vers le Niger , puis leNigeria , pour se jeter dans l'Atlantique à Port Harcourt .Entre temps du au sol et au climat aride il perd entre 25 et 30 % de ses eaux , principalement par évaporation , dans les plaines du centre du Mali .En l'espèce il est difficile pour les Etats du fleuve Niger de répondre à tous leur besoins en eau lorsque l'ensemble de ces Etats dépendent d'un seul et même fleuve .Cet accès à l'eau sera alors soumis à des variables politiques ou environnementales . Au vue de ces aspects l' Afrique de l'ouest arrivera t'elle à relever un défi vital commun à l'ensemble de la région La maîtrise de l'eau pour ces pays répond avant tout à un soucie de se développer socialement et économiquement au travers d'institutions stables répondant auconcept de «besoins» , afin de satisfaire la demande des populations en eau pour l'agriculture qui répond à un soucis alimentaire de la population , à l'hygiène et à lasanté .Ce concept de «besoins» se traduit par plusieurs dimensions , avec notamment une dimension nationale de la gestion de l'eau , cette dimension possède unecomposante juridique en étudiant les différents aspects du droit national et une composante institutionnelle en étudiant les institutions nationales permettant lamaitrise de l'eau et son accès .

Le plus souvent sous l'influence des politiques internationales et régionales en la matière.Possédant des indicateurs comme la bonne gouvernance imposé par l'état comme par exemple les politiques d'ajustements , de démocratisation et développementlocal préconisé par l'Etat .

Ou encore de décentralisation .Face au un système traditionnel une nouvelle conception nationale de la maîtrise fut imposé de façon naturelle ou par la communauté internationale comme parexemple la décentralisation de la gestion de l'eau se fondant sur la mise en place d'institutions décentralisée , concept qui est apparu après la conférence de nationsunies sur l'environnement et le développement (CNUED).Ou encore la démocratisation et le développement local avec une nouvelle vision qu'occupe l'usager dans la gestion de l'eau , apparition de nouveaux outils donnantaux communautés villageoises la maîtrise de l'exploitation de l'eau en direct , c'est par exemple le cas d'une gestion participative et démocratie locale de la réserve del'Air tenere au Niger .Une dimension coopérative de la gestion de l'eau , possédant des composantes régionales , c'est ainsi que des institutions comme la Communauté Economique desEtats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) apparaissent , en l'espèce il s'agit regroupement régional de quinze pays, créé en 1975.

Sa mission est de promouvoirl'intégration économique et le développement régional dans les États membres.

Actuellement, des efforts sont déployés pour élaborer une politique régionale visant àaméliorer la gestion des ressources naturelles et lutter contre la dégradation de l'environnement en Afrique de l'Ouest.Possédant comme indicateur , la place dont possède l'organisation dans la gestion de l'eau au quotidien , dans la construction des infrastructures , son emprise surles politiques nationales , dispose t-elle d'un pouvoir d'initiative en l'espèce ou joue t-elle un rôle de second plan , la pratique et la vision qu'elle véhicule .Il existe aussi une composante sous régionale , qui peut se définir comme une coopération à l'échelle d'un fleuve ou d'un bassin fluvial transfrontalier , commel'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et possédant les mêmes indicateurs que précédemment .Mais aussi internationale avec notamment l'aide d'Organisations non gouvernementales ou encore d'une organisation «Sui generis» comme l'Union Européenne .En l'espèce les indicateurs sont de savoir la place de ses organisations dans l'aide technique et matérielle apportée , ainsi que les indicateurs précités . De plus ce concept de «besoins» dispose d'une dimension conflictuelle , d'un possible conflit entre Etats de l'ouest africain .

Il existe alors deux composantes : unecomposante politique ,où l'indicateur serait une question de territorialité , poussé par des idées nationalistes un État décide de rentré en conflit dans le seul but derécupérer un territoire qu'il estime être le sien .

Mais il existe aussi une composante environnementale où l'indicateur serait un lien de corrélation entre augmentationde la croissance démographique , une hausse de la demande alimentaire et et une raréfaction des ressources naturelles et notamment de l'eau . La maîtrise de l'eau dans ces pays répond aussi à une nouvelle conception de l'intérêt public , appliqué à la croissance économique et reconsidérée à l'échellemondiale afin de prendre en compte les aspect environnementaux et sociaux d'une planète globalisée.Il s'agit du développement durable , en l'espèce il est important de faire ressortir de cette politique un concept «d'équilibre des besoins».

Ce concept possède plusieursdimensions : une égalité sociale , l'eau doit pouvoir âtre accessible à tous au sein de notre génération ; une efficacité économique , les besoins en eau doivent couverts; et une prudence écologique , la qualité et la présence de la ressource en eau doivent être préservées .Il s'agit d'un développement qui aux besoins des générations du présent sans compromettre les générations futures .Indispensable à la survie et au développementsocial des populations humaines dans les sociétés modernisés , il résulte de deux indicateurs : un indicateurs scientifique afin d'évaluer l'état de l'environnement ,prenons l'exemple du lac Tchad qui depuis les années soixante s'assèche toujours un petit plus tous les ans du fait d'un climat extrêmement aride donnant un flux. »

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