La bête du Gévaudan la fin du cauchemar
Publié le 30/08/2013
Extrait du document
Depuis juin 1764, ni les chas¬seurs, ni les dragons du roi, ni même le meilleur louvetier du royaume n'ont pu venir à bout de la « bête « mystérieu¬se et sanguinaire qui sème la terreur dans le Gévaudan. L'af¬faire suscite une intense émo¬tion et, jusqu'à l'étranger, sou¬lève de vives critiques à l'égard du pouvoir, dont on raille l'im¬puissance face à ce que beau¬coup considèrent comme un simple loup. Après avoir déli¬béré avec ses ministres et lès autorités locales, Louis XV dé¬cide d'envoyer sur place le marquis François Antoine de Beauterne, porte-arquebuse et lieutenant des Chasses royales. Le 25 juin 1765, le marquis s'installe à Sauzet, près de Ven-teuges, là où la bête a derniè¬rement sévi.
«
LES « MILLEFIORI »
Emblématiques de la cristallerie de Saint-Louis,
les sulfures sont l'un
des plus beaux succès des
verriers du x1x · siècle.
Ces
boules presse-papier en
verre orné dans la masse
doivent leur nom de millefiori, ou « millefleurs », à leur
décor caractéristique
présentant un semis de
petites inclusions, de verre
coloré ou de pâte de
céramique, ressemblant le
plus
souvent à des fleurs, mais pouvant figurer
divers motifs.
La technique des millefiori,
qui daterait des Romains,
consiste à confectionner de fines baguettes
de quelques millimètres de
diamètre, appelées
« cannes» , offrant une
combinaison de couleurs,
selon
le nombre de couches
de cristal, et des motifs
différents,
selon la section
du moule où elles ont été
pressées.
Ces baguettes
sont ensuite débitées en
tranches, appelées « bonbons», qui sont
disposées sur un disque de
fonte ou dans un moule, puis
inclus .
es dans une certaine quantité de cristal donnant forme à la boule presse papier.
Cette technique est reprise pour
la fabrication de toutes
sortes d'objets décoratifs :
flacons , vases, bouchons,
boutons de porte, boules de
rampe d 'escalier.
pour découvrir le secret de
cette technique et en maîtri
ser les difficultés .
C'est chose faite en 1780,
grâce aux recherches effec
tuées sous l'autorité du direc
teur , monsieur de Beaufort, et
la consécration arrive le 12
janvier 1782 .
Le mémoire sou
mis à l' Académie royale des
sciences est officiellement
enregistré par le ma r qui s de
Condorcet , secrétaire de la
prestigieuse institution : « La
comparaison avec les pièces
de cristal anglais confirme la
ressemblance
parfaite à tous
égards du nouveau cristal de
France avec celui d'Angleter
re.
» Cette réussite vaut aux
artisans
de se voir confirmer
leurs privilèges, mais, pour
préserver le savoir-faire de
l 'entreprise, ils sont aussi sou
mis à des règles très strictes .
« Le roi et son Conseil.
sous
peine d'amende et même de
punition corporelle, interdi
sent à tous les ouvriers, servi
teurs et domestiques de quit
ter le service sans un congé
sollicité au moins deux ans à
l 'avance ;
de s'éloigner de plus
d'une lieue sans autorisation »,
stipule un arrêt du Conseil
d'État publié en 1785.
Des nouveautés
à la mode
0 ] Contrainte de cesser son acti- "
vité en 1795, la manufacture
de Saint-Louis va renaître au
XIX • siècle .
Sous la Restaura
tion , ses productions de cristal
français
sont commercialisées
dans
des boutiques parisien
nes spécialisées - « Le Petit
Dunkerque », « L'Escalier de
Cristal », « Jean Alex andre » -
et suscitent un extraordinaire
engouement .
Le succès
de l'entreprise est
confirmé par une série de
nouveautés fort pri sée s par
l'aristocratie et la riche bour
geoisie.
C'est d' abord le cristal
coloré , l'opaline, dont la mode
est lancée dans les années
1820 .
Ce sont ensuite les lu
xueu x services de verres , pro
posant un verre particulier
pour chaque sorte de vin .
C'est
enfin la grande spécia
lité de la cristallerie de Saint
Louis : les fameux sulfures , ou
mil/ e fiori, ces boules presse
papier que s'arrachent les col
lectionneurs .
Planche de t..:Eucyclopédie
de Diderot et
D'Alembert consacrée au
travail du verre .
La réussite commerciale per
met à la manufacture de
s'agrandir .
Près des ateliers,
s'élèvent des bâtiments qui
abritent plus de six cents per
sonnes , les trois cent cinquan
te à quatre cents ouvriers et
leurs familles .
Cette structure
de logement est inspirée de
celle qui a été mise en place à
Baccarat , alors très en avance
en
matière sociale et qui a
déjà imaginé de créer des
fonds de pensions, de retraite
et de chômage .
Grâce à ces mesures sociales,
à
une constante recherche au
plan de la technique et de la
création, la
verrerie royale de
Saint-Louis s'est imposée com
me l'une de s c ristalleries les
plus
renommée s au monde .
.Jfy .
;:y .
.
l
0.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La bête du Gévaudan la fin du cauchemar
- La bête du Gévaudan la fin du cauchemar
- La bête du Gévaudan : l'échec du meilleur louvetier du royaume
- La bête du Gévaudan : un monstre sème la terreur
- La bête du Gévaudan : l'échec du meilleur louvetier du royaume