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La fabuleuse découverte de Victor Loret

Publié le 16/09/2014

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A près une progression ha­rassante, Victor Loret at­teint une première salle, où il peut se tenir debout. Le pla­fond est soutenu par des pi­liers carrés. A la lueur de la bougie, il détaille une pièce encombrée de débris et re­marque une statuette en bois encore dressée sur son socle.

 

Loret distingue surtout de magnifiques peintures dans un état de conservation re­marquable. « Dans un coin du sol, une ouverture indi­que que la tombe ne se ter­mine pas là. Il faut encore descendre. (...) Nous pouvons enfin nous remettre debout et constater que nous som‑

« Quarante momies, dont celles de Thoutmosis Ill, Séthi 1•r et Ramsès Il, sont ainsi ra­ menées à la lumière.

Enfin, il touche au but! M ais, si les momies des grands pharaons de la XVIII • dynastie sont miracu­ leusement retrouvées, cer­ taines de leurs tombes n'ont jamais été localisées .

En 1898, Victor Loret part à leur recherche.

Après de nom­ breuses fouilles infructueu­ ses, il découvre par hasard la tombe de Thoutmosis Ill dans une anfractuosité de la mon­ tagne thébaine, non loin de Deir el-Bahari.

r sur le dos, ,, pouvons Dans la paroi rocheuse qui se dresse à la verticale, à quel­ que 10 m au-dessus du sol, l'archéologue découvre un couloir d'environ 1 m de lar­ geur.

Loret et ses hommes y accèdent en grimpant diffici­ lement sur un escarpement dont les roches s'éboulent.

«Ces éboulements nous obli­ gent à faire une dizaine de pas pour monter d'un mètre.

Arrivé en haut de l'escarpe­ ment, on doit se faire hisser par les Arabes pour franchir une paroi à pic d'environ deux mètres de hauteur .

On est alors pratiquement ren­ du.

Il reste à passer un étroit goulet avant d'atteindre une cavité sombre, très basse, qui s'ouvre au fond du boyau.

» A l'intérieur de l'excavation, Victor Loret et les membres de l'expédition sont accueillis par une chaleur intense et une odeur très forte qui se dégagent de la cavité.

Le sol, encombré de débris de cal­ caire, s'incline brusquement, formant une pente de 45 de­ grés.

« Nous nous laissons glis­ ser sur le dos, sur le ventre, comme nous pouvons.

» L'eau devient rouge sang A près une progression ha­ rassante, Victor Loret at­ teint une première salle, où il peut se tenir debout.

Le pla­ fond est soutenu par des pi­ liers carrés .

A la lueur de la bougie, il détaille une pièce encombrée de débris et re­ marque une statuette en bois encore dressée sur son socle.

Loret distingue surtout de magnifiques peintures dans un état de conservation re­ marquable.

« Dans un coin du sol, une ouverture indi­ que que la tombe ne se ter­ mine pas là.

Il faut encore descendre .

( ...

) Nous pouvons enfin nous remettre debout et constater que nous som-. »

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