La Fayette commandant de la Garde nationale
Publié le 30/08/2013
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L'une de ses pre¬mières décisions est de créer une « milice bourgeoise «, c'est-à-dire une milice citoyenne, pour rétablir l'ordre. De leur côté, les députés aux états généraux réunis à Versailles se sont, au lendemain du 14 juillet, proclamés Assemblée constituante et ont dépêché une centaine des leurs à Paris auprès de la nouvelle munici¬palité. A la tête de la déléga¬tion figurent le savant et dépu¬té modéré Jean-Sylvain Bailly, qui a été le premier président de l'Assemblée, et le marquis de La Fayette. « Arrivés à l'Hô¬tel de Ville, rapporte l'histo¬rien Jules Michelet dans son Histoire de la Révolution française, on fit asseoir au bureau La Fayette, Bailly, l'archevêque de Paris, Sieyès et Clermont-Tonnerre ; La Fayette parla, froidement, sagement. «

«
début de l'émeute, un groupe
d'électeurs aux
états généraux
s'est rassemblé à l'Hôtel de
Ville et a décidé de se consti
tuer en un comité permanent
qui remplacera l'ancienne mu
nicipalité.
L'une de ses pre
mières décisions est de créer
une
« milice bourgeoise », c'est
à-dire une milice citoyenne,
pour rétablir l'ordre.
De leur
côté,
les députés aux états
généraux réunis à Versailles se
sont, au lendemain du 14
juillet, proclamés Assemblée
constituante
et ont dépêché
une centaine des leurs à Paris
auprès de la nouvelle munici
palité.
A la tête de la déléga
tion figurent le savant et dépu
té modéré Jean-Sylvain Bailly,
qui a été le premier président
de l'Assemblée, et le marquis
de La Fayette.« Arrivés à l'Hô
tel de Ville, rapporte l'histo
rien Jules Michelet dans son
Histoire de la Révolution française,
on fit asseoir au bureau La
Fayette, Bailly, l'archevêque
de Paris, Sieyès et Clermont
Tonnerre ; La Fayette parla,
froidement, sagement.
» Ce 16
juillet 1789, Bailly est procla
mé maire de la capitale et La
Fayette commandant de la
nouvelle milice.
Le marquis,
songeant
que toutes les com
munes voudraient confier leur
défense à des citoyens armés,
suggère
de donner à la « milice
bourgeoise
» le nom de « Garde
nationale».
Il propose égale
ment à ses troupes de porter
une cocarde tricolore
dans la
quelle le bleu et le rouge de la
ville
de Paris ceignent le blanc
de la royauté : « Je vous appor
te une cocarde qui fera le tour
du monde », prédit-il.
Le 17 juillet, Louis XVI quitte
Versailles pour Paris.
Des por
tes de la capitale à l'Hôtel de
Ville, il est escorté par Bailly et
La Fayette, qui chevauche en
tête du cortège.
Les deux hom
mes reçoivent les applaudisse
ments de la foule, alors qu'en
revanche aucun « Vive le roi »
ne retentit.
Place de Grève,
Bailly remet la cocarde
trico
lore au souverain, qui l'ac
croche à son chapeau..
»
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- MARCEAU, François Séverin Marceau-Desgraviers, dit (1er mars 1769-21 septembre 1796) Général Entré en 1789 dans la Garde nationale, il en est très vite le lieutenant-colonel.
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