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La croissance économique dans le monde dans années cinquante à la veille de la crise des années soixante dix (aspects, facteurs, limites)

Publié le 25/06/2012

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2. Le nécolonialisme, c'est-à-dire l'exploitation des richesses des PVD ou de leurs avantages« (main d'oeuvre nombreuse, docile; dictatures« sûres« ... ) par des firmes multinationales au service de la puissance des entreprises et, par conséquent, aussi des salariés du monde capitaliste développé. Il s'appuie sur une bourgeoisie locale qui profite elle aussi de cette situation et s'enrichit.

3. L'aide au développement multilatérale (par la Banque Monçliale par exemple), ou bilatérale (par le biais de contrats de coopération entre Etats: ex: Algérie, URSS ou France-Côte d'Ivoire ... ) a financé nombre de projets de développement économique accroissant ainsi le PNB mais aussi, Je plus souvent, l'endettement.

« croissance,., persuadés que ce mouvement est irréversible.

Les entreprises se transforment et un nouveau capitalisme apparaît.

Cette croissance n'est pourtant pas tout à fait régulière, ni également ressentie.

2.

Les pays socialistes industrialisés connaissent, eux aussi une réelle expansion après 1945.

Le taux moyen de croissance annuelle de l'économie soviétique qui est de 7 à 8% entre 1951 e_t 1967 est inférieur à celui du Japon mais supérieur à celui de la France et des Etats-Unis.

L'économie de marché n'existant pas par définition, il ne peut y avoir ni crise, ni récession, ni chômage, J'expansion se doit donc d'être continue et durable.

L'avance prise par l'URSS dans la conquête spatiale symbolise cette croissance.

Celle-ci fait l'objet, plus encore que dans les pays capitalistes, d'une véritable mystique : chaque progrès du taux de croissance est célébré comme une victoire.

chaque gain de productivité fait l'objet d'une propagande triomphale.

Le modèle stalinien de développement élaboré en 1928 en URSS s'étend dans les pays de l'Est après 1945 et il permet un décollage rapide mais tous les pays de la sphère socialiste ne se développent pas au même rythme.

3.

Des ralentissements de la croissance.

Dans les pays capitalistes, des à-coups, des récessions rythment l'expansion tous les quatre, cinq ans (1952/54 -1957/58 -1967 -1970) et se traduisent par une augmentation,du chômage et par une baisse des prix de gros.

Elles sont plus nombreuses aux Etats-Unis et en Grande Bretagne qu'en France ou en RFA.

elles sont décalées dans le temps, il n'y a donc pas de phénomène cumulatif qui aurait pu déboucher sur une véritable crise.

En URSS, le taux de croissance annuel tend à baisser tout au long de la période (de 10% après 1945 à 5% en 1975).

B · UNE CONSOMMATION DE MASSE 1.

La croissance industrielle diffuse la production de biens durables: appareils de télévision, automobiles, électroménager ...

Le progrès technique accroit constamme!)t les besoins en énergie: la demande augmente à un rythme de 2,5 à 3% aux Etats-Unis et de 3 à 4% en Europe occidentale, plus de services et plus de biens nationaux ou étrangers sont mis à la portée de beaucoup grâce au développement du commerce mondial et à J'ouverture de larges zones de marchés.

La consommation électrique double tous les dix ans témoignant de l'élévation du niveau de vie (en France le niveau de vie double tous les dix ans de 1946 à 1973).

2.

Des mutations sociales profondes et spectaculaires résultent des transforma­ tions économiques et de l'augmentation du pouvoir d'achat.

Le secteur primaire décline, le secteur industriel augmente très faiblement.

Le tertiaire se gonfle des métiers de la santé, de l'éducation, des banques, du commerce, des agences de voyage ...

Cette tertiarisation s'accompagne, surtout à partir de 1968, du développement du travail féminin qui modifie la place et la fonction de la femme au sein de la famille et de la société.

Une population plus nombreuse, plus jeune, plus urbaine, plsu instruite, plus riche dans laquelle les classes moyennes dominent, tranforment le cadre de vie (urbanisation) et le mode de vie (société de consommation et de loisirs).

3.

À l'Est, la population dans son ensemble a vu ses conditions de vie s'améliorer par rapport à la période de l'immédiat après guerre (logement, équipements sociaux ...

).

Les salaires augmentent mais aussi les retraites et les pensions alors que les conditions de travail s'améliorent.. »

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