La citoyenneté romaine sous l'empire au 1er et 2ème siècle : un moyen d'intégration des peuples conquis.
Publié le 12/11/2012
Extrait du document
«
doute les acteurs de la révolution de -510.
Tous les autres hommes libres sont appelés
plébéiens (populus).
L’ordre sénatorial est réservé aux personnes d’au moins 1 million de sesterces, alors qu’il faut
en posséder au minimum 400 000 pour appartenir à l’ordre équestre.
Seuls les membres de
ces deux ordres peuvent devenir magistrats ou administrateurs.
Auguste renforce donc la
suprématie sociale des plus riches et surtout de l’ordre sénatorial, tandis qu’il réduit les
pouvoirs politiques du Sénat pour renforcer les siens.
Pour éviter toute révolte les empereurs cherchent à se concilier une plèbe privée de droits
politiques.
La plèbe est un terme employé, dans un sens péjoratif pour désigner les classes
populaires urbaines ou les bénéficiaires des distributions de blé, bien que ces derniers ne
soient pas forcément pauvres.
Ils la font donc profiter des richesses de l’Empire, par des
distributions gratuites de blé, par l’organisation de jeux très coûteux et par l’embellissement
de Rome.
Depuis 167 avant Jésus-Christ, les citoyens sont dispensés de payer l’impôt direct.
La citoyenneté romaine est un moyen de rendre fidèles les élites des provinces conquises.
Les
élites sont les plus riches et les plus puissants.
Ils collaborent avec l’empire pour la direction
et la gestion des territoires.
Il s’agit d’un compromis politique et social.
Après la conquête 2 situations sont possibles dans les provinces romaines.
On peut être
citoyen ou pérégrin (homme libre sans citoyenneté romaine).
Certaines personnes peuvent se
voir donner à titre exceptionnel la citoyenneté.
Ces derniers sont : le soldat qui a servit dans
les légions, l’esclave affranchi ayant rendu des services à l’empire et le pérégrin qui a exercé
une magistrature.
La citoyenneté dépend aussi de la ville ou de la province.
Si la ville ou la
province est reconnu comme pérégrine tous ses habitants sont des pérégrins.
En -89 le droit de cité est étendu à tous les hommes libres d'Italie, trois siècles après, en 212, il
est accordé à tous les hommes libres de l'Empire.
L'extension de la citoyenneté fut un puissant vecteur
d'attraction de la Rome antique.
La table claudienne est une plaque de bronze fendue verticalement par le milieu, retrouvée à Lyon au
16ème siècle.
Une partie du discours de l’empereur Claude au sénat en 48 y est gravée.
L’empereur
demande pour les notables des Trois Gaules, ou « Gaule chevelue » le droit de cité complet, comme
c’est déjà le cas en Narbonnaise.
Même si les romains ont donné la citoyenneté à leurs peuples conquis ils ont mis en marge certaines
personnes à cette citoyenneté.
Premièrement les femmes, comme dans d’autres civilisations, sont
politiquement mineures et exclues de la plupart des droits.
Etre romaine permet néanmoins d’être
choisie comme vestale, de participer à certains cultes traditionnels et de contracter le mariage légal.
Certains aspects de la tradition romaine leur accordent des droits dont les femmes ne disposent pas
dans d'autres cultures : -leur témoignage est recevable devant un tribunal (sauf de la part des
courtisanes, vénales par définition), -elles peuvent hériter à part entière, elles ont droit comme les
hommes à l’éloge funèbre lors de leurs funérailles, Enfin, selon une tradition que les Romains faisaient
remonter à l'enlèvement des Sabines, les Romaines sont dispensées de tout travail domestique ou
agricole, excepté filer la laine et élever les enfants[.
Deuxièmement les Romains étant, par excellence, un peuple militaire, c'est chez eux que l'esclavage
atteignit le plus ample développement.
A l'origine, les esclaves étaient peu nombreux et participaient à
la vie familiale.
L'esclavage se développa avec l'accroissement de la richesse, des besoins et des prises
de guerre.
Il y eut aussi un commerce d'esclaves, dont les prix variaient suivant les talents du sujet.
On
distinguait les esclaves urbains et les esclaves ruraux.
La condition des premiers était, en général, et
malgré la cruauté de quelques maîtres, bien préférable.
Les esclaves ruraux, enrégimentés durement.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Citoyenneté et Empire à Rome (du 1er au 3ème siècle après JC)
- Citoyenneté et empire à Rome (Ier-IIIè siècle)
- L’Europe à la fin du Moyen-Age (fin du XIIIème – fin XVème siècle)
- histoire ancienne: Chapitre 4 : Histoire Impériale du 1er siècle ap.JC
- Les peuples et le régime dans l'Empire russe