La gastronomie au XIXe siècle
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Apparition du «savoir-manger».
«Le plaisir de la table est de tous les âges... Il peut s'associer à tous les autres plaisirs et reste le dernier pour nous consoler de leur perte», affirme Brillat-Savarin. Après les privations et les tourments de l'époque révolutionnaire, la haute société redécouvre les joies de la bonne chère. En dépit de la légendaire frugalité de Napoléon Ier, l'Empire ne manque pas de gourmands. Les tables de Talleyrand, Barras ou Cambacérès sont fameuses. Mais, si l'on renoue avec les fastes culinaires de l'Ancien Régime, c'est avec plus de modération et plus de subtilité. Le «savoir-manger» flétrit la gloutonnerie: «Les animaux se repaissent, l'homme mange; l'homme d'esprit seul sait manger», remarque encore Brillât-Savarin. Le mot «gastronomie» apparaît d'ailleurs en 1800 comme titre d'un ouvrage de Berchoux.
Liens utiles
- La gastronomie au XIXe siècle.
- Méthodologie– La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle
- L'évolution de la poésie au XIXe siècle
- Ville et sociétés en Europe au XIXe siècle
- Séquence concernée : La poésie du XIXe au XXIe siècle