La défaite de la France en 1940
Publié le 16/01/2023
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LA DÉFAITE DE LA FRANCE EN 1940
Le 3 septembre 1940 débute la Seconde Guerre Mondiale, la France et le RoyaumeUni déclarent la guerre à l’Allemagne après que celle-ci se soit emparée de la Pologne.
C’est alors qu’entre septembre et mai 1940 se déroule ce que l’on appelle la Drôle de
Guerre, pendant laquelle la France et le Royaume-Uni décident d’entreprendre une stratégie
défensive face à l’ennemi.
Ils maintiennent leurs troupes le long de la frontière belge, mais
surtout derrière la ligne Maginot (d’importantes fortifications se situant à la frontière francoallemande, sur tout la frontière Est de la France), et décident de ne pas attaquer mais plutôt
d’attendre.
Pendant ces quelques mois rien ne se passe, jusqu’en mai 1940, où débute la
défaite rapide d’une des plus importantes puissances mondiale, la France, en seulement un
peu plus d’un mois.
Tout d’abord, le 10 mai 1940, l’Allemagne met fin à la “Drôle de Guerre”, lorsqu’elle
réalise une offensive à l’Ouest, attaquant la Belgique, les Pays-Bas, et Le Luxembourg.
C’est ensuite le 13 mai qu’elle envahit la France au Nord de la ligne Maginot, où étaient
campés les soldats.
La France s’étant concentrée sur cette ligne, leur principale tactique de
défense, est alors en mauvaise posture lorsque l’Allemagne réussit à la contourner et les
encercler en passant par les Ardennes, pourtant réputées infranchissables, notamment pour
des chars.
C’est ici que démarre le "Blitzkrieg" (guerre éclair), entre l’Allemagne et la France.
Durant près d’un mois, la France peine à faire preuve d’une stratégie de défense rapide et
efficace, face aux techniques modernes des allemands, bien qu’elle combatte de son mieux.
Les troupes françaises sont alors désarmées ou évacuées.
De plus, les prisonniers de
guerre français sont raflés et envoyés en Allemagne pendant les opérations militaires.
La France est alors submergée par la force mécanique, aérienne et terrestre de
l’Allemagne, et il existe des causes de cette infériorité militaire.
La première étant sa préparation tardive.
En effet, pendant l’entre-deux-guerre l’Allemagne a
concentré son économie sur l’armement, et s’est préparée plusieurs années en avance pour
une guerre prochaine, puisqu’elle la voulait.
Au contraire, la France étant un pays pacifiste
s'est ainsi préparée plus tardivement militairement.
L’Allemagne a alors l'avantage
stratégique de l’offensive.
Ensuite, la principale cause reste l’aspect tactique.
En effet, bien que la France possédait
autant de matériel que les allemands, et de qualité, comme certains des chars les plus
puissants du monde, l'État major n’a pas su s’en servir, et c’est la mauvaise tactique de la
France qui a mené à sa perte.
Celui-ci est incapable de s’adapter aux nouvelles formes de
la guerre, et est concentré sur les enseignements tirés de la Première Guerre Mondiale.
Notamment, pour ce qui est des blindés, pour eux seulement un élément
d’accompagnement et de soutien de l’infanterie.
Alors que l’Allemagne sait s’y prendre.
La seule infériorité de matériel repose sur l'insuffisance de l'aviation de bombardement.
C’est pour ces raisons que l’Allemagne réussit à enfoncer les lignes françaises, et ne
cesse d’avancer dans le pays.
En seulement un mois, la moitié Nord est alors envahie par
les troupes allemandes.
C’est pourquoi le 10 juin 1940, le gouvernement Reynaud (Paul
Reynaud étant chef du gouvernement à cette date) quitte Paris et s’installe à Bordeaux.
Cette arrivée des allemands nazis a déclenché une panique des civils, entraînant ce
que l’on appelle l’exode.
Ceci désigne la fuite massive de français sur les routes (mais aussi
de belges) lors de l’avancée des troupes allemandes.
8 à 10 millions de français affolés
fuient le Nord (comme la région parisienne), jusqu’au Sud du pays, en seulement quelques
semaines.
C’est ensuite le 14 juin que les allemands gagnent Paris, qui est ainsi livré sans combat, et
défilent sur les Champs Elysées.
Suite à cette défaite, le gouvernement est alors divisé en deux parties avec deux
opinions opposées sur la suite des évènements: doit-on arrêter ou continuer la guerre ?
D’un côté Paul Reynaud et le général De Gaulle (sous-secrétaire d’Etat dans le
gouvernement de Reynaud) désirent que la France continue le combat, avec les forces
françaises qui se repliaient en Afrique du Nord.
De l’autre côté, le maréchal Pétain, alors
vice-président du....
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- PETAIN Philippe (1856-1951) Maréchal de France, chef de l'Etat français (1940-1944) Né dans une modeste famille de paysans, après des études à Saint-Cyr, dont il sort en 1878, il enseigne à l'Ecole de guerre de 1901 à 191O.