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la france XIX°

Publié le 18/02/2014

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La Folle Plaquette du Camarade Jeannot Petite propagande communiste subliminale Juste pour faire partager à tous mes collègues que je vois souffrir avec leur stylo et leurs feuilles à qui il peut manquer quelques mots/phrases, ça me coûte rien de vous filer ce que j'ai pris en bon petit secrétaire. C'est du recopiage bête et méchant du cours, pas de synthèse ni rien, donc si vous préfériez des fiches synthétiques, ça a pas le mérite d'en être ! La France, la Guerre, l'Armée, de 1870 à 1914 « L'Empire, c'est la Paix « disait Napoléon III. A posteriori, on peut dire que le Second Empire a en fait été une période de guerre, voulue ou non par l'Empereur. D'abord la guerre de Crimée, avec l'Angleterre, contre la Russie, avec pour objectif de maintenir l'intégrité turque face à l'expansion russe, et qui va marquer une certaine forme d'apogée de la politique extérieure de Napoléon III. Favorable au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, a été amené dans les guerres de l'unité italienne pour répondre à ce principe, comme dans la bataille de Solferino. (Avec l'annexion de Nice et de la Savoie). Dans les années 1860, il va intervenir au Mexique en vue d'empêcher les forces révolutionnaires de prendre le pouvoir, une guerre peu intéressante pour lui mais visant à mettre sur le trone du Mexique un prince autrichien pour se faire pardonner. Napoléon III va être victime de la politique rusée et machiavélique du chancelier prussien Bismarck. Ce dernier pense que le meilleur moyen de former l'unité allemande est d'unir les allemands contre les français, s'appuyant sur l'hostilité des allemands envers les français datant du Premier Empire. (Napoléon III n'a rien vu venir du machiavélisme de Bismarck) Guerre qui va précipiter la chute de son régime et qui va être une catastrophe pour la France. Comment expliquer que cette guerre a pu avoir lieu ? Pourquoi a-t-elle abouti à un désastre aussi rapide, aussi complet ? Pourquoi cette défaite a entrainé entre les deux pays une sorte de contentieux irréparable qui a débouché sur un esprit de revanche et un nouveau conflit de bien plus grande ampleur ? Comment la France de la 3 ème République a-t-elle été amené concrètement à préparer cette revanche et notamment par la réorganisation de son armée ? I] La guerre Franco-Allemande de 1870-1871 A] Causes et déclenchements de la guerre 1862 : Bismarck devient chancelier de Prusse au service du roi Guillaume Ier de Prusse. Son but : fédérer autour de la Prusse l'ensemble des états allemands comme Cavour et Victor-Emmanuel II le font en Italie autour du Royaume de Piémont-Sardaigne. Napoléon III, favorable au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, voit d'un bon oeil cette volonté d'unir les allemands de Bismarck : C 'est la marche de l'histoire, le sens du siècle. Il a même des mots très élogieux envers Bismarck et la Prusse « La Prusse incarne la nationalité allemande, la réforme religieuse, le progrès du commerce, le constitutionalisme libéral «. Empire d'Autriche toujours très opposé à cette unité allemande. Les autrichiens redoutent la naissance d'un Empire Allemand à leur porte. Ils peuvent se réclamer de la germanité autant que les prussiens. 1866 : Royaume de Prusse et Empire d'Autriche se sont retrouvés en guerre, et cette guerre a tourné au désastre pour l'Autriche qui a été battu à plate couture à la bataille de Sadowa, en juillet 1866. On remarque la neutralité de Napoléon III dans cette guerre, alors qu'il aurait très bien pu profiter de ces évènements pour marchander sa neutralité. (Il a laissé pleinement agir les Prussiens). Or, Napoléon III avait tout de même une ambition si l'unité allemande venait à se réaliser : Mettre la main sur le duché du Luxembourg. Napoléon III va commettre la maladresse d'évoquer cette ambition après la victoire prussienne, il va mettre la question du Luxembourg sur la table trop tard et il va se heurter à un refus brutal de Bismarck pour lequel il est hors de question de céder ce territoire à la France. Il parlera même avec mépris de la « politique des pourboires « menée par Napoléon III. Ce dernier n'insiste pas et cela va être interprété par Bismarck comme une reculade qui va penser qu'il est désormais tout permis. Anglais étonnés de voir que la France veut le Luxembourg, vont penser que la France cherche à s'agrandir en Europe, ce qui ne leur plait pas beaucoup. Napoléon ne se doute pas que la prochaine guerre sera contre lui alors que Bismarck en a clairement l'idée en tête. De plus, l'armée française à ce moment là souffre d'un complexe de supériorité : Fusil chassepot, héritage napoléonien, etc. De plus, dans ces années de la fin des 1860's, période de trouble en France avec une montée de l'opposition républicaine, le droit de grève, etc. Se crée dans l'entourage de Napoléon III un « parti de la guerre «, une sorte de groupement politique qui pense que face à ces républicains menaçants, le meilleur moyen de mater cette opposition républicaine est de réunir la nation dans une guerre autour de l'Empereur, nécessairement victorieuse puisque l'armée se croit supérieure. Ce parti de la guerre va avoir des sympathies au plus au niveau, notamment auprès de l'Impératrice Eugénie, femme de l'Empereur qui a toujours fait parti du clan des plus conservateurs auprès de son mari, ou encore les sympathies du duc de Gramont, ministre des Affaires Etrangères. La guerre est à la merci d'un incident. L'incident part d'Espagne. En 1868 : la Reine Isabelle d'Espagne est renversée et la Reine se cherche un roi. Bismarck en personne va proposer à la couronne d'Espagne, le cousin du roi Guillaume Ier, Léopold de Hohenzollern. Un prussien sur le trône d'Espagne placerait la France dans une situation d'encerclement qui la mettrait dans un fort péril en cas de guerre. 20 juin 1870 : Le roi Guillaume Ier accorde son approbation officielle au prince Léopold son cousin et de fait, il en résulte une très fort mécontentement, un tollé en France, cette candidature apparaissant comme un coup de force prussien. D'autres pays européens sont également inquiets par cette candidature. Léopold préfère alors retirer sa candidature le 12 juillet 1870, ce qui apparait plutôt comme un succès français. Mais Napoléon III subissant une forte pression du parti de la guerre va savoir qu'il ne se contente pas de ce retrait. Il va faire savoir officiellement que ce retrait ne suffit pas et va exiger un engagement écrit de la part du roi de Prusse et de son cousin comme quoi il renonce définitivement au trône d'Espagne et qu'ils n'y candidateront plus jamais. Il envoie même l'ambassadeur de France en Prusse, rencontrer le roi pour obtenir l'attestation écrite. Guillaume Ier est à cet instant là en vacances à Ems, il lui confirme oralement que sa famille renonce au trône d'Espagne mais refuse de signer quoi que ce soit. Bismarck va alors instrumentaliser cette entreprise pour que la France lui déclare la guerre et unifier les allemands autour de l'agression française. Il reçoit un télégramme du roi comme quoi les français ont exigé un écrit au sujet de Léopold et de sa candidature : C 'est la dépêche d'Ems qui relate les évènements de la journée. => Bismarck va en tirer parti en falsifiant la dépêche d'Ems et en montrant les français comme des odieux agresseurs venant déranger le roi en vacances et menaçant de guerre la Prusse, comme si le Roi était humilié par les français etc. Cette dépêche est publiée partout et la presse allemande en prend jeu => Sentiment d'indignation dans l'opinion allemande face à des français belliqueux. Etats d'Allemagne du Sud comme la Bavière, qui n'aimaient pas Bismarck, qui n'aimaient pas la Prusse se laissent berner par la dépêche et semblent prêt à faire cause commune avec la Prusse. Pendant ce temps, la presse parisienne, le parti de la guerre et une partie de l'opinion réclame la guerre en France, se sentant également insulté. Napoléon III et son premier ministre, Emile Ollivier, qui étaient toujours très hésitants pour entrer en guerre se laissent dépasser par le parti de la guerre et l'Impératrice Eugénie. Le 16 juillet, le corps législatif vote les crédits pour la guerre et le 19 juillet le ministre des Affaires Etrangères remet à l'ambassadeur de Prusse à Paris une note dans laquelle la France se considère en état de guerre. => France entre en guerre contre la Prusse. Les deux peuples veulent la guerre, chacun étant convaincu qu'il est dans son droit. La grande différence est que l'un des deux camps n'est pas prêt : La France. L'armée prussienne a déjà un avantage en hommes (plus du double de l'armée française), un avantage en matériel (artillerie extrêmement performante, le canon Krupp) et même en stratégie (plans d'attaque de la France etc). Napoléon qui esperait la neutralité des états d'Allemagne du Sud se retrouve finalement en guerre contre tous les allemands menés par la Prusse. Le plan de Bismarck est un succès et les allemands sont unis contre un ennemi commun sur le même champ de bataille. Napoléon III découvre aussi qu'il est seul en Europe : Le Royaume Uni fait savoir qu'il reste neutre, l'Autriche vaincue auparavant à Sadowa également, et l'Italie, allié...

« La France, la Guerre, l’Armée, de 1870 à 1914 « L’Empire, c’est la Paix » disait Napoléon III.

A posteriori, on peut dire que le Second Empire a en fait été une période de guerre, voulue ou non par l’Empereur.

D’abord la guerre de Crimée, avec l’Angleterre, contre la Russie, avec pour objectif de maintenir l’intégrité turque face à l’expansion russe, et qui va marquer une certaine forme d’apogée de la politique extérieure de Napoléon III.

Favorable au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, a été amené dans les guerres de l’unité italienne pour répondre à ce principe, comme dans la bataille de Solferino.

(Avec l’annexion de Nice et de la Savoie).

Dans les années 1860, il va intervenir au Mexique en vue d’empêcher les forces révolutionnaires de prendre le pouvoir, une guerre peu intéressante pour lui mais visant à mettre sur le trone du Mexique un prince autrichien pour se faire pardonner.

Napoléon III va être victime de la politique rusée et machiavélique du chancelier prussien Bismarck.

Ce dernier pense que le meilleur moyen de former l’unité allemande est d’unir les allemands contre les français, s’appuyant sur l’hostilité des allemands envers les français datant du Premier Empire.

(Napoléon III n’a rien vu venir du machiavélisme de Bismarck) Guerre qui va précipiter la chute de son régime et qui va être une catastrophe pour la France. Comment expliquer que cette guerre a pu avoir lieu ? Pourquoi a-t-elle abouti à un désastre aussi rapide, aussi complet ? Pourquoi cette défaite a entrainé entre les deux pays une sorte de contentieux irréparable qui a débouché sur un esprit de revanche et un nouveau conflit de bien plus grande ampleur ? Comment la France de la 3 ème République a-t-elle été amené concrètement à préparer cette revanche et notamment par la réorganisation de son armée ?. »

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