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La cour au temps de François 1er

Publié le 27/02/2008

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Le plus grand souverain de la Renaissance française marqua son époque et la vie de la cour, de son amour des arts et des lettres. Il transmit à son successeur, Henri II, un royaume intact, embelli par les travaux de nombreux artistes et architectes étrangers. L'épicurien. François Ier avait le profil du prince à l'italienne, comme l'avait été Laurent de Médicis. Surtout, il sut revivifier les traditions culturelles françaises en y greffant des apports italiens. Cultivé, ami des arts, il exerça une grande influence sur la société de son temps. Plus épicurien que libertin, il se plaisait à vivre dans le raffinement et en brillante société, entouré de jolies femmes et de joyeux compères, qu'il aimait retrouver le soir, au bal ou à la mascarade. Il fut secondé dans sa tâche par une mère savante et spirituelle, Louise de Savoie, et par sa soeur Marguerite. Sous leur influence, la cour connut un faste qu'elle ne retrouva qu'au Grand Siècle. La noblesse, jusque-là attachée à ses terres, se pressait dans l'entourage du roi, attirée par des présents et des pensions. La cour formait alors un monde clos où les intrigues et l'influence des femmes jouaient un rôle déterminant.
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« 0 ] "- Un repas à la table de François 1er Il fait bon vivre dans les châteaux de François le'.

À Blois comme à Amboise, au nouveau palais de Fontainebleau comme au château de Chambord encore en pleins travaux, harmonie et art de vivre sont les maîtres mots.

Dans un décor somptueux enrichi d'œuvres d'art italiennes, au milieu des conversations aussi animées qu'éclairées, le repas du roi est un régal de gastronomie raffinée doublé d'un moment de faste organisé où chaque détail contribue à la perfection.

A quelle heure dîne le roi (( aujourd'hui ?» C'est la question rituelle quotidien­ ne.

Car les journées royales sont réglées avec précision.

Après le lever royal, la messe doit avoir lieu au plus tard à 10 heures.

En cuisine, les ordres sont donnés pour la préparation du déjeuner qui se déroule généralement au­ tour de midi.

François 1"' , pre­ mier souverain français à avoir instauré la vie de cour, tient à ce que tous, nobles dames , princes et seigneurs l'accompagnent à la chapelle .

Il les invite ensuite à le suivre pour une promenade dans la galerie et le jardin.

Là , les courtisans s'égaillent joyeu­ sement en devisant des mé­ rites comparés des peintres italiens, Léonard de Vinci , Ti­ tien ou Rosso .

Suivi de sa cour, Sa Majesté se dirige vers la grande salle où le repas va être servi.

Le sol a été recouvert d'herbes odoriférantes.

François le ' pré­ side.

Les autres convives se sont installés à la place assi­ gnée à leur rang.

Précédé de l'huissier de salle et des offi­ ciers serveurs, «l'écuyer tran­ chant » apporte le couvert et la «nef» , une vasque d'orfè­ vrerie contenant les couteaux.

Puis c'est l'arrivée des viandes, apportées par le maître d'hôtel, suivi par l'offi ­ cier chargé du pain .

Les viandes sont toujours somp­ tueuses.

Pièces de venaison, rôtis énormes, morceaux de bœuf dans leur bouillon et avec leurs légumes, volailles dorées, hachis, pâtés crous-. »

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