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La civilisation européenne à l'époque napoléonienne - Influence française et sentiments nationaux

Publié le 27/06/2012

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En Grèce la situation se présentait de façon tout à fait différente. Il y avait dans les montagnes des hommes toujours prêts à faire le coup de feu contre les Turcs. Mais le peuple grec. répandu sur tout le pourtour de l'Archipel, comprenait aussi d'autres éléments qui tenaient une place importante dans l'empire. Le patriarche de Constantinople et tout le haut clergé des Balkans étaient Grecs.

« 192 1 Les Révolutions d'officier, rarmée française était un exemple d'égalité sociale.

Convaincu que tous les hommes sont semblables les uns aux autres, Napoléon pensait pouvoir imposer sans difficultés le même régime aux Français, aux Allemands, aux Italiens, aux Espagnols, aux Polonais.

Il rêvait de faire de Paris la capitale non seulement politique, mais intellectuelle et artistique de l'Europe.

C'est pourquoi, il y .faisait transporter les chefs-d'œu­ vre des musées étrangers.

Le français.

seule langue employée dans la haute administration et les hauts grades de l'armée, s'imposerait petit à petit à tous les hommes cultivés.

Ainsi se créerait une civilisation nouvelle, marquée par J'adoption dans toute J'Europe des Principes de 1789.

Si les Français repro­ chaient à Napoléon son despotisme, à l'étranger les hommes d'Ancien Régime voyaient au contraire en lui le soldat de la Révolution et le chancelier autrichien Metternich le traitait de «Robespierre à cheval», Succès et échecs de l'unification politique et sociale Les États où l'assimilation fut la moins incomplète furent les royaumes de Westphalie, d'Italie et de Naples.

Le Code civil et le régime administratif français y furent introduits et en général appliqués.

En revanche dans le grand-duché de Varsovie.

l'aris­ tocratie et le clergé étaient si puissants que Napoléon n'osa ni supprimer les droits féodaux et la dîme, ni séculariser les biens du clergé, ni enlever aux prêtres la tenue de l'état civil, ni même imposer en faveur des juifs l'égalité devant la loi.

Dans les vieux États de l'Allemagne (royaume de Bavière, de Wurtemberg, de Saxe, grand-duché de Bade) les souverains réformèrent le gouvernement et l'administration en prenant modèle sur le régime françajs.

Ils y trouvaient l'avantage de fortifier considérablement leur autorité et surtout d'unifier les territoires, souvent d'origine et de traditions très diverses, que la faveur de Napoléon leur avait permis d'annexer.

En re­ vanche, les transformations sociales furent en général peu im­ portantes, parce qu'ils se refusèrent à abaisser l'aristocratie.

Cependant, en Bavière, le gouvernement supprima les ordres privilégiés, le servage, la vénalité des offices: il établit l'égalité civile, sécularisa les biens des couvents, accorda la tolérance. »

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