La France à la veille de la Seconde Guerre mondiale
Publié le 18/12/2011
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La France dressait dans les années 30 un tableau économique, politique et social fragile en son ensemble. Mais le Front Populaire a sauvegardé les institutions de la IIIème République tout en prenant d'importantes mesures sociales. Cependant la France de 1939, vieillie et résolument pacifiste, semble mal préparée à affronter un second conflit mondial, alors que la France venait tout juste d'arriver à un relatif retour à la normal. Entrer de nouveau en guerre impliquerait pour cette France encore meurtrie de nombreux sacrifices. Pourtant la guerre sera initiée le 1er septembre 1939 avec l'invasion injustifiée de la Pologne par l'armée allemande. Mais la France une fois attaquée, sera vaincue en cinq semaines, l'armistice est signée le 22 juin 1940. Ainsi, pouvons nous nous demander à juste titre, si la fragilité initiale de la France n'est pas la raison de sa défaite rapide ?
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L'affaire Stavisky du 8 janvier 1934 déclenche des manifestations à l'encontre du gouvernement de Chautemps, dontla manifestation du 6 février 1934 tourna en émeute, ce qui illustre une vie politique très violente à l'approche desélections législatives de 1936.
Lors cette élection, opposant un « Front populaire » – association de la SFIO,le PCF et les radicaux-socialistes – à une union droite et centre, donne lieu au gouvernement de Léon Blumsuite à la victoire de la gauche.D'un point de vue social, les retombées de ces élections se font ressentir, pour la première fois un socialiste estvenu au pouvoir, amenant les ouvriers à faire des « grèves de la joie » pour exprimer leurs satisfactions.
En réponseà cela, le gouvernement de Blum organise des négociations entre le patronat et les syndicats, qui aboutissent auxaccords Matignon dès l'été 1936 visant une hausse des salaires et une liberté syndicale, mais aussi la semaine de 40heures et quinze jours de congés payés aux salariés et ouvriers.
Le Front Populaire lança de grands travaux,nationalisa les chemins de fer, contrôla les banques et l'armement.
Cependant, les résultats attendus sur le planéconomique se font encore attendre, de plus le Front Populaire adopte le principe de la "non-intervention" face à laguerre civile espagnole, parallèlement le gouvernement amorce une plan de réarmement.
Conséquemment, le FrontPopulaire se heurta rapidement aux oppositions de la droite qui attaqua moralement le gouvernement, Léon Blum faitface à des vagues d'antisémitisme, mais celui-ci annonce une « pause » dans les réformes en mars 1937 avant dedémissionner définitivement en 1938, laissant place au radical Daladier alors que les tensions internationaless'aggravent.
Les relations internationales se dégradent en automne 1938, les problèmes européens – tels que l'essor dufascisme Italien, la guerre civile d'Espagne et l'Union des républiques socialistes soviétiques menant un régimetotalitaire – intensifient les tensions intérieures.
Ceci fait passer au premier plan une politique de défensenational.
Or devant les agressions répétées d'Hitler, l'opinion publique française, est profondément pacifiste.La France a été saignée par le premier conflit mondial, les monuments aux morts, les mutilés ainsi que les veuves etorphelins de guerre font désormais partie de l'environnement quotidien.
Une grande majorité des Français ne veutplus jamais revivre cela, c'est pourquoi en septembre 1938, le gouvernement Daladier signe les accords de Munich,les Français, majoritairement « munichois », sont satisfaits de cette "politique d'apaisement" qui préserve la paix,tandis qu'une minorité d' "antimunichois" proteste.
Les chefs militaires français choisissent, devant le risque deguerre, une stratégie défensive.
Ils font construire, dans l'est du pays, les fortifications de la ligne Maginotpermettant d'attendre l'attaque de l'adversaire sans prendre l'initiative du combat.La France apparaissait désunie et désolidarisée.
Les événements et tensions avant-guerre ont contribué à séparerles Français sur divers fronts, liés à leurs opinions politiques, sociales et leur relation à la guerre.
Ainsi, un climatd'indécision plane sur tout le pays, ce qui renforce, pour tout français, le sentiment d'impossibilité à "s'investir" pourla nation.
La France dressait dans les années 30 un tableau économique, politique et social fragile en son ensemble.
Mais leFront Populaire a sauvegardé les institutions de la IIIème République tout en prenant d'importantes mesuressociales.
Cependant la France de 1939, vieillie et résolument pacifiste, semble mal préparée à affronter un secondconflit mondial, alors que la France venait tout juste d'arriver à un relatif retour à la normal.
Entrer de nouveau enguerre impliquerait pour cette France encore meurtrie de nombreux sacrifices.
Pourtant la guerre sera initiée le 1erseptembre 1939 avec l'invasion injustifiée de la Pologne par l'armée allemande.
Mais la France une fois attaquée,sera vaincue en cinq semaines, l'armistice est signée le 22 juin 1940.
Ainsi, pouvons nous nous demander à justetitre, si la fragilité initiale de la France n'est pas la raison de sa défaite rapide ?
Document demandé:
http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-suis-conscience-etre-871.html.
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