Devoir de Philosophie

La bataille de Malplaquet

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Une défaite de Louis XIV. La guerre générale ou guerre de la Succession d'Espagne a été la plus longue et la plus dure menée par Louis XIV. La France n'a pour alliées que l'Espagne et, au début seulement, la Bavière; elle a contre elle l'Angleterre, la Hollande, l'Autriche, le Portugal et la Savoie, unis par la "«grande alliance» conclue à La Haye en 1701. Au début des hostilités, la situation est favorable aux Français mais, à partir de 1704, les revers se succèdent sur tous les fronts. Les Anglais aidés des Portugais s'emparent de Gibraltar. En 1706, le maréchal de La Feuillade est battu devant Turin et la Belgique, perdue après le désastre de Villeroy à Ramillies. En 1708, le territoire national est envahi.

« LE ROI CHEF DE GUERRE 11 septembre 1709 La très meurtrière bataille de Malplaquet Avec plus de 30 000 tués et autant de blessés, la bataille qui se déroule à Malplaquet, dans le Nord de la France, le 1 1 septembre 1 709 est la plus meurtrière du règne de Louis XIV.

Ce combat, sans réel vainqueur, en même temps qu'il consacre la gloire du maréchal de Villars, ranime la flamme des espoirs français jusque~là étoùffée par une implacable succession de défaites.

L e début de la guerre de succession d'Espagne- op­ posant une coalition formée par l'Autriche, l'Angleterre et les Provinces-Unies à la France et sa principale alliée l'Es­ pagne - s'annonce catastro­ phique pour les Français et leurs alliés.

Dès 1704 , la Baviè­ re est abandonnée ; l'année suivante, les Anglais occupent Barcelone puis la Catalogne.

Ce sont enfin le royaume de Valence, le Milanais et les Pays-Bas qui sont évacués en 1706 .

La France est menacée de toutes parts et l ..

ille doit même capituler le 22 octobre 1708 .

Le sort semble s'acharner car le terrible hiver qui s'abat en 1709 affaiblit encore un peu plus un royaume à bout de souffle.

Louis XIV cherche alors à gagner du temps et ouvre des négociations de paix.

Les conditions posées par les coa­ lisés ·sont draconiennes : la France doit détruire le port de Dunkerque, véritable nid de pirates, abandonner le trône d 'Espagne, céder Strasbourg et l' Alsace, Lille, Tournai et Valen­ ciennes.

Le roi de France de­ vrait même aider ses ennemis à chasser d'Espagne son propre petit-fils ! L'humiliation est trop forte .

Dans un sursaut d'orgueil, Louis XIV lance alors son appel du 12 juin par lequel il refuse "des conditions contraires à la justice et à l'hon­ neur du nom français".

Le pari du maréchal de Villars Le signal de la reconquête a sonné .

En trois mois les ar­ mées françaises redressent la situation .

Le 7 août 1709, Noailles emportent des suc­ cès en Catalogne, le 26 l'Alsa­ ce est sauvée .

Enfin, au début du mois de septembre, les ennemis se retrouvent à côté de Maubeuge, dans la trouée de Malplaquet.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles