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La bataille de la Marne

Publié le 28/03/2019

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Joffre, en août 1914, croit à une victoire rapide. Considérant que les forces allemandes sont divisées, puisqu'elles sont retenues pour une part sur le front russe et pour l'autre contre la Belgique, il imagine une offensive.

 

Dès le 4 août, les Allemands attaquent les forts de Liège tandis que les Français, en

 

Alsace, prennent Altkirch le 7 et Mulhouse le 8. Le 10, après une contre-attaque allemande, cette dernière ville est abandonnée.

 

52 divisions allemandes sont opposées à 32 divisions françaises. La l\" Armée de von Kluck et la Il' Armée de von Bülow marchent sur la Meuse, atteignant une ligne Bruxelles-Namur. L'armée belge se replie sur Anvers.

Infanterie française se préparant à l'assaut pendant la bataille de la Marne

 

C'est la guerre de mouvement. Le plan Schlieffen, adapté par son successeur Moltke, consiste à déborder les Alliés par le Nord, attaquersur une ligne Dunkerque-Mézières, foncer plein sud, déborder Paris par l'ouest, et, dans un grand mouvement d'encerclement, remonter au nord et anéantir l'armée française.

« ··� dans les fameux taxis.

En lançant son armée vers l'oue st, von Kluck a creusé une brèche entre lui et l'armée de von Bülo w.

Joffre y envoie la v• Armée et le corps britannique.

Le 7 et le 9, Français et Anglai s progressent de 30 km vers le nord.

Le 9, les Français fr an chis sent la Mar ne à Château­ Thi erry, les Anglais font de même un peu plus à l'o uest.

Von Kluck est menacé d'encerclement.

Le 10 septembr e, les Allemands des 1�·.

Il' et Ill' Armées battent en retraite.

Le 11, Joffre adresse au min istre des Armées un message de victoire : « La bataille de la Marne s'achève par une victoire incontestable.

>> Mol tke est remp lacé par von Falkenhayn.

La guerre de mouvement est terminée.

Des Vosges à Soissons, une ligne se stabil ise.

Désormais, Joffre et Falkenhayn savent qu'une nouvelle guerre commence.

Les cinq premiers mois du conflit auront coûté près de 350 000 hommes pour la seule armée française.

Certes, Paris a été sauvé, le front stabilisé, l' envahisseur arrêté, mais à quel prix ? 19 14 Les grands généraux de la bata ille de la Marne 18 48 -1916 Maréchal Helmuth von Moltke Jeune officier pendant la guerre de 1870, il est aide de camp de Guillaume Il en 1891.

En 1906, il succède à Schl ieffen à la tête de l'état-major général.

Sans remettre en cause le plan de son prédécesseur, il modifie l'équilibre de ses forces entre l'Est et l'Ouest.

Pensant le succès à l'Ouest assuré, il envoie deux corps d'armée en Prusse orientale le 20 août 1914.

Trop éloigné du front occidental et mal rense igné, il ne peut remédier à l'erreur stratégique de von Kluck que Joffre exploite aussitôt sur la Marne.

Il est alors rempl acé par Falkenhayn (14 septembre).

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1852-1925 Maréchal French Après avoir servi dans la marine, il passe dans l'armée de terre en 18 74 où il fait une brillante carrière, d'abord au Soudan puis en Afrique du Sud pendant la guerre des Boers.

Chef d'état­ major impérial en 1913 , il commande le corps expédi­ tionnair e britannique en France d'août 1914 à décembre 1915 et participe aux batailles de Mons et de la Marne, de la Course à la mer, de Picardie et d'Artois.

Sa collab oration avec ·� - .

• + ' � von Moltke l'état-majo rfrançais, difficileau Maréchal lan French début, s'améliore petit à petit.

Remplacé par Douglas Haig, il assure le commandement des troupes de l'intérieur et meurt gouverneur du comté de Kent.

1852-1931 Maréchal Joffre Sorti de Polyte chnique dans le Génie, il participe à la défense de Paris en 1870.

On le retrouve ensuite avec l'amiral Courbet à Form ose et au To nkin.

En 1894, il occupe Tombouctou après le massacre de la colonne Bonnier.

Il sert à Madagascar et est désigné comme chef d'état-major de l'armée en 191 1.

Nommé commandant en chef des Armées du Nord et du Nord­ Est le 2 août 1914, il sauve la capitale après une manœuvre de retraite stratégique qui lui perme t de rempor ter la bataille de la Marne.

Après avoir mené avec patience et Maréchal Joseph Joffr énergie une guerre d'usure, il est nommé commandant en chef de l'Armée française le 2 décembre 1915.

Il sera élevé à la dignité de maréchal de France le 26 décembre 1916.

93. »

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