La deuxième guerre mondiale
Publié le 31/01/2024
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
Ière PARTIE LES CAUSES DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE
A- L’ÉCHEC DES EFFORTS DE PAIX
B- LA MONTÉE DES FASCISMES ET L’ÉTABLISSEMENT DES DICTATURES
TOTALITAIRES
1- L’URSS STALINIENNE
2- L’ITALIE FASCISTE
3- L’ALLEMAGNE HITLÉRIENNE
4- LE JAPON EXPANSIONNISTE
C- LES HÉRITAGES DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
5- L’ITALIE FASCISTE
6- L’ALLEMAGNE HITLÉRIENNE
7- LE JAPON EXPANSIONNISTE
8- L’URSS STALINIENNE
D- LES AGRESSIONS DES DICTATURES
E- LA MARCHE VERS LA GUERRE
1- L’ANSCHLUSS
2- LA TCHÉCOSLOVAQUIE ET LA CONFÉRENCE DE MUNICH
3- LES SYSTÈMES D’ALLIANCE
ème
II Partie : LES MANIFESTATIONS DE LA CRISE
1- Les victoires nazies
2- La mondialisation du conflit
3- TOURNANT DE LA GUERRE / 1492
a) Les données changent
b) La première victoire en Europe
c) Les premières victoires dans le monde
4-LA VICTOIRE DES ALLIES
a) Les premières victoires dans le monde
b) En Afrique
c) La reconquête de l'Europe
d) Vers la capitulation japonaise
èmie
III
partie : LES CONSEQUENCES
I- LE BILAN HUMAIN
II- LE BILAN MORAL
III- UNE NOUVELLE GEOGRAPHIE POLITIQUE
IV - LA CREATION DE L'ONU
CONCLUSION
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INTRODUCTION
De 1939 à 1945, l’Europe engage encore le monde entier dans une guerre .Cette guerre
a été déclenché par l’Allemagne nazi qui a profité de la crise économique de 1929 pour
bafouer les traités de paix de 1919.
Cette guerre a de loin été plus désastreuse que la
précédente guerre.
Dès lors, quelles sont les causes, les manifestations et les
conséquences de cette guerre ? Dans la première partie de notre étude, nous
montrerons les causes de cette guerre dans le seconde partie ses manifestations et dans
la troisième partie, ses conséquences.
Ière PARTIE LES CAUSES DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE
Il faut distinguer les causes profondes et lointaines de la cause immédiate.
A- LES HÉRITAGES DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
À la conférence de la Paix réunie à Paris, de janvier à mai 1919, le «conseil des
quatre» (France, Royaume-Uni, Italie et États-Unis) avait imposé la volonté des
vainqueurs aux vaincus, respectant peu les principes annoncés dans les Quatorze
Points du président Thomas Wilson.
Ainsi, les rancœurs furent nombreuses et
alimentèrent les problèmes des relations internationales de l’entre-deux-guerres.
L’Allemagne, considérée comme responsable du conflit, était non seulement amputée
territorialement, mais aussi désarmée et, surtout, soumise au paiement, pour des
décennies, d’énormes réparations.
Elle jugea que le traité de Versailles qui lui était
imposé était un diktat inadmissible.
L’Europe centrale et orientale se retrouvait morcelée : la disparition de l’AutricheHongrie se traduisant par la création de nombreux petits États souvent très fragiles,
mécontents de frontières qui ne tenaient que fort peu compte des problèmes de
nationalités — autant de germes potentiels pour de nouveaux conflits.
Les vainqueurs
s’étaient surtout préoccupés de construire « un cordon sanitaire » contre l’extension de
l’idéologie révolutionnaire hors de l’URSS.
L’Italie, bien que victorieuse, était elle
aussi mécontente de son sort, estimant la victoire « mutilée », car ses revendications
territoriales en Dalmatie et en Albanie n’étaient pas satisfaites.
Le Japon jugeait très
insuffisantes ses acquisitions en Asie.
La France, le Royaume-Uni et les États-Unis avaient plus ou moins atteint leurs
objectifs de guerre ; ils avaient anéanti l’arsenal militaire allemand, réorganisé
l’Europe et, en 1920, institué la Société des Nations (SDN), dont l’objectif était de
garantir la sécurité et la paix.
Cependant, très vite, leurs politiques divergèrent.
La
France, dirigée par Georges Clemenceau, n’avait pas obtenu les garanties qu’elle
demandait contre l’Allemagne ; elle se heurta au Royaume-Uni, qui, avec Lloyd
George, prônait une politique plus modérée à l’égard des vaincus.
Les États-Unis,
quant à eux, étaient retournés dès 1919 à leur politique isolationniste traditionnelle ; le
Sénat, désavouant Wilson, refusa de ratifier les traités.
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B- L’ÉCHEC DES EFFORTS DE PAIX
Si les années vingt apparurent comme une période marquée par la volonté de bâtir une
paix stable, la situation changea radicalement avec les effets de la grande crise et la
montée des fascismes.
La création, en 1920, à Genève, de la SDN répondait à un idéal
généreux et soulevait un grand espoir : elle devait garantir la paix par la sécurité
collective.
Elle ouvrait une tribune internationale à tous les pays adhérents (mais seuls
les vainqueurs ou les pays restés neutres pendant le conflit pouvaient y adhérer).
Les
pouvoirs de la SDN restaient toutefois limités à ses capacités de persuasion ; en cas de
difficultés, elle ne pouvait prendre, contre un État récalcitrant ou qui contrevenait aux
principes de l’organisation, que des décisions de sanctions morales ou économiques —
ses membres étant libres de les appliquer ou non.
En outre, les États-Unis, n’ayant pas
ratifié le traité de Versailles, n’adhérèrent pas non plus à la SDN, limitant ainsi son
action.
D’autres indicateurs éclairent sur l’esprit pacifique des années vingt.
Lors de la
conférence de Washington, en février 1922, les principales puissances navales (ÉtatsUnis, Royaume-Uni, France, Japon, Italie) décidèrent d’un commun accord de limiter
leur flotte selon un ratio déterminé.
Les accords de Locarno, issus de la conférence du
même nom (du 5 au 16 octobre 1925) illustrèrent la courte période de réconciliation
franco-allemande, sous l’égide des deux ministres des Affaires étrangères, Aristide
Briand et Gustav Stresemann ; ils furent accompagnés par leurs homologues
britannique (Joseph Chamberlain) et belge (Émile Vandervelde), ainsi que par Benito
Mussolini, chef du gouvernement italien.
Les accords signés garantissaient les
frontières européennes, en particulier celles de la France et de la Belgique avec
l’Allemagne.
En 1926, la France, rassurée, accepta l’admission de l’Allemagne à la
SDN.
Autre symbole du pacifisme à son apogée : le pacte Briand-Kellogg (des noms
du secrétaire d’État américain et du ministre français des Affaires étrangères), signé à
Paris le 27 août 1928 par une soixantaine d’États, était un pacte de « renonciation
générale à la guerre » dont les signataires s’engageaient à résoudre tous les conflits «
de manière pacifique ».
C- LA MONTÉE DES FASCISMES
DICTATURES TOTALITAIRES
ET
L’ÉTABLISSEMENT
DES
Au sortir de la Première Guerre mondiale, les problèmes liés à l’application des traités
ainsi que les difficultés économiques et sociales auxquelles furent confrontés les
gouvernements les fragilisèrent rapidement et favorisèrent la montée des contestations
politiques, en provenance de la gauche révolutionnaire communiste, mais aussi de
nouvelles organisations qui revendiquaient une idéologie nouvelle, le fascisme.
1- L’ITALIE FASCISTE
Face à une situation de crise à la fois économique, sociale et morale, l’Italie s’orienta
vers le fascisme dès 1920.
En 1921, Benito Mussolini fonda le Parti national-fasciste ;
le 29 octobre 1922, il devint le chef du gouvernement et instaura une dictature
nationaliste, fondée sur un État fort et dominée par un parti unique.
Dans les années
trente, de nombreux pays tombèrent à leur tour sous la domination de régimes
dictatoriaux, plus ou moins directement inspirés du système italien ; les pays qui
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conservèrent un régime démocratique ne furent pas à l’abri du développement de partis
fascistes plus ou moins virulents qui cherchèrent à déstabiliser les institutions.
Les
régimes fascistes se caractérisèrent par des politiques extérieures nationalistes,
impérialistes et agressives, qui entraînèrent la déstabilisation des relations
internationales et furent responsables du déclenchement de la Seconde Guerre
mondiale.
2- L’ALLEMAGNE HITLÉRIENNE
La République de Weimar, qui dirigea l’Allemagne après la Première Guerre
mondiale, ne put surmonter la grande dépression consécutive à la crise économique de
1929.
Face au mécontentement de la population, le Parti communiste et le Parti
national-socialiste remportèrent de nombreux succès.
En janvier 1933, Adolf Hitler, le
chef du Parti nazi, fut nommé chancelier par le président de la République Paul von
Hindenburg.
Le Führer (« guide ») prônait un fascisme dont la spécificité essentielle
était son racisme exacerbé.
Face à l’humiliation du diktat de Versailles, Hitler mit en
avant la théorie du Lebensraum, c’est-à-dire le fait de procurer davantage d’espace
vital au peuple allemand ; son appartenance à une race « supérieure », la race aryenne,
donnant, selon lui, des droits sur les autres peuples.
3- LE JAPON EXPANSIONNISTE
Le Japon n’adopta pas formellement un régime fasciste, mais l’influence de plus en
plus grande de l’armée sur le gouvernement et sur l’empereur Hirohito amena le pays à
une politique expansionniste dans toute la sphère de l’Asie de l’Est et du Sud-Est.
Prenant, en 1931, le prétexte d’un affrontement d’importance négligeable avec les
troupes chinoises près de Moukden (aujourd’hui Shenyang), les armées nippones
envahirent toute la Mandchourie, le 18 septembre 1931, créant ainsi l’État-satellite du
Mandchoukouo.
En janvier 1932, le Japon conquit Shanghai et une partie du littoral,
puis, dans les années qui suivirent, étendit sa domination à toute la Chine du nord.
En
1937, lors d’une campagne d’une extrême violence, il chercha à s’emparer du reste de
la Chine, dont il soumit les régions conquises à un régime d’occupation
particulièrement sévère.
4- L’URSS STALINIENNE
En Russie, l’après Première Guerre mondiale fut également caractérisé par
l’avènement d’un nouveau régime politique, qui favorisa l’installation d’une dictature
(celle-ci ne reposait pas sur le fascisme, mais sur le communisme).
En effet, en février
1917, la révolution des Soviets obligea le tsar Nicolas II à abdiquer.
Puis, en octobre
1917, une nouvelle....
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