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La conférence de Durban : Enjeux et conclusion

Publié le 13/02/2012

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Cette conférence climatique de Durban laisse donc derrière elle un sentiment d’incertitude, certains en font un échec, d’autres un succès. Elle résulte sur peu de décisions concrètes mais quelques intentions, intentions qu’il faudra mettre en pratique car la situation climatique s’aggrave. D’un autre côté, elle a permis de mettre en exergue le rôle limité de l’écologie au sein du débat politique. L’écologie est passée en second en plan par rapport aux enjeux économiques. On peut s’interroger sur la comptabilité de l’écologie avec la politique. Alors que beaucoup s’inquiètent de l’avenir de l’Humanité face au réchauffement climatique, on peut se demander si l’écologie sera l’enjeu du débat politico-social dans les années à venir ou si elle n’est que le résultat que d’un opportunisme politique ? 

« Cela dit, cela n’a pas empêché les critiques de pleuvoir après la publication de l’accord.

Les organisations écologistes décrivent un échec et dénoncent un accord minimaliste pour plusieurs raisons.

Le premier aspect critiqué est l’ absence de contraintes légales, la ratification ne fut pas obligatoire, l’accord n’est selon eux qu’une sorte de déclaration d’intention vaine.

La seconde critique concerne les engagements pour la lutte contre le réchauffement climatique, l’objectif des 2° est revu à la hausse et une hausse de 4° est envisagée.

Enfin, le Japon, la Russie, et surtout le Canada, pourtant pays très pollueurs, ont déc laré qu’ils ne comptaient pas participer à la suite des résolutions de l’accord, le Canada annonçant même sa sortie du protocole de Kyoto et qualifiant son adhésion au protocole d’ « erreur ».

En parallèle à ces critiques, les autorités des pays participants et de hauts responsables politiques ont salué cet accord, se déclarant satisfait de cet accord.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki -moon l’a qualifié d’"accord significatif".

Selon Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention -cadre de s Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), il s’agit "un accord historique qui aborde l'ensemble des questions importantes".

Côté américain, Todd Sten l’émissaire diligenté à la conférence déclara que "c'est la première fois que l'on va voi r des pays en développement accepter d'être tenus par un accord légal sur le climat" .

Du côté chinois, le chef de la délégation chinoise, Xie Zhenhua, a estimé que "la conférence a amené à des décisions sur les arrangements de la seconde période de mise e n application du Protocole de Kyoto, qui constitue la question la plus préoccupante pour les pays en développement" .

Concernant l’Union Européenne , Connie Hedeegard, commissaire européenne pour le climat, s’est dite satisfaite en déclarant « nous l’avons fait [ndlr : accord plus ambitieux que celui de Cancun et Copenhague]).

Enfin concer nant les responsables français, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, s’est mo ntré moins optimiste en disant :"ne soyons pas naïfs, ce sont de tous petits pas, mais c'est la preuve que l'on peut avancer ".

Mr Sarkozy, lui, n’a pas réagi, étant préoccupé par la crise de l’euro.

Cette conférence climatique de Dur ban laisse donc derrière elle un sentiment d’ incertitude , certains en font un échec, d’autres un succès .

Elle résulte sur peu de décisions concrètes mais quelques intentions, intentions qu’il faudra mettre en pratique car la situation climatique s’aggrave.

D’un autre côté, elle a permis de mettre en exergue le rôle limité de l’écologie au sein du débat politique.

L’écologie est passée en second en plan par rapport aux enjeux économiques.

On peut s’interroger sur la comptabilité de l’écologie avec la politique.

Alors que beaucoup s’inquiètent de l’avenir de l’Humanité face au réchauffement climatique, on peut se demander si l’écologie sera l’enjeu du débat politico - social dans les années à venir ou si elle n’est que le résultat que d’un opportunisme politique ?. »

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