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La fratricide bataille d'Actium

Publié le 10/08/2014

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La bataille navale d'Ac-tium décide de l'issue de la lutte sans merci que se livrent depuis plu¬sieurs années Octave et Antoine. L'enjeu est de taille : la domination du monde méditerranéen. Au côté d'Antoine, Cléo¬pâtre est loin d'être une simple figurante. Excel¬lent capitaine et fin stra¬tège, elle tente de sau¬ver les restes de son em¬pire et de survivre... à défaut de vaincre.

« les îles situées dans les pa­ rages et se poste au lar­ ge de Corcyre, l'actuelle Corfou.

Les navires d'Antoine sont blo ­ qués, et son armée, en­ cerclée, connaît de gra­ ves difficultés d'appro­ visionnement.

Les rois de Thrace et de Paphla­ gonie se rallient à Octa­ ve.

Plus grave, un des fi­ dèles d'Antoine, Dellius, passe à l'ennemi en empor­ tant le plan de bataille.

La ruse d'Agrippa précipite les événements P our Antoine et Cléopâtre, la seule solution est de forcer le blocus romain avec une flotte réduite.

On brûle les lourds cargos égyptiens et les petits navires, trop lents pour échapper à l'ennemi.

Le trésor de guerre est embar - qué sur l'Antonia, le navire am iral de Cléopâtre.

Seules quatre escadres - soit deux cent quarante navires - font désorma is face aux quatre cents vaisseaux d'Octave.

Le 2 septembre 31 vers midi, après quatre jours de tem­ pête, une légère brise se lè­ ve.

En rangs serrés, les na­ vires d'Antoine et Cléopâtre quittent leur mouillage.

Les lourds vaisseaux égyptiens repoussent les attaques des légères trirèmes romaines.

Mais, après six heures d'une lutte acharnée, une manœu­ vre d'Agrippa retourne la si­ tuation.

Le rusé général feint de se replier.

Publicola, qui commande l'aile droite d'An­ toine, tombe dans le piège et se lance à la poursuite du Romain.

Le front d'Antoi­ ne est rompu.

Agrippa profite de la confusion, fait volte-face et attaque la flotte dispersée.

Pen­ dant ce temps, Cléopâ­ tre, qui se tient en arriè ­ re, saisit sa chance.

Elle se faufile dans la brèche et gagne le large.

Antoine saute dans une rapide quinquirème et la suit.

Seuls cent navires parvien­ nent à s'échapper.

Tandis qu'ils fuient, la bataille fait rage.

Elle ne se terminera que tard dans la nuit.

Antoi ­ ne «abandonna et trahit ceux qui se faisaient tuer pour lui ( ...

)pour suivre celle qui avait déjà commencé à le miner, raconte Plutarque.

Les épaves de l'immense flotte ( ...

) voguaient sur la mer et les dépouilles recouvertes de pourpre et d'or des Arabes, des Sabéens et de mille peuples d'Asie, poussées par le vent, étaient sans cesse re­ jetées par la mer.». »

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