La chine et les enjeux énergétiques
Publié le 12/04/2012
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Introduction :
I . Chine, enjeu en terme de mondialisation.
La Chine est aujourd’hui le deuxième consommateur d’énergie au monde après les Etats-Unis et le troisième producteur derrière les Etats-Unis et la Russie. Elle est aussi le premier producteur mondial de charbon et le deuxième en puissance électrique installée. La Chine est donc le plus grand marché mondial pour les produits servies et technologies liés à l’énergie. Elle sera la source la plus important de croissance de demande d’énergie d’ici 20 ans. Sa demande en énergie primaire passera de 82
Millions de tonnes d’équivalent pétrole à 2.1 milliards en 2020. Sa part dans le marché mondial passera de 11% en 1995 à 16% en 2020. Ces chiffres confirment la montée de la Chine sur la scène énergétique mondiale.
«
- Conséquence, la position de la Chine comme fournisseur régulier des marchés
étrangers est remis en cause.
Des mesures ont été prises dans les années 1995, fermeture des sites les moins compétitifs, et
consolidation de l’industrie planifiée sous l’autorité de l’Association chine de l’industrie du
charbon.
Amélioration des techniques utilisées.
Programmes favorisant une protection de
l’environnement, diminution des émissions polluantes.
En effet la combustion du charbon
dégage plus de CO2 que celle des hydrocarbures, contribuant à l’effet de serre.
Difficile de
connaitre les chiffres chinois concernant la pollution par les centrales au charbon.
On tente
d’y remédier, création en 2008 du ministère de la protection environnementale dirigé par
Zhou Shengxian.
Depuis, les petites centrales les plus polluantes ont été fermées.
Enfin on
tente de réduire le nombre d’accidents mortels : on compte 8000 morts en 2005.
Il y a aussi
les inondations des galeries comme cette qui en aout 2007 a piégé 180 mineurs de Xintai.
En
2006, plus de 4700 mineurs seraient décédés accidentellement en Chine, et encore 3800 en
2007 soit bien plus que le nombre des victimes de l’attentat du World Trade Center.
Le
recrutement de mineurs est donc de plus en plus difficile.
2. Pétrole, un contexte de moyenne mondialisation.
Le pétrole, deuxième source énergétique satisfaisant 25% des besoins.
La Chine est
devenue 7 ème producteur mondial.
Cette ressource offre une image très contrastée en terme de
mondialisation.
D’un coté la croissance soutenue du PIB chinois s’est accompagné d’une
demande accrue que l’industrie pétrolière chinoise qui peine à se développer et qui a tout au
plus augmenté légèrement sa capacité de production depuis la fin des années 1990, ne
parvient pas à satisfaire.
Dans les années 1950 et le début des années 1960, l’amitié sino
soviétique avait permis la mise en œuvre des gisements occidentaux : Karamai, Yumen ou
encore à Quinghai.
En 1965, la production n’atteignant toutefois pas 10 millions de tonnes, et
l’occident estima la Chine pauvre en pétrole.
En effet, les régions de l’ouest et certains
gisements offshore sont prometteurs mais le choix de non-internationalisation du secteur
jusqu’à une période récente a empêché l’industrie nationale de forger des alliances et de
bénéficier de l’assistance étrangère permettant d’augmenter les volumes grâce à la mise en
œuvre de technologies modernes.
La Chine fut un exportateur de pétrole jusqu’en 1994, depuis elle est importatrice,
d’abord modérément avec 600 000 barils par jour, puis en forte croissance d’année en année.
En effet, les compagnies chinoises recherchent activement des sources d’approvisionnement à
l’étranger pour sécuriser leurs réserves stratégiques.
L’intégration de la Chine dans le jeu mondial est mal accueillie par les géants à
quelques exceptions près.
C’est le cas de la participation du CNPC/PetroChina au Soudan et en équateur
(exploitations de champs pétroliers), de Sinopec en Azerbaïdjan et en Arabie Saoudite, et de
CNOOC en Indonésie.
Montant d’investissement étrangers directs 4 millions de dollars
américains dans vingt pays.
La Chine contrairement à la Russie ou le Nigéria n’a aucun
potentiel majeur en matière d’activités d’exploration et de production pétrolière.
Elle est donc
considérée comme un partenaire de second rang.
Exemple : début 2003, Sinopec et CNOOC
sont refusés comme partenaires de remplacement dans l’une des plus grandes réserves : le
gisement de Kasaghan au Kazakhstan.
Les marchés pétroliers chinois exercent une influence sur les prix mondiaux faisant de
la Chine une partenaire commercial indispensable.
Plusieurs accords nationaux dans le bassin
du Tarim et les territoires off shore (recherche et exploitation du pétrole en mer) sont en train
de devenir opérationnels et sont objet de discussion.
Ils visent à obtenir des concessions
mutuelles.
Ici, on parle d’un contexte de moyenne mondialisation car il y a une juxtaposition.
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