La France dans le monde et dans la mondialisation

« B°) La difficile et longue insertion de la France dans le processus de mondialisation 1°) La mondialisation : une peur fondée sur le risque de perte identitaire Ce qui fait peur c'est la destruction d'un modèle français.

Les français n'ont pas de base, de position réfractaires par rapport aux réformes.

Le chômage ne baisse pas malgré un bien général. Comme quand ça va bien, on arrive pas à enlever ce chômage, on a une situation qui est dégradé.

Le mot réforme veut dire que l'on va enlever quelque chose.

Réforme = retrait.

On enlève des morceaux de l’État providence.

Vis-à-vis de la mondialisation le français a tendance à se considérer comme une victime et non comme un acteur.

On considère que nous sommes victimes de la mondialisation.

La réalité est la même sauf qu'en fonction de la population les connexions ne sont pas les mêmes. L'état a changé la façon d'organiser.

Avant les années 1970, l'état français essaye de faire un rattrapage amis par la suite c'est plus dur et l'état français met longtemps avant de s'en rendre compte.

La planification dure de 1946 à 2006 en France.

A partir de mars 2006 Dominique de Villepin crée le Centre d'Analyse Stratégique mais ce n'est pas suffisant.

En 2013, un nouvel organisme qui est créé (Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective).

Il faut se projeter avec des objectifs : qu'est ce qui va être porteur de la mondialisation à l'avenir. Peur de la dérégulation.

Beaucoup de nationalisation dans le secteur public.

Depuis les années 2000 il y a de nombreuses dénationalisation ( Exemple : France Télécom, EDF – GDF).

Le cocon dans lequel étaient les français part à cause de ces dénationalisations ce qui met en place une peur de l'individu. L'Euro peut être un frein à la relance de la France.

Durant les Trente Glorieuses, la France était compétitive grâce à la dévaluation de la monnaie.

Aujourd'hui on ne peut pas le faire avec l'Euro.

L'Euro offre une certaine forme de sécurité mais il y a une perte de flexibilité. La dérégulation fait peur aux français.

Pascal Lamy (ancien directeur de l'OMC), Quand la France s'éveillera , met en avant que la France a du mal à se déréguler, elle n'a pas de flexibilité.

Il voulait que toutes les barrières se cassent.

2°) L'émergence d'un modèle alternatif, la démondialisation Walden Bello invente le concept de dé-globalisation.

En 2002, il écrit un ouvrage sur une nouvelle économie mondiale ( Deglobalization : Ideas for a New World Economy ).

Il veut montrer qu'il y a des alternatives possibles.

A partir de 2008, son ouvrage arrive sur le devant de la scène (Exemple : Arnaud Montebourg avec le « Made in France »).

Au niveau mondial, la politique de François Hollande n'est pas de gauche mais le social en fait parti.

Emmanuel Todd est la personne qui écrit les livres d'Arnaud Montebourg.

Dans ce concept de dé-mondialisation.

Walden Bello veut changer la domination néo- libérale.

Il veut retirer la mondialisation financière.

C'est la spéculation financière qu'il n'aime pas. A la place pour le libre-échange, ça serait de taxer le transport à l'impact sur l'environnement.

C'est une taxation qui permettrait d'avoir un libre-échange plus moral et des idées alter-mondialistes.

La démondialisation rejoint l'alter-mondialisme.

L'idée phare de la démondialisation est de lutter contre la spéculation financière et les alter-mondialistes mettent avant le développement durable .

Point de ralliement se fait sur la gouvernance, il faut une gouvernance qui soit moralisée dans chaque domaine de la société humaine.

Le 19 Novembre 2011, financer par l'ATTAC et Copernic, un colloc s'est déroulé, nommé Démondialisation et altermondialisation, divergences ou mal entendu ? Y-avait-il des malentendus entre les deux notions ? Est-ce que la France pourrait adapter seule la démondialisation ? Tout seul ce n'est pas possible, ce serait suicidaire.

La peur est encore omniprésente.

Si la France sort de la. »