La Campagne de France
Publié le 17/01/2022
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La Campagne de France désigne la fin de la guerre liée à la Sixième Coalition, qui se déroule de Janvier à Avril 1814. Ayant conquit presque toute l’Europe, Napoléon machine une conquête pour la Russie sous la gouverne du Tsar, Alexandre Ier. Le climat glaciale de l’endroit, les diverses maladies et moindrement les soldats russes, sont les principales causes de la défaite de Napoléon en Russie. Le 22 Juin 1812, Napoléon déclare la guerre à la Russie, du quartier général de Wilkowiski. Une offre de paix avait été envoyée par le conquérant lui-même à Saint-Pétersbourg, mais ne recevant pas de réponse il ordonna d’avancer en Pologne russe. Le 14 Juillet, l’empereur Alexandre Ier émerge à Moscou pour enhardir, exciter le zèle de ses habitants. Le 28 Juillet, l’armée française entre à Vitebsk et l’armée russe continue de battre en retraite. Le 17 Août 1812, à Smolensk, Napoléon donne le signal d’attaque. L’armée française remporte la bataille et poursuivant vivement les russes jusqu'à Valutino. Le 7 Septembre 1812, il eut la bataille de la Moskova[1], qui fut d’ailleurs une des batailles les plus sanglantes des Guerres napoléoniennes[2]. Le 14 Septembre 1812, Moscou est assiégé par l’Empereur mais la ville était déserte, vidée de touts vivres par le gouverneur, Fédor Rostoptchine. Le 18 Octobre l’armée française battit en retraite et ils parviendront à quitter Moscou le 19. En novembre 1812, le froid, déstabilisera l’armée française : les soldats et les montures agonisaient de faim, de froid, et de fatigue durant la marche. Napoléon, le 5 décembre livra le reste des instructions et le commandement des troupes à Murat et rentra à Paris abandonnant son armée. Le 14 Décembre 1812, les restes de la Grande Armée[3] sont expulsés de Russie. La défaite de l’armée française face aux russes met un petit coup d’arrêt à l’ambition de Napoléon mais pas pour très longtemps car l’année suivante il parvient à lever une armée (400 000 soldats français et 250 000 soldats des pays alliés aux Français), pour entamer l’invasion du territoire allemand. Au printemps 1813, c’est le commencement de la campagne d’Allemagne. Le 26 Août, éclate la bataille de Dresde, le 27 Août, Napoléon en ressort vainqueur mais étant malade, il fut contraint de quitter en toute hâte le champ de bataille. Le 16 Octobre il eut la bataille de Leipzig[4], qui fut une défaite fatale. Cette défaite mit fin à la campagne d’Allemagne pour laisser place à la campagne de France.
Sommaire
v Introduction……………………………………………………………………...p.1
v I) L’Aube de la campagne……………………………………………………….p.2-3
v II) Les Premiers événements capitaux………………………………………….. p.3-4
v III) La Chute de l’Empire………………………………………………………...p.5-6-7
v Conclusion………………………………………………………………………..p.7
v Chronologie………………………………………………………………………p.8
«
I) L'Aube de la Campagne a) Forces militaires présentes
Napoléon I er défend la France en tentant d'empêcher son invasion contres les armées prussiennes et russes. Napoléon défend le territoire français contre les troupes coalisées de la Russie, de la Prusse, du Royaume-Uni, de laSuède, de l'Autriche et de plusieurs autres états allemands dont certains fut alliés de Napoléon I er autrefois.
Au cours de l'hiver 1813-1814, napoléon parvient à lever une armée où il suscite 963 000 conscrits, pensionnés,réservistes âgés, gardes forestiers, gendarmes, douaniers et gardes nationaux.
Il espérait que cet imposantdéploiement de force (souvenir des levés en masse de 1793 et 1794), pousserait l'ennemi à réfléchir sérieusementavant d'attaquer la France.
Nous avons ci-présent, l'Etat des troupes françaises à la fin de 1813 (Ordre : Armée,Commandant, nombre d'hommes) : · Garnisons des places au-delà du Rhin, en Italie, en Dalmatie… : 100 000 · Armée des Pyrénées d'Aragon : 90 000 · Armée franco-italienne sur l'Adige : 50 000 · Grande Armée : Napoléon I er ; 220 000 Ils furent au total 360 000. Voici l'état des troupes forces coalisées en 1813-1814 (Ordre : Armée, Commandant, nombre d'hommes) : · Grande armée alliée : Schwarzenberg; 190 000 · Armée de Silesie : Blücher; 160 000 · Armée du Nord : Bernadotte ; 130 000 · Réserves allemandes en formation : 80 000 · Corps hollandais : 12 000 · Corps anglais en Belgique : 8 000 · Réserves autrichiennes se réunissant sur l'Inn : 50 000 · Réserves russe se formant en Pologne : 60 000 · Troupes employées aux blocus et aux sièges en Allemagne : 100 000 · Armée autrichienne en Italie : 70 000 · Armée des Pyrénées, composée de Britanniques, Espagnols, Portugais, Siciliens : Wellington ; 140 000. Ils furent au total 1 000 000 d'hommes. Le corps français n'est pas complètement organisé et est essentiellement composé de jeunes conscrits (Marie-Louise) [5].. »
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