LA FRANCE DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Publié le 08/04/2011
Extrait du document
analyse du sujet • Sujet de type C, fort intéressant mais assez délicat à traiter. • Il faut, tout d'abord, prendre garde de bien comprendre le sujet et ne pas le confondre avec d'autres sujets du même type concernant la période. L'énoncé parle de « Français « et non de « France «! Cela signifie qu'il ne s'agit pas de traiter seulement la « politique « de la France vis-à-vis de l'Allemagne mais qu'il faut essayer de cerner les opinions des Français (qui ne sont pas forcément les mêmes en 1940 et en 1945), leurs actes et les souffrances qu'ils subissent du fait des Allemands. • La chronologie indicative peut prêter à confusion. Malgré la mention du 10 mai 1940, il ne faut faire débuter le cadre chronologique du devoir que lorsque la défaite est vraiment consommée : il n'est pas utile, par conséquent, de traiter la campagne de France elle-même. De plus, il ne faut pas oublier que la libération de la France ne s'arrête pas à la libération de Paris. • Il faut, pour construire le plan, dégager les idées essentielles, simplifier au maximum un problème fort complexe. On peut adopter un plan très grossièrement chronologique reprenant l'évolution de l'attitude de la plupart des Français qui sont passés d'un état de stupeur à un désir de combattre non sans avoir été, pendant un temps, tentés de suivre Pétain dans une attitude attentiste, voire collaborationniste.
«
• Une obsession : le ravitaillement.
Les tickets de rationnement.
Le marché noir pour tenter d'améliorer les chichesrations allouées.
Les voyages à la campagne pour se ravitailler auprès de parents et d'amis.
• L'administration française, en zone occupée, s'efforce souvent d'échapper aux exigences allemandes.
• Certains pourtant n'hésitent pas à faire des « affaires », fort lucratives, avec les Allemands.
3.
Préparer la revanche
• L'ossature d'une armée nouvelle.
Weygand, ministre de la Défense de Vichy, veut utiliser l'armée de l'armistice,puis, après sa démission exigée par les Allemands, celle d'Afrique du Nord dont il prend le commandement, commel'embryon d'une nouvelle armée qui, le moment venu, pourrait reprendre le combat.
• Les « chantiers de jeunesse ».
Les jeunes appelés pour un service civil effectuent des travaux d'intérêt collectif.Mais une organisation et un style de vie de type militaire leur permettent, aux yeux de certains, d'en faire en réalitéune « réserve » de l'armée.
• Un réarmement moral ? La « Révolution nationale » préconisée par Pétain se donne pour but de rendre auxFrançais le « sens du sacrifice » qui avait assuré la victoire de 1918.
Mais beaucoup dénoncent un nouvel « ordremoral », une vengeance de la droite traditionnelle sur le Front populaire.
II.
Collaborer
La crainte d'une « polonisation » de la France.
Le souci d'améliorer la vie quotidienne des Français et d'obtenir lalibération des prisonniers de guerre.
La volonté d'obtenir les bonnes grâces d'Hitler afin d'écarter les prétentionsitaliennes sur la Corse et la Tunisie.
Pour certains, une ruse tactique rendue indispensable par leur conviction d'unevictoire finale des Allemands.
1.
Pétain : une collaboration marchandée
• La « poignée de main » de Montoire.
Elle stupéfie les Français.
Pourtant, en raison de l'immense popularité dePétain et de la confiance qu'inspire le « vieux soldat », ils s'efforcent de lui prêter d'astucieuses arrière-pensées (cf.Darlan : « Les Allemands sont plus forts mais nous sommes plus intelligents »).
• Des résultats décevants.
Les mesures d'assouplissement pour le franchissement de la ligne de démarcation nefavorisent finalement que les industries de la zone occupée travaillant pour les Allemands.
Seuls, quelquesprisonniers âgés sont libérés.
Pétain renvoie Laval à qui il reproche de l'entraîner trop loin dans la voie de lacollaboration (décembre 1940).
Hitler croit moins encore à cette politique : il entend traiter les Français en vaincus;il préfère exiger et piller.
• Une politique dangereuse.
Vichy, à l'instigation notamment de Darlan, entreprend une collaboration militaire avecl'Allemagne dont elle attend un appui contre l'Angleterre suspectée de vouloir mettre la main sur nos colonies et àqui un marin comme Darlan ne pardonne pas l'attaque de Mers el-Kébir.
En échange, il communique aux Allemandsles renseignements dont la marine française dispose sur les déplacements de la flotte anglaise en Méditerranée etoffre un soutien logistique en Syrie pour favoriser les projets allemands de « soulèvement arabe » en partant del'Irak (1941).
En 1942, il négocie même une éventuelle déclaration de guerre de la France à l'Angleterre.
• Une caution.
En novembre 1942, malgré l'invasion de la zone libre, Pétain refuse de partir en Afrique du Nord : ilentend partager le sort des Français.
Mais il cautionne ainsi de son prestige et de son autorité la politique de plusen plus collaborationniste de Laval.
2.
Laval : une collaboration active
• Le retour de Laval (avril 1942) est imposé par les Allemands.
Laval affirme solennellement qu'il « souhaite lavictoire de l'Allemagne ».
Il croit en leur victoire et, surtout il craint, le débarquement allié étant selon lui impossible,qu'une défaite allemande ne signifie le déferlement bolchevique sur l'ensemble de l'Europe continentale.
• La servilité.
Mais le « madré » Laval est vite dépassé : Vichy, bientôt, n'est plus que le bras francisé de l'occupantallemand.
L'envoi de travailleurs français en Allemagne : les insuffisances de l'illusoire « relève » (en principe unprisonnier libéré en échange du départ de trois travailleurs, en réalité un pour cinq) l'oblige à accepter le S.T.O.
Laparticipation décisive de la police parisienne dans la rafle des Juifs.
La milice, commandée par Darnand, traque lesrésistants : elle n'est guère plus qu'une annexe de la Gestapo.
3.
Des collaborateurs convaincus
• Des fascistes français : Déat, Doriot, etc.
Ils critiquent vivement Vichy qu'ils accusent de mollesse et ilsconsidèrent que la « Révolution nationale » est réactionnaire et cléricale.
Ils s'efforcent de s'appuyer sur les.
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