La défaite française en mai-juin 1940 - Appel aux Français, général de Gaulle, 18 juin 1940 (commentaire de texte)
Publié le 20/02/2012
Extrait du document
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive ? Non!
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France....
«
Les memes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir
un jour la victoire.
Car in France n'est pas seule! Elle n'est pas
seule! Elle n'est pas seule! Elle a un vaste Empire derriere elle.
Elle peut faire bloc avec ''Empire britannique qui tient la mer
et continue la lutte.
Elle peut, comme PAngleterre, utiliser
sans Hashes 'Immense industrie des fitats-Unis.
Cette guerre n'est pas limide an territoire malheureux de
notre pays.
Cette guerre n'est pas stanch& par la bataille de
France.
Cette guerre est une guerre mondisde.
Toutes les
fautes, sous les retards, toutes les souffrances, n'empachent pas
qu'il y a, dans Puuivers, sous les moyens pour ecraser un jour
nos ennemis.
Foudroyks aujourd'hui par la force meautique,
nous pourrons vaincre dans reveals par une form mkanique
supkrieure.
Le destin du monde eat hi.
Moi, g6neral de Gaulle, actuellement a Londres, j'invite les
officiers et les soldats francais...
j'invite les ingknieurs et
ouvriers spkialistes des industries d'armement qui se trouvent
en territoire britannique ou qui viendraient I s'y trouver, i se
mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, in flamme de in resistance francaise ne dolt
pas s'keindre et ne s'eteindra pas...
a.
Discours aux Francais du marechal Main, 20 jUll1 1940.
0 J'ai desnandi I nos adversaires de mettre fin aux hostilitks...
Tel psis cette decision, dure an cceur d'un soldat, pane que in
situation militaire l'imposait.
Nous esperions resister sus in
ligne de la Somme et de ''Aisne.
Le, genfral Weygand avait
regroupe nos forces.
Son nom seul presageeit in victoire.
Pourtant la ligne a cede et in pression ennemie a contraint nos
troupes d in retraite...
Cat echec vous a =psis.
Vous souvenant de 1914 et 1918,
vous en cherchez les raisons.
Je vale vous les dire.
Le t."' mai 1917, nous avions encore 3 280 000 hommes sex
annees, malgre trois ans de combats meurtriers.
A la veille de
la bataille actuelle, nous en avions goo 000 de moires (...)
L'ingrioriti de notre materiel a iti plus grande encore que
colic de nos effectifs.
L'aviation &a /piss.
a livre I un contra
six see combats.
Moires forts qu'il y a vingt-deux ens, nous
avions aussi moires d'amis.
Trop pen d'enfants, trop peu
d'armes, trop peu d'allies, voile les causes de notre &fake.
Nous tirerons in lecon des batailles perdues...
Apses la victoire
''esprit de jouissance l'a emporte sus l'esprit de sacrifice.
On a
revendique plus qu'on a servi.
On a voulu 6pargner ''effort';
on rencontre aujourd'hui le malheur.
J'ai rte avec vous dans
les jour glotieux.
Chef du gouvernement, je suis et je resterai
avec vous dans les joules sombres.
Soyez I mes c8t6s.
Le
combat reste le tame.
II s'agit de in France, de son sol, de see
file...
a.
Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle a un vaste Empire derrière elle.
Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.
Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour
nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique
supérieure.
Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français... j'invite les ingénieurs et ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit
pas s'éteindre et ne s'éteindra pas... ».
Discours aux Français du maréchal Pétain, 20
juin 1940.
« J'ai demandé à nos adversaires de mettre fin aux hostilités...
J'ai pris cette décision, dure au cœur d'un soldat, parce que la situation militaire l'imposait.
Nous espérions résister sur la ligne de la Somme et de l'Aisne. Le général Weygand avait regroupé nos forces. Son nom seul présageait la victoire.
Pourtant la ligne a cédé et la pression ennemie a contraint nos troupes à la retraite...
Cet échec vous a surpris. Vous souvenant de 1914 et 1918, vous en cherchez les raisons. Je vais vous les dire.
Le Ier mai 1917, nous avions encore 3 280 000 hommes aux
armées, malgré trois ans de combats meurtriers. A la veille de la bataille actuelle, nous en avions 500 000 de moins (...)
L'infériorité de notre matériel a été plus grande encore que celle de nos effectifs.
L'aviation française a livré à un contre six ses combats.
Moins forts qu'il y a vingt-deux ans, nous
avions aussi moins d'amis.
Trop peu d'enfants, trop peu d'armes, trop peu d'alliés, voilà les causes de notre défaite.
Nous tirerons là leçon des batailles perdues... Après la victoire l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a
revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort1;
on rencontre aujourd'hui le malheur. J'ai été avec vous dans
les jours glorieux.
Chef du gouvernement, je suis et je resterai
avec vous dans les jours sombres.
Soyez à mes côtés.
Le combat reste le même.
Il s'agit de la France, de son sol, de ses fils...
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