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La civilisation européenne à l'époque napoléonienne

Publié le 28/06/2012

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Le sultan Mahmoud s'était attaqué au pacha rebelle d'Épire,
Ali de Janina. Ali appela les Grecs à son aide. Au début de
l'année 1821, les montagnards de la Morée prirent les armes,
tandis qu'Ypsilanti essayait de soulever les provinces roumaines.
Le coup de main d'Ypsilanti échoua. Mais en Morée
les insurgés proclamèrent, dès 1822, l'indépendance de la
Grèce.

« 200 1 Les Révolutions début du XIXe, les grands philosophes allemands, Kant, Fichte, Schelling, Hegel, étaient spiritualistes.

En France la réaction contre les Idéologues fut menée par un amateur, Maine de Biran et par un professeur de philosophie à la Sor­ bonne, Royer-Collard.

Le catholicisme, en progrès depuis le 9 Thermidor.

présenta à l'époque de Napoléon un caractère nouveau.

Des épreuves qu'elle avait subies, la Papauté sortit fortifiée.

Au lendemain de la signature du Concordat, on vit Pie VII exiger, pour des raisons politiques, la démission de tous les prélats français, alors que la tradition n'avait jamais reconnu au Saint-Siège un droit pareil.

D'autre part.

le même Pie VII fut soutenu par tous les évêques de France dans le conflit qui l'opposait à Napoléon.

En même temps apparaissait dans les masses, à la suite de la déportation de Pie VI.

puis de Pie VII, un sentiment nouveau, celui de la dévotion au Pape.

La doctrine ultramontaine, qui affirme la toute puissance du pape dans l'Église, gagna ainsi du terrain en France.

Dans les dernières années de l'Empire, un prêtre breton La Mennais et un gentilhomme savoyard, ambassadeur du roi de Sardaigne en Russie, Joseph de Maistre, travaillaient à des ouvrages destinés à ruiner le gallicanisme.

La victoire de l'ultramontanisme sur le gallicanisme sera l'un des faits /es plus importants de l'histoire du catholicisme au XIXe siècle.

Les idées politiques Si le programme de la Révolution était battu en brèche dans le domaine religieux, il l'était aussi dans le domaine politique.

Beaucoup d'émigrés rentrés rejetaient les Principes de 1789 et restaient fidèles aux doctrines de la Contre-Révolution expo­ sées par l'Anglais Burke dès 1790, par le vicomte de Bonald et par Joseph de Maistre en 1796.

Leur mot d'ordre était : rejet de l'individualisme, rejet de la souveraineté de la nation, refus d'accepter une constitution écrite.

réhabilitation de la tradition au détnment de la ratson, restauration de l'autorité suprême du rot.

La Soctété seule, disaient-ils, a des droits, et elle orgamse les mdivtdus en groupes hiérarchisés et héréditaires, plaçant chacun là où il. »

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