La Citoyenneté
Publié le 31/01/2016
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La Citoyenneté
L’ENFANT FACE A LACITOYENNETE ET LECIVISME.
Si l’enfance court de15 à 35 ans il va s’en dire qu’il est confronté à deux phénomènes poignants : il est pubère et il sort de la
2°enfance qui l’a socialisé. Il est aussi face à des adultes qui ont construit et normalisé une société sans lui demander son avis et où il
va prendre part et s’activer.
Pour s’y insérer l’adulte lui demande deux attitudes qui lui viennent de son éducation et des rapports sociaux : d’un bon citoyen imbu
des valeurs civiques et morales, une responsabilité et une volonté de produire quelque chose, car il est en situation. Voilà l’enfant dans
un triptyque contraignant obéissant à des règles : la naissance, la société,l’éducation.
DE LA CONCEPTUALISATION DES TERMES: LA CITOYENNETE LE CIVISME
Si former éduquer l’enfant c’est former l’homme de demain participer à son devenir, il va s’en dire que l’éducation ne se fera pas sans
une connaissance approfondie de celui-ci, à une connaissance des règles sociologiques et p pédagogiques qui sou tendent toute action
de transmission des connaissances, au-delà du développement psychomoteur et mental il faut l’insérer dans un environnement
harmonieux régi par des règles définies par les adultes.
DE LA CITOYENNETE
Le radical de ce mot est « la cité ». Il faut partir delà pour définir les objectifs qui ont été à la définition de ce mot qui a plusieurs
dérivés : citoyen-citoyenneté -citadin Platon disait qu’il faut essayer de rechercher et de monter les défauts qui font que les « ETATS »
d’aujourd’hui ne sont pas gouvernés comme le notre (la cité Attique). Par « ETAT », il fallait comprendre qu’il ne s’agissait pas de «
l’état » au sens moderne du terme, mais des petites cités grecques constituées par une communaauté d’hommes se partageant (et c’est
très important) les tâches communes. Et pour la cité attique, il ya trois condition pour sa réalisation : l’égalité des fonctions de l’homme
et de la femme, le rôle de la communauté des femmes et des enfants, et enfin la fonction du philosophe roi.
De la cité émergeaient les idées qui étaient le « parchemin de la vie ».Au Sénégal on pouvait citer l’apport dans leur cité de Kocc
Barma Faal et de Ndaamal Daaru, qui, chacun en ce qui les concerne a édicté des règles de vie dans leur environnement immédiat qui
plus tard sont devenus lois ! C’est l’acceptation de ces règles qui conférait le statut de citoyen qui se définit comme « celui qui, dans la
cité possède une fraction de pouvoir, membre du corps politique. »La mise en oeuvre dynamique de toute la règle, en une synergie avec
tous les membres de la cité s’appelle la cito
«
comprend les règles de la cité et essaie harmonieusement de les appliquer.
A l’école il sait qu’il n’a pas le droit de tout faire, idem à lamaison.
Le glissement est net : de l’égocentrisme de la première et un peu de la deuxième enfance, il passe au syncrétisme, à la
diversification des concepts : il lie les choses aux termes.
A la deuxième enfance, il est confronté à deux modes de transmission des connaissances : celui -ci formelle de l’école et de la famille et
celle-là informelle et souvent vicieuse de la rue.
Ces deux modes doivent être contrôlés par les enseignants et les parents pour ne pas
former cet enfant »rebelle » qui s’enfermerait dans son moi et refuse de s’ouvrir aux autres.
CONCLUSION
Des thémes aussi graves que sont la citoyenneté et le civisme nous forcent à repenser tout simplement LHOMME en tant que l’alpha et
l’oméga de toute existence sur terre.
Sur ce je ne cesserai de répéter que l’éducation est LA RAISON et comme telle elle ne peut se
faire sans une connaissance approfondie de l’enfant.
« L’éducateur est un éduqué, l’éduqué est un éducateur » disait Marx.
Mais la société s’impose comme l’éducatrice mère et en retour
nous devons contribuer à sa formation à son développement.
Lorsque demain, l’enfant devenu grand prendra sa part dans l’histoire et fournira sa petite quotte part au devenir humain alors
l’enseignant, l’éducateur aura accompli une grande ½uvre .On parlera du développement intégral du devenir humain.
Maxime Gorki écrivait quelque part que « l’esthétique était l’éthique de l’avenir.».C’est là un point de vue optimiste ; mais pas un
optimisme béat, mais un optimisme qui prend appui sur le réel pour réaliser son rêve millénaire.
Un monde débarrassé à jamais de la
famine et de la misère des guerres.
Ces possibilités peuvent et doivent être actualisées.
Mais l’ordre n’est pas encore dans les choses, ni la paix dans les âmes.
Deux guerres mondiales en un demi -siècle ont causé
d’énormes ruines matérielles et morales.
Et ces craintes ne sont pas encore levées que des menaces plus graves pointent à l’horizon.
A
l’autre côté du continent des foules hurlent sous les bombes, des milliers de personnes meurent de faim, de soif et de froid.
Des jeunes
s’entretuent avec des techniques toujours plus parfaites.
Debout au carrefour ambigu de son existence, l’homme s’interroge plus que
jamais sur la définition de son destin et les paramètres de son avenir.
L’apprenti sorcier parviendra peut-être à maitriser les forces du mal qu’il a libérées.
Et que celles-ci seront transformées en un mieux
être.
Et aux jeunes qui auront un jour la destinée de ce monde, je leur dirai : vous avez du sang, vous avez un c½ur, et c’est vous d’en
user avec circonspection.
Vous avez la latitude et le devoir d’agir sur la marche de ce monde.
Transformez la sans découragement et à
ceux qui ont entre leurs mains la destinée de ce monde que « le désespoir n’est pas une attitude de gouvernement, et que l’espoir est à
l’autre côté du désespoir.
»Usez de votre intelligence pour impulser à ce monde une nouvelle vision.
Lorsque la société pourra inscrire à son drapeau qu’ « à chacun selon ses capacité, à chacun selon ses moyens », le travail ne sera plus
une contrainte pour l’homme mais un plaisir.
La moral, l’éducation la citoyenneté ne seront plus un ensemble de rêves, car la nouvelle
conscience qui naitra des nouveaux rapports sociaux transformeront d’observer ces rêves en une réalité.
Pour la première foi, on parlera de l’épanouissement intégral de la personnalité de l’homme.
Une page de l’histoire de l’humanité sera
tournée, une autre sera commencée.
\\Sujet désiré en échange :
Sujet : Il paraît qu\'il est immoral de parler de soi.
Moi je ne sais guère que parler de moi.
Le moi n\'est pas du tout haïssable, bien au
contraire, écrit Paul Léautaud dans son Journal.
Qu\'en pensez -vous ?.
»
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