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La décolonisation du continent africain de 1945 à 1975 (Histoire)

Publié le 12/05/2011

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CONSEILS DE RÉDACTION

Voilà un beau sujet de synthèse mais quel plan choisir? On écartera le plan géographique (I Décolonisation du Maghreb, II Décolonisation de l'Afrique noire : anglophone, francophone, belge, portugaise, III Problèmes de l'Afrique du Sud) car ce plan manque d'imagination. On écartera également, pour les mêmes raisons, un plan ne tenant compte que des métropoles (I La décolonisation anglaise, II française, III Les autres décolonisateurs : belge, portugaise, espagnole). On choisira entre :

A Un plan chronologique, prenant en compte les différentes vagues de décolonisation

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« 1 La France abandonne, de mauvais gré, ses protectorats maghrébins et elle accorde l'indépendance au Maroc et àla Tunisie en 1956, après de longues hésitations (déportation du sultan marocain Mohammed ben Youssef àMadagascar et emprisonnement du nationaliste tunisien Bourguiba, chef du Néo Destour).2 Les colonies d'Afrique noire accèdent, sans heurt, à l'indépendance.

Déjà, en 1956, la loi « cadre » Defferreaccordait un véritable pouvoir législatif à des assemblées élues.

En 1958, de Gaulle, élaborant la constitution de la V'République y prévoit la libre détermination des territoires africains.

Tous, sauf la Guinée, acceptent une souverainetélimitée, compensée par l'aide économique de la France, dans le cadre d'une « communauté », mais ils acquièrentfinalement l'indépendance en 1960 (Cameroun, Togo, Sénégal, Mali, Côte d'Ivoire, Benin) et en 1977 (Djibouti) touten signant des accords de coopération avec la France.3 La guerre d'Algérie.

Peuplée de 8 millions de musulmans et d'un million de Français européens, elle n'a jamaisconstitué une nation et elle fait partie du territoire national.

Mais la révolte éclate en 1954 et la guerre de partisansqui s'y développe conduit le gouvernement socialiste de Guy Mollet à envoyer le contingent combattre.

L'arméedevient peu à peu le véritable pouvoir et c'est son chef, le général Salan, qui provoque l'arrivée de de Gaulle à latête du gouvernement.

Mais le conflit s'enlise et de Gaulle se rallie à une solution négociée qui aboutit àl'indépendance (1962 : accords d'Évian). III Les indépendances refusées (par le Portugal) 1 Le Portugal du dictateur Salazar a refusé la décolonisation et s'est épuisé dans sa lutte contre les maquisrévolutionnaires.Quand la junte militaire progressiste a pris le pouvoir en mai 1974, elle a concédé l'indépendance à la Guinée-Bissau,aux îles du Cap-Vert, au Mozambique et à l'Angola.2 Mais l'Angola a suivi une évolution particulière.

Trois mouvements nationalistes s'y disputaient le pouvoir : le FNLA,l'UNITA et le MPLA (soutenu par l'Union soviétique).

En 1975, l'URSS intervenait indirectement avec le débarquementde 30 000 Cubains dotés d'armes soviétiques qui imposèrent la victoire du MPLA.

Mais la guérilla menée par l'UNITAcontinue.3 Le maintien de la domination blanche en Afrique du Sud.

L'Afrique du Sud connaît une situation unique au monde :« l'apartheid », c'est-à-dire le développement séparé des Blancs et des Noirs.

Des réserves noires ont été crééessur 13 % du territoire.

Ce sont des États juridiquement indépendants : leurs habitants sont donc des étrangers enAfrique du Sud et ils ne peuvent se déplacer comme ils veulent.

L'Afrique du Sud contrôle également la Namibie(Sud-Ouest africain allemand) que la SDN lui a confiée en 1919.

Elle y combat le SWAPO, mouvement de libérationsoutenu par l'Angola pro-soviétique.. »

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