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La Crise de la démocratie de 1918 à 1945 (France, Allemagne, Russie, Etats-Unis)

Publié le 02/09/2011

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Les erreurs commises lors du traité de Versailles par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, l'avènement du communisme en URSS et la grande crise économique consécutive au krach boursier de 1929 mirent sérieusement en péril les démocraties entre 1918 et 1945.

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« En réaction , ces derniers renforcèrent l'em­ prise du parti sur les soviets.

Sous l'impulsion de Lénine et de Trotsky, créateur de l'Armée rouge en 1918 , ils parvinrent à triompher définitivement des" Blancs » en 1922, à la suite d'une guerre civile très meurtrière (19 17-1 922).

D'abord dirigée par Lénine (1870-1924), l'Union soviétique passa sous l'autorité de Staline à la mort de la figure charismatique du chef de la révolution d'Oc tobre.

Staline écarta toute opposi­ tion à son pouvoir personnel (éviction de Trotsky, procès de Zinoviev et de Kamenev) et prôna une politique d 'édification du socialisme «dans un seul pays ».

Il lança l'URSS à marche forcée dans un vaste programme d'industrialisation lourde (premier plan quinquennal, 1928- 1933).

Il s'a tta­ cha ensuite à faire reconnaître internationalement l'existence et la légitimité de l'URSS (adhésion à la Société des Nations en septembre 1934).

Le 23 août 1939 , Staline signa avec Adolf Hitler, le chan­ celier du Ill" Reich allemand, le pacte germano­ soviétique, traité de défense mutuelle comportant une clause secrète qui prévoyait le démembre­ ment et le partage "équitable '' de la Pologne entre les deux signataires.

La crise économique Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'en­ semble des pays eyropéens (à l'exception de l'Allemagne) et les Etats-Unis reconvertirent avec bonheur leur appareil de production, hier encore tourné vers la fabrication d'armes et de matériels militaires.

Une décennie de relative prospérité économique s'ensuivit, alimentée par la fabu­ leuse vitalité économique des États-Unis, «créan­ ciers de la guerre••, dont toute !:éco nomie reposait sur le crédit.

Toutefois, aux Etats-Unis, la surproduction industrielle menaçait et la spécula­ tion boursière atteignait des records , les courtiers de Wall Street n'exigeant fréquemment que 10% du prix des actions lors de ventes massives à cré­ dit.

Or, celles-ci étaient nettement surcotées par rapport à leur valeur réelle, la production indus- ~ Le président américain Franklin D.

Roosevelt et le Premier Ministre britannique Winston Churchill se rencontrèrent en août 1941 pour signer la charte de l'Atlantique.

trielle croissant deux fois moins vite que l'indice du prix des actions cotées à la bours e de New York.

En 1929, alors que les co urs n'ava ient jamais été aussi élevés (ils avaient triplé en un an), la publication de la baiss e de l'indice des bénéfices indu striels suscita un mouvement de vente de titres de la part des gros porteurs («prise de bénéfices ••) qui, le 24 octobre 1929, dégénéra en panique puis en un véritable "krach''· Des mil­ liers de petits actionnaires se trouv èrent ruinés, et la panique s 'étendit à l'ensembl e de la popula­ tion, qui opéra un retrait massif d'argent aux gui­ chets des banques , causant ainsi la fermeture de certains établissements incapables de payer.

Les entreprises de crédit cessèrent ensuite de prêter aux entreprises, dont un grand nombre furent • Les seuls pays au monde qui demeurèrent des démocraties de manière ininterrompue au cours de l'histoire depuis l'i nstaur ation de ce régime sont: -en Europe: la Grande-Bretagne , la Finland e.

la République d'Irlande, la Suède et la Suisse; - en Amérique: le Canada, la Colombie , le Costa-Rica, les États-Unis et l'Uruguay; -en Océanie: l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

• Au plus fort de la grande crise économique des années 1930, le taux de chômage attei­ gnit des sommets effrayants: GrancJe.Bret81!Jle et Belgique: 23% 24% Clll!li~IRI: 27". »

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