Devoir de Philosophie

La France en Afrique occidentale.

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

afrique

Les succès de Faidherbe sous le Second Empire, au Sénégal, permettent, dès 1878, l'exploration puis le contrôle de la route Sénégal-Niger. Les Français se heurtent alors à des souverains musulmans, qui ont constitué des royaumes centralisés : Ahmedou et Samory. Une tentative de protectorat échoue et c'est par une opération militaire que le domaine d'Ahmedou (avec la capitale, Segou) est conquis en 1890. Samory est vaincu en 1898 par Gouraud. Toute la boucle du Niger est alors sous contrôle français. Dès lors, on essaie simultanément de gagner la côte du golfe de Guinée vers le sud et de relier le Niger à l'Algérie par le Sahara. Au sud, il faut surmonter une résistance indigène parfois féroce (Béhanzin au Dahomey soumis par Dodds, en 18921894) et les rivalités anglaise et allemande. Après plusieurs années de discussion au sujet du bas Niger, Anglais et Français se mettent d'accord en 1890 et 1898 sur le partage de l'Afrique occidentale. La France reçoit le Tchad, se fait reconnaître Guinée, Côte d'Ivoire et Dahomey et constitue ainsi un domaine homogène qui sera complété, en 1911, par l'occupation de la Mauritanie. Au nord, l'échec de la mission Flatters, en 1881, ralentit la pénétration saharienne. C'est seulement en 1899 que la mission Foureau-Lamy réussit la liaison Alger-Tchad. La surveillance des nomades par les « compagnies sahariennes « de Laperrine va permettre un véritable contrôle des accès terrestre-, de l'A.-O. F.

afrique

« Exercice de compréhension : 6 p 75 •répondez à la question 2. SECTION II - D’UNE ECONOMIE D’ENDETTEMENT A UNEECONOMIE DE FINANCEMENT DESINTERMEDIE I - L’ECONOMIE D’ENDETTEMENT (9 p 77) A- LES RAISONS EXPLIQUANT LE PASSAGE A UNE ECONOMIE D’ENDETTEMENT Pendant les 30 Glorieuses , les capacités de financement de l’économie deviennent insuffisantes pour 2 raisons complémentaires :1- l’effort d’investissement des entreprises , des ménages et de l’Etat devient considérable dans un contexte de croissance économique très rapide .2-mais les ménages préfèrent consommer plutôt qu’épargner , d’autant plus que le développement des assurances et de la protection sociale rend l’épargne de précaution moins nécessaire .Dès lors , pour couvrir leurs besoins de financement , les agents économiques ont de plus en plus recours au crédit qui est facilité par des taux d’intérêt peu élevés et une inflation rampante : •les taux d’intérêts sont peu élevés car l’Etat et le système bancaire répondent aux besoins de l’économie en injectant de la monnaie afin de perpétuer le mouvement de croissance économique.

Dès lors, les entreprises qui constatent que le taux d’intérêt, c’est-à-dire le coût de l’endettement, est inférieur à leur taux de profit, c’est-à-dire le rendement de leur investissement, ont de plus en plus recours à l’endettement pour financer leur investissement •cette politique d’injection de monnaie dans l’économie en maintenant l’économie dans une situation proche du plein emploi génère une inflation rampante, c’est-à-dire une hausse des prix, mais qui reste modérée.

Dès lors, les agents économiques anticipent que l’inflation va faciliter leur remboursement en diminuant la valeur de la monnaie, car elle allège leurs charges financières.

C’est donc une forte incitation à demander de nouveaux emprunts. B - CARACTERISTIQUES D’UNE ECONOMIE D’ENDETTEMENT Jusqu’au début des années 80, la France a les 3 grandes caractéristiques d’une économie d’endettement : 1-un endettement élevé des entreprises tant en flux (en 80, les crédits bancaires représentaient 70 %du financement externe des entreprises) qu’en stock (en 82, la ration endettement sur fonds propres atteignait 96,2 % pour les entreprises individuelles) 2-un contrôle des marchés financiers très actifs par les pouvoirs publics dont les principales manifestations sont : O le contrôle des changes qui vise à contrôler les mouvements de capitaux entre la France et l’étranger O un encadrement du crédit, O un contrôle des paix c’est-à-dire du taux d’intérêt 3- une concurrence faible entre les intermédiaires financiers liée à l’intervention des pouvoirs publics tant sur les prix que sur les quantités des crédits distribués et au cloisonnement du systèmefinancier français C - LES REPERCUSSIONS D’UNE ECONOMIE D’ENDETTEMENT. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles