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L’Etat et l’Eglise dans la France de l’Ancien Régime, mi 17ième- fin 18ième.

Publié le 23/11/2013

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L'Etat et l'Eglise dans la France de l'Ancien Régime, mi 17ième- fin 18ième. Sous l'Ancien Régime, la religion était particulièrement présente. La religion imprégnait la société toute entière et ne se dissociait ni de la vie politique, ni de la vie personnelle ni de la vie de la société. Elle était présente dans chacun des actes des membres de la société. Toutefois, la liberté religieuse n'était en aucun possible et cela plus particulièrement sous la monarchie absolutisme de Louis XIV. La devise de la monarchie française est d'ailleurs : « une foi, une loi, un roi » Cependant, bien que l'Eglise règle l'existence individuelle et collective, l'attitude des français face à celle-ci a connu des évolutions majeures au 17ième et plus particulièrement encore au 18ième siècle. Ordre privilégié durant la grande majorité de l'Ancien Régime comment le clergé est-il devenu un pouvoir politique au service de la royauté, jetant ainsi un trouble sur la destinée même des bénéfices et plus largement engendrant des crises entre Eglise et Etat ? Nous étudierons, dans un premier temps, un ordre privilégié ayant une influence des plus importantes sur la société. Puis, à travers une seconde partie, nous verrons que l'Eglise fut un enjeu politique pour le pouvoir royal et ainsi nous pourrons nous demander qui tirait les bénéfices. Dans une ultime partie, nous verrons les diverses crises engendrées par la politique de louis XIV. L'Eglise avait un rôle fondamental dans la société d'Ancien Régime. En effet il s'agissait d'un des rouages essentiels de la vie de la communauté. Non seulement il distribuait les sacrements, mais il était aussi le conseiller dans les affaires privées et le directeur de conscience. Ainsi cette Eglise jouait le rôle de service public et avait une mission très large au service de la société. Malgré une baisse relative de son influence aux 17 et 18ième nous pouvons toutefois affirmer que la société est encore imprégnée par la religion. Tout d'abord, nous pouvons observer que le clergé tenait un rôle important dans le domaine de l'assistance. Le clergé s'occupait d'ailleurs plus particulièrement des pauvres et des malades souvent sous forme d'institutions. Celles-ci sont parfois fondées par de riches donateurs (ex : Hôtel-Dieu, Maison Dieu). Les monastères participaient eux aussi à ces structures puisqu'ils accueillaient, pour la plupart, des pauvres pour les nourrir, voire parfois les héberger. Ce fut donc une structure particulièrement importante qui permettra à l'Eglise d'obtenir une certaine popularité auprès de la société. Le clergé est également chargé de l'enseignement des plus jeunes au moyen du catéchisme, de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Ainsi, certains évêques créeront des écoles épiscopales dès le milieu du Moyen-âge. Cet investissement de l'Eglise dans le domaine du savoir était d'une grande importance à Paris et ceux même si dès le 13ième siècle beaucoup de ces écoles devinrent des Universités échappant ainsi au contrôle des évêques, néanmoins, il s'agissait encore d'institutions ecclésiastiques. L'Eglise détenait le monopole du savoir à cette époque et cela lui a souvent valut l'image d'élite intellectuelle. L'Eglise utilisera alors ce prestige afin de pacifier la société en introduisant des règles. Nous avons pu également observer que la vie collective était rythmée par les fêtes religieuses et les divers sacrements. La religion structurait la vie quotidienne, les cloches des églises permettaient l'écoulement du jour (seule mesure du temps pour certain), l'assistance au culte ou à la messe le dimanche, les grandes fêtes religieuses accompagnaient les saisons (Noël, Pâques, les feux de la Saint-Jean, les Saints Patrons locaux etc.) Les grands moments de la v...

« Quentin Bérénice, HKB. Le clergé est également chargé de l’enseignement des plus jeunes au moyen du catéchisme, de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

Ainsi, certains évêques créeront des écoles épiscopales dès le milieu du Moyen-âge.

Cet investissement de l’Eglise dans le domaine du savoir était d’une grande importance à Paris et ceux même si dès le 13 ième siècle beaucoup de ces écoles devinrent des Universités échappant ainsi au contrôle des évêques, néanmoins, il s’agissait encore d’institutions ecclésiastiques.

L’Eglise détenait le monopole du savoir à cette époque et cela lui a souvent valut l’image d’élite intellectuelle.

L’Eglise utilisera alors ce prestige afin de pacifier la société en introduisant des règles. Nous avons pu également observer que la vie collective était rythmée par les fêtes religieuses et les divers sacrements.

La religion structurait la vie quotidienne, les cloches des églises permettaient l'écoulement du jour (seule mesure du temps pour certain), l'assistance au culte ou à la messe le dimanche, les grandes fêtes religieuses accompagnaient les saisons (Noël, Pâques, les feux de la Saint-Jean, les Saints Patrons locaux etc.) Les grands moments de la vie étaient, quant-à-eux, marqués et enregistrés par des sacrements : la naissance par le baptême, l'entrée dans l'adolescence par la première communion, le mariage ne pouvait se conclure qu'à l'église et le divorce était prohibé.

Le prêtre donnait l'extrême-onction à l'agonisant, enfin le mort recevait la sépulture auprès de l'église en terre consacrée.

Les registres paroissiaux tenaient alors lieu d'Etat-civil. La foi était donc partagée par l’immense majorité des français.

Nous pouvons par exemple observer que beaucoup de domaine prenaient appuie sur leur foi.

Ainsi, par exemple, avant de partir en mer, nombreux était les cannois priant pour le salut des marins en mer.

De la même façon, les églises étaient des lieux de la vie quotidienne, à Cannes, par exemple, la réunion pour les élections aux Etats généraux avait lieu au sein de l’église. La société d’Ancien Régime était donc particulièrement liée à l’Eglise et ce même encore au 17 ième siècle.

Cette dernière n’était pas seulement présente dans l’activité religieuse à proprement parlé mais plus largement agissait sur toute une société.

Ainsi, le quotidien était rythmé par l’ensemble des fêtes religieuses, et plus largement l’Eglise avait un rôle fondamental dans l’assistance et l’éducation.

C’est donc pour cela que l’Eglise fut considérée comme un réel enjeu politique pour le pouvoir royal, nous pouvons donc nous demander qui tirait les bénéfices. 2. »

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