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La crise de Cuba et les Etats-Unis

Publié le 21/02/2013

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Pour les États-Unis il s'agit d'une provocation: pour la première fois des missiles communistes peuvent être lancés depuis la zone d'influence américaine, à seulement 150 km de la Floride. Kennedy décide un blocus de Cuba, une « quarantaine « afin d'empêcher les cargos soviétiques d'apporter les têtes nucléaires. Moscou parle d'un acte pouvant conduire au « déclenchement de la guerre mondiale thermonucléaire«. Kennedy maintient son exigence du démantèlement des bases de lancement de missiles contre une levée du blocus.

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« 1 LA CRISE! Le 14 octobre 1962, un avion U2 américain révèle la présence sur le sol cubain de rampes de lancement de missiles balistiques à portée du territoire américain.

®L'épreuve de force Pour les États-Unis il s'agit d'une provocation: pour la première fois des missiles com­ munistes peuvent être lancés depuis la zone d'influence américaine, à seulement 150 km de la Floride.

Kennedy décide un blocus de Cuba, une « quarantaine » afin d'empêcher les cargos soviétiques d'apporter les têtes nucléaires.

Moscou parle d'un acte pouvant conduire au « déclenchement de la guerre mondiale thermonucléaire».

Kennedy maintient son exi­ gence du démantèlement des bases de lancement de missiles contre une levée du blocus.

La tension est à son comble quand le 27 octobre 1962 un avion U2 est abattu au-dessus de Cuba.

Pendant une semaine, le monde frôle l'apocalypse.

40 000 marines sont prêts à enva­ hir Cuba.

r.épreuve de force entre les deux supergrands est engagée.

® Les négociations Soucieux de fàire reculer les Soviétiques sans déclencher un conflit nucléaire, Kennedy prend soin de laisser à Khrouchtchev la possibilité de battre en retraite sans perdre la face.

La détente s'amorce lorsque Khrouchtchev accepte dans une négociation secrète de démonter les fusées si le blocus est levé et que les États-Unis promettent de ne pas envahir Cuba.

Dans l'accord soviéto-américain, les Soviétiques s'engagent à retirer leurs fusées sous le contrôle de l'ONU et les Américains à ne pas occuper Cuba ainsi qu'à démanteler leur base de missiles en Turquie.

Cependant, les États-Unis maintiennent un embargo com­ mercial sur Cuba confirmé en 1996 par la loi Helms-Burton.

1 LES CONSÉQUENCES l Cette crise fixe les règles d'une diplomatie de la dissuasion.

Seule une menace contre les intérêts de l'un des deux blocs pourrait justifier l'usage de l'arme nucléaire.

Les États­ Unis et l'URSS en tirent les leçons: toute confrontation directe est désormais proscrite.

En ce sens, Kennedy déclare : « Au lieu de distribuer le blâme et de pointer le doigt du juge­ ment, nous devrions essayer de développer une communauté d'intérêts avec l'Union sovié­ tique.

» Il en résulte l'installation d'un téléphone rouge entre la Maison Blanche et le Kremlin (31 aoftt 1963) permettant de communiquer rapidement, pour résoudre des conflits à venir.

Des négociations sur l'interdiction des essais nucléaires dans l'atmosphère sont également prévues.

La crise des missiles de Cuba ne signifie pas pour autant l'arrêt des hostilités entre les deux blocs, mais plutôt l'avènement de la « coexistence pacifique ».

Cette crise a paradoxa­ lement favorisé le processus de détente en montrant ce que pouvait être une situation de « terreur nucléaire ».

Chacun des deux camps va désormais tout faire pour ne jamais revenir à cette période.

Cette tension extrême de la menace nucléaire a évité le passage de la guerre froide à « un conflit suicidaire à l'échelle planétaire ».. »

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