La fragile prospérité des années 20 (histoire)
Publié le 13/05/2012
Extrait du document

- Le premier conflit mondial accélère l’évolution, la rupture
- Instabilité monétaire : le SMI n’avait jamais vraiment fonctionné mais était accepté de tous et permettait une stabilité des échanges et de l’inflation modeste. Cette stabilité est brisée par la première guerre mondiale
I. La question économique monétaire et sociale durant les années 20
A. Une courte mais violente crise de reconversion
Origines de la crise de 1920-21 :
Résumé : En Europe, manque de denrées agricoles, de matières premières, de produits manufacturés donc nécessitée de faire appel aux EU. De la même façon l’industrie américaine doit songer aussi à satisfaire une demande intérieure sacrifiée pendant le conflit de la première GM donc la production continue à croitre de manière importante. En 1920 la croissance aux EU qui repose sur une demande intérieure et extérieure va s’essouffler du fait de la reconstruction de la vieille Europe.

«
Elle fait suite à un boum économique, caractérisé par une hausse des prix, augmentation de la prod
et spéculation sur la marchandise.
Le renversement de la conjoncture est rapide : nouvelle administration amenée par Andrew Mellon
(secrétaire du Trésor des EU) .
Les prix chutent de décembre 1920 à 1921 : baisse pour les produits
industriels de 40%.
Il y a une idée de replis pour l’administration américaine.
Elle réagie par des
mesures protectionnistes avec les tarifs Mc Cumber = tarifs douaniers : passent de 21 % à 30 % puis à
38% de la valeur d’un produit.
Elle réagie aussi avec le contingentement : limiter le nombre de
produit étranger sur le sol américain.
C’est une extension rapide de la crise qui touche les pays qui
exportaient vers les EU : le Japon par ex exportait une production de soie vers les EU.
Le Japon est
précipité à son tour dans une crise éco violente (domaine textile, constructions navales).
De plus
l’Amérique latine est soumise à une baisse de la produ ction, de revenus et une hausse du chômage.
En GB les prix de revient industriels restent trop élevés.
En France, la production reste inférieure à ce
qu’elle était avant guerre.
En 1921 la France n’a pas retrouvé le niveau de production qui avait été
attei nt en 1913.
En Italie, 600 000 chômeurs en 1921.
La crise est violente mais brève car dès 1922
des signes visibles mais inégaux selon les secteurs montrent qu’il y a une reprise de l’éco.
Impossibilité du mythe d’un retour à la normale.
L’idée d’un retour à la normalité éco, comme au
long du 19
ème siècle, reste un idéal .
Les éco ont été bouleversées, l’importance des séquelles du
conflit est une réalité.
La crise rend instable les relations politiques et éco du monde de l’entre deux
guerre.
B - les bouleversements durables des économies
Le traité de Versailles énonce que l’Allemagne doit payer les réparations .
Idée d’une responsabilité
que l’Allemagne n’acceptera jamais.
Par la suite des désaccords vont apparaitre quant à l’estimation
définitive du montant.
La commission des réparations est formée de représentants de tous les pays
vainqueurs et est chargée de fixer un montant à l’Allemagne.
Cela envenime les relations
internationales et gène la mise en place des relations éco internationales au cours des années 20 .
C’est une question chargée d’un véritable contenu politique voire nationaliste.
En France,
propagande présente (« l’Allemagne paiera »).
L’Allemagne ne veut pas payer pour des raisons éco
mais aussi morale, celle de sa responsabilité unilat érale dans le déclanchement de la guerre .
Dans le traité, l’Allemagne s’engage à payer pour tous les dommages causés à la population :
dommages civiles, dommages de guerre.
Mais également à rembourser les allocations, les pensions
qui doivent être payées aux invalides, aux mutilés de guerre.
Il va y avoir un certain nombre de
contestations.
L’article 232 du traité de Versailles imposant ces réparations reconnait que les
ressources de l’Allemagne ne sont pas suffisantes pour assurer la complète réparation de toutes l es
pertes et dommages .
Cette commission interalliée devra fixer le montant guidé par « la justice,
l’équité et la bonne foi » (Norman Davis = américain).
L’Allemagne est juridiquement responsable des
dommages causés selon l’article 231.
Mais l’in terprétation de cet article diffère pour les vaincus qui
ont sou ffert .
Cet article est compris c omme une réparation intégrale des dégâts .
L’Allemagne doit
payer jusqu’au dernier centime les dommages occasionnés.
Dès la signature du traité de Versailles,
on réclame des indemnisations..
»
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