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La 1ère guerre du Golfe (1990-1991), une guerre inachevée

Publié le 22/02/2012

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    2 août 1990. L'Armée irakienne envahit le Koweït. Saddam Hussein prend ainsi le contrôle du cinquième de la production mondiale de pétrole. Les raisons de cette invasion sont liées aussi à un contentieux financier et territorial. L'émir du Koweït suivi progressivement par la moitié de ses sujets s'exile en Arabie saoudite. Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 660 qui exige le « retrait immédiat et inconditionnel de l'Irak » et décrète le 6 août un embargo économique contre l'Irak et le Koweït.

« Opération •Bouclier du désert •: Blocus maritime de 11rak et du Opération •Tempéte du désert ».

Offensive plus de 600000 soldats de 26 pays Kowe"il assuré par 65 bâtiments Bombardements massifs sur terrestre alliée et 2 400 avions réunis sur le Golfe alliés, dont 8 porte-avions l'Irak et ses troupes au Kowe ·~ OPÉRAtiON «TEMPETE DU DÉSERT» •Une guerre du bien contre le mal, du juste contre l'injuste , de la dign~é humaine et de la liberté contre la tyrannie et l'oppress ion•: ainsi parle le président George Bush, prem ier du nom (1988-1992 ), en janvier 1991.

!:intervention contre 11rak est le symbole du nouvel ordre mond ial défendu par les ttats-Unis, un qui entend le dro~et paix à un rogue state, un ttat voyou , dirigé d'une main de fer par SM/tltmlllrlsRIJI et riche producteur pétrolier .

l.JIIégitim~é de l'intervention internationale contre l'Irak, qui a envah i son voisin le Koweit, n'Ote pourtant rien aux ambigu ·~és d'une guerre contrôlée non seulement sur le champ de bataille mais aussi dans sa médiatisation par les ttats -Unis .

LE DESSEIN DE SADDAM HUSSEIN UN IEMMIT CONniE L'liAN Après hu~ ans de conflit 11rak signe un cessez -le-feu avec 11ran en aoCrt 1988 .

De maigres conquêtes te~oriales ne compensent pas l'énorme effort militaire et son corollaire , un endettement colossal.

Or l'Irak estime avoir bien mérité de l'Occident et des nations arabes : l'enjeu pour le monde, depuis la révolution islamique d e 1979, est d'empécher 11ran de dominer le go~e arabo-persique , vital pour l ' approvisionnement mondial en pétrole .

Les prêts des riches « pétromonarchies • ont permis de financer les foum~res d 'armes , venant d'URSS , des pays européens , et d'abord de la France et de l'Allemagne fédérale , mais aussi , de 1984 111989 , des ttats -Unis.

lEs NOUVEUfS AMimONS IIWUENNES Principale puissance d émographique et mil~ ire du Go~e -son armée est réputée être la quatri ème du monde- , 11rak entend jouer un rôle à sa mesure .

Saddam Hussein prône système de arabe ;-~rilfdans Go~e et cherche compléter son puissant armement conventionnel par l'arme nucléaire.

Pour parvenir à ses fins, 11rak do~ se renforcer.

l.JI proie r~ est le Koweit dont il n'a jamais reconnu les frontières , tracées par le colonisateur britannique en 1923 .

Le pet~ pays , considéré par l 'Irak comme sa dix­ neuvième province , lui interdit d'avoir une autre façade maritime qu'un maigre lambeau d 'à peine 50 km (contre 2000 pour 11ran) .

De surcroil, les nes kowe ·mennes de Warbah et .1-------------1 Bubiyan contrôlent l 'accès à la mer.

un leu vert Le 28 juillet.

,._,.

...

prévienll1rak qu'il n'acceptera pas le recDUJS ilia force.

Le secrélarial d'État (ministère des Affaires étrangères américain) affirme pourtant deux jours plus tard, devant le Congrès, qu'il faut s'entendre éM!C 11rak.

Piège tendu ill1rak pour justifier une inii!M!ntion miitaire dans ooe région politiquement et stralégiquement stratégique, ou sinples contradictions au sein du g. »

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