La Gauche en France de 1919 à 1939 (Histoire)
Publié le 10/04/2011
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Repères chronologiques : Décembre 1920 : Congrès de Tours. 1921 -1922 : Scission syndicale. Mai 1924 : Victoire électorale du Cartel des gauches. Avril 1925 : Chute du gouvernement Herriot. Février 1934 : Troubles graves à Paris. Mai 1936 : Victoire électorale du Front populaire. Juillet 1936 : Début de la guerre civile espagnole. Juin 1937 : Démission de Léon Blum. Avril 1938 : Formation du gouvernement Daladier. Août 1939 : Pacte germano-soviétique.
«
• Scission de la C.G.T.
Création de la C.G.T.U.
au congrès de Saint-Étienne.
• Violente opposition entre les deux partis et les deux centrales ouvrières qui profite au gouvernement.
De plus,échec des mouvements révolutionnaires en Europe, stabilisation en Russie : la N.E.R
II.
« Élus par les petits, gouverner avec les gros » (1924-1934)
1.
Des victoires électorales
• En 1924, victoire du Cartel des gauches (coalition radicaux-S.F.I.O.).
Mais les socialistes ne participent pas augouvernement.
Au programme du cartel : politique extérieure peu coûteuse et pacifique ; « faire payer les riches ».
• En 1932, nouvelle victoire électorale des socialistes et des radicaux (contexte de la crise de 1929).
Nette défaitedes communistes qui pratiquent toujours la politique de « classe contre classe ».
2.
Des échecs financiers
• Le Cartel des gauches, vaincu par la chute du franc et « le mur d'argent », doit laisser la place au gouvernementd'Union nationale de Poincaré dont le succès explique la défaite de la gauche en 1928.
• En 1932, éphémère gouvernement d'Herriot.
En butte aux difficultés financières, les radicaux gouvernent souventmais sont obligés de s'appuyer sur des majorités de droite.
III.
L'espoir : le Front populaire (1934-1939)
1.
L'alliance contre les menaces fascistes
• La manifestation « unitaire » du 12 février 1934, réplique aux émeutes du 6 février.
• La création du « Comité de vigilance des intellectuels antifascistes ».
(Alain, Rivet, Langevin.)
• Le rapprochement des partis et l'alliance électorale.
Les communistes pratiquent la politique de « la main tendue ».
2.
La victoire du Front populaire
• La victoire électorale : 378 sièges.
Grève générale.
• Une œuvre sociale importante : accords Matignon, O.N.I.B., etc.
• Mais pas de révolution : Blum veut rester dans la légalité ; Thorez dit : « Il faut savoir finir une grève.
»(Importance du contexte international : Espagne, Rhénanie remilitarisée).
3.
L'échec
• Les difficultés économiques et financières : dévaluation, le « franc Auriol ».
Blum demande une « pause sociale ».
• La dislocation de l'alliance politique.
Démission de Blum.
Échec de son deuxième gouvernement.
Conclusion
• Après la défaite de 1940, le régime de Vichy fait porter toute la responsabilité du désastre sur la Gauche et leFront populaire (procès de Riom).
• Avec la Résistance, qu'elle anime largement, la Gauche retrouve le patriotisme.
Programme « à gauche » duConseil national de la Résistance..
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