La décolonisation dans le monde après 1945 (Histoire)
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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sympathie et le soutien de partis, de journaux ou d'individus isolés (cf.
les « porteurs de valises » du FLN).— Une victoire militaire définitive est cependant exclue (Dien Bien Phu est une exception).
Les indépendantistescherchent à imposer une solution politique négociée.
Ils comptent sur l'aide internationale et surtout sur la lassitudedes opinions publiques métropolitaines.
Pour atteindre leur objectif ils disposent d'un atout majeur : le temps.
4 Une propagation d'Est en Ouest
Les pays asiatiques : les premiers indépendants
— Les nations et les cultures y sont très anciennes.— La défaite des « blancs » en 1942, a sensiblement ébranlé leur prestige et les Japonais, durant leur occupation,ont favorisé le nationalisme anti-européen.— L'éloignement rend difficile la répression des forces coloniales.— À partir de 1949, la Chine, proche, encourage et soutient les indépendantistes (notamment en Indochine).
Les pays arabes s'émancipent dans les années cinquante
— La ferveur religieuse de l'Islam mobilise les masses : la lutte pour l'émancipation peut être assimilée à une « guerresainte ».— La solidarité des peuples arabes est soudée par la lutte commune contre Israël.— Nasser devient le chef charismatique qui enflamme la « nation arabe ».
La décolonisation est plus tardive en Afrique noire
— La culture européenne s'est plus facilement imposée dans un continent où ne préexistaient pas de véritablescultures nationales.— Les rivalités tribales traditionnelles y freinent l'éclosion des sentiments nationaux.— Mais, dans les années 1960, l'Afrique bénéficie de la lassitude des puissances coloniales.
B UN NOUVEAU CONTEXTE MONDIAL
Les nouveaux Grands, adversaires du colonialisme
L'URSS au nom de la lutte anti-impérialiste
— Le colonialisme n'est pour l'URSS qu'une forme de l'exploitation de l'homme par l'homme.— Les forces nationalistes anticolonialistes, même dirigées par des « bourgeois », font donc partie du camp anti-impérialiste qu'elle dirige.— L'indépendance nationale lui paraît constituer une étape précédant la révolution sociale marxiste qu'ellepréconise.
Les États-Unis au nom du « monde libre »
— Ancienne colonie britannique, les États-Unis sont anticolonialistes par principe.— Ils comptent sur les bourgeoisies locales pour maintenir leur pays dans le camp occidental après l'indépendance.— Ils font pression sur leurs alliés occidentaux pour les inciter à décoloniser.
Mais ils acceptent que l'indépendancesoit retardée si elle risque de profiter aux communistes (cf Indochine).
La pression du Tiers Monde
La Conférence de Bandoeng (1955)
— Elle dresse un réquisitoire contre le colonialisme.— Elle affirme la solidarité anti-colonialiste de tous les pays du Tiers Monde.
Le rôle croissant du Tiers Monde à l'ONU
— Le principe du droit de tout peuple à l'indépendance est inscrit dans la Charte des Nations Unies.— La pression des pays du Tiers Monde à l'ONU s'accentue à mesure de l'admission des pays qui ont accédé àl'indépendance.
Cette majorité tiers-mondiste s'affirme surtout dans les années soixante après l'admission desnombreux petits pays africains.— L'indépendance immédiate pour les peuples encore soumis à la tutelle coloniale est exigée par la « déclarationanti-colonialiste » de l'Assemblée générale, en 1960.
C LA RÉSIGNATION PROGRESSIVE DES PUISSANCES COLONIALES
Des politiques coloniales différentes
L'Angleterre fait preuve de souplesse réaliste.
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