La crise économique de Rome au IIIème siècle après Jésus Christ

« spécialisation dans les provinces et de grandes infrastructures qui se développent.

Durant cette période la croissance économique est nettement supérieure à lacroissance de la population.

Rome possède un système autosuffisant qui fonctionne.Fin des conquêtes : Déclin de l'empirePlusieurs facteurs sont à l'origine de la crise romaine seulement l'arrêt des conquêtes et la pacification par Tibere puis Hadrien est le principal.En effet la fin des conquêtes signifie la fin de l'entrée d'or sur la cité ce qui entraine une crise monétaire et la raréfaction puis la disparition des esclaves ce qui détruitl'équilibre de la société. Crise monétaire au niveau de la cité[Feriel] Le Sénat tente de mettre en circulation des pièces d'un alliage de métaux mauvais qui sont refusées par le public.La crise monétaire à l'internationalLa crise monétaire se traduit par une diminution de la circulation de monnaie métallique.

La balance commerciale romaine étant largement déficitaire avec lesprovinces et l'Asie, la sortie d'or que les échanges impliquent accentue la diminution du stock d'or et contraint les romains à ralentir voire à cesser les échangescommerciaux.

D'une économie dynamique où il existait une forte mobilité des facteurs de production et des biens de consommation, Rome passe à une économiestatique ou il n'y a quasiment plus d'échange avec les pays extérieurs.

Les seuls échanges qui perdurent sont des échanges unilatéraux vers Rome qui prélève desimpôts ou se sert directement sur les provinces alors que l'ordre ne règne plus.

Les provinces ne voient dès lors plus l'intérêt d'un Etat centralisé et c'est le début dumorcèlement de l'Empire Romain.Conséquences économiques de la raréfaction de la main d'œuvre.La fin des conquêtes implique la fin de l'abondance des esclaves.

Cela nuit considérablement à l'économie et au dynamisme économique Romain.

Ce sont eux quieffectuaient toutes les taches manuelles allant du labourage, au commerce et à l'artisanat.

Sans eux la croissance économique se ralentie puis cesse.

La disparition del'esclavage est accentuée par la montée du christianisme qui impose de nouvelles valeurs.Paradoxalement la fin de l'esclavage ne se traduit pas par une croissance du modèle salarial.

Cela peut s'expliquer par la haine des travaux manuels mais aussi du faitdu ralentissement économique qui signifie la diminution du coût du facteur travail, et donc la disparition des quelques modèles de salariat.Réaction du Sénat aggravation de la crise et accélération du déclin:A Rome, alors que les recettes diminuent les dépensent publiques augmentent avec la distribution gratuite de pain et de jeux à de plus en plus de citoyens pauvres etavec le financement l'armée affaiblie.

Le Sénat doit trouver une nouvelle façon d'augmenter ses recettes alors que la monnaie ne circule plus et que la production estau plus bas.Les sénateurs prélèvent dès lors les impôts en nature et cela conduit à une économie de troc.En parallèle, puisque les grands propriétaires, majoritaires au Sénat, sont exonérés de toutes taxes, le Sénat taxe les petites exploitations restantes.

Cela contribue àleur disparition, à l'augmentation des inégalités sociale et renforcent le phénomène de concentration des terres et donc diminue la production.Pour pallier à la carence de production le Sénat impose en 332 un système de corporation de métiers, puis des monopoles d'Etat et le colonat qui est un système où lecultivateur perçoit une parcelle de terre en échange d'une redevance, système qui va perdurer au Moyen Age.

Cela a pour conséquence la fin totale de la mobilité desfacteurs de production et à la disparition des échanges.

L'économie romaine devient figée alors qu'elle était un siècle plus tôt au plus haut de son dynamisme. BibliographieP.

Brezbackh Histoire de l'économie des origines à la mondialisationClaude Nicolet Les Gracques Crise agraire à la révolution de RomeJ.

Brasseul Petite histoire des faits économiquesF.Mazerolle Histoire des faits et des idées économiquesMax Weber Economie et société dans l'antiquité. »