La faillite des démocraties
Publié le 10/05/2023
Extrait du document
«
Devoir histoire
Le mot démocratie tient ses origines du grec : dêmokratia, formé
de dêmos, « peuple », et de kratos, « pouvoir ».
On parle donc de
pouvoir du peuple, de gouvernement du peuple.
Ce régime politique
s'effectue soit de manière directe en soumettant des décisions au vote à
tous les citoyens, soit de manière indirecte par des représentants qui
sont préalablement désignés, de façon aléatoire ou par élection, pour
faire des propositions de lois ou prendre des décisions urgentes.
Ce
terme désigne aujourd'hui tout système politique dans lequel le peuple
est souverain.
Par extension, la démocratie peut aussi qualifier une
forme de société, la manière de se gouverner qu'adopte une
organisation ou encore un système de valeurs.
Or, la démocratie est,
aussi, un moyen de faire la guerre.
En prenant pour exemple le régime
Hitlérien, nous montrerons comment les démocraties ont réagi ou pas
face à la menace hitlérienne, y compris en 1939-40.
Pour cela nous
analyserons le contexte qui a mené à la faillite des démocraties, puis les
réponses des différents pays face à la montée des totalitaristes.
Entre 1930 à 1933, l’atmosphère en Allemagne ne prêtait guère à
l’optimisme.
La crise économique mondiale avait durement touché le
pays et mis des millions de gens au chômage.
On ne tarda pas à
associer la situation à l’humiliation du pays après la défaite de
la Première Guerre mondiale.
De nombreux Allemands considéraient la
coalition comme un gouvernement faible, incapable de lutter contre la
crise.
La misère largement répandue, la peur, l'idée d’un avenir plus
sombre encore, ainsi que la colère et l’impatience devant l’échec
apparent du gouvernement à gérer la crise, tout contribuait à créer un
terrain fertile pour la montée d’Adolf Hitler et de son parti nazi.
Orateur convaincant et charismatique, Hitler exploita la colère et
l’impuissance ressenties par de nombreux électeurs.
Il attira beaucoup
d’Allemands qui aspiraient désespérément au changement.
La propagande électorale nazie promettait de sortir l’Allemagne de la
crise.
Le parti s’engageait à restaurer les valeurs culturelles du pays, à
annuler les clauses du Traité de Versailles, à conjurer la menace d’une
révolution communiste, à redonner du travail au peuple allemand, et à
replacer le pays à son « rang légitime » de puissance mondiale.
Hitler et
les autres propagandistes nazis remportèrent d’éclatants succès en
dirigeant la colère et la peur de la population contre les Juifs, les
marxistes (communistes et sociaux-démocrates) et ceux que les Nazis
tenaient pour responsables de l’armistice en novembre 1918, du traité
de Versailles, et de l’instauration d’une république parlementaire.
Ces
derniers se voyaient souvent qualifiés de « criminels de novembre ».
Hitler et les autres orateurs nazis adaptaient prudemment leurs discours
à chaque auditoire.
Le 30 janvier 1933, Hindenburg (ancien président du Reich) se laisse
convaincre et nomme Hitler chancelier.
Papen ( Ancien vice-chancelier
d'Allemagne) se persuade naïvement qu'en tant que vice-chancelier, il
va pouvoir maîtriser Hitler.
C'est tout le contraire qui se produit puisqu'en
quelques mois, Hitler opère sa révolution nationale-socialiste, il déroule
un programme d'élimination totale de....
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