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Koweït de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 25/12/2018

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Le bras de fer entre les islamistes et le pouvoir sur les questions du processus de paix, de la corruption et de la mixité dans les universités est permanent. Lors des élections législatives d’octobre, les Koweïtiens autorisés à voter (15 % de la

 

population autochtone jusqu’en 2003, date à laquelle les femmes devraient obtenir le droit de vote et d’éligibilité), portent à la Chambre une majorité plus docile et conciliante avec le pouvoir, que dans la précédente législature mais aussitôt Ahmad as-Saadoun réélu

 

à la tête de l’Assemblée, les islamistes proposent de nouvelles lois contre l’occidentalisation de la société et refusent de débattre sur le programme d’action à moyen terme du gouvernement. Le prince héritier Saad Abdallah as-Sabah, reconduit à la tête

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« À l'issue des élections législtuives de 1996, les islamistes conservent leurs positions tandis que les libérata reculent.

Le résultat du scmtin de 1999 est exactement inverse.

C> Remers- MaxPPP du nouveau gouvernement, menace, en février 1997.

de dissoudre l'Assemblée pour « im possi bilit é d e c oo pé ra ti on en tr e les deux pou voir s» .

Après son retour en octobre 1997 après sept mois passés à l'étranger pour se faire so ign er, les relations e ntr e l'exécutif et les parlementaires ne s'améliorent pas.

En effet, pour éviter l'interpellation du ministre de l' In fo rmati on, accusé par les députés islamistes d'avoir autorisé la vente d'« ouvrages illicites», et prévenir ainsi un vote de défiance, le gouvernement démissionne en bloc, en mars 1998.

Le Parlement est tenu à l'écart des consultations et des nominations et finalement dissous en mai 1999 pour « att it u de d'obstruction "·Toutefois, contrairement aux espérances du gouvernement, le scrutin organisé en juillet est une sanction pour le gouv erneme nt avec la forte p ro g re ss ion des libéraux tandis que les islamistes réalisent un score médiocre.

Sur le pla n éc o n om iq u e, le budget est encore déficitaire au début des années 1995-1999 : les recettes, assurées à 85 % par les exportations de pét role , ne co uv ren t en effet que moins de 70% des dépenses.

En échange d'u n amendement à la loi sur les créances douteuses privilégiant les intérêts des grandes familles au détri me nt de l'État, le gouvernement concède au Parlement un gel des tarifs publics.

Le Fo nd s monétaire international félicite néanmoins le Koweït pour ses résultats dans sa lu tt e contre 1 'in fl ation tout en l'invitant à réduir e son déficit, à diversifier ses ressources et à accélérer la privatisation de son a ppa reil de production.

La normalisation avec les pays ayant soutenu l'Irak, en partic ulier la Jordanie, ainsi qu'avec l'Autorité palestinienne et Yasser Arafat, constitue, en 1996, une source de tensions au sein du gouvernement, et e ntr e ce dernier et le Parlement.

En revanche, les relations avec l'Arabie s ao u dite s'améliorent à la suite de la délimitation de leur frontière maritime.

Le pou vo ir ne s'oppose plus à la mise en œuvre de la résolution 986 des Nations un ie s, autorisant l'Irak à vendre «du pétrole contre de la nourriture ».

Mais la question des p rison nie rs de guerre et des disparus, depuis l' i n vasion du Koweït par l'I ra k en août 1990 n'é tant pas résolue, il maintient ses accusations contre Bagdad et soutient les raids américains de septembre 1996.

Toutefois, l'émirat annonce, à la mi-1997, qu'il est prêt à norm ali se r ses relations avec la Jordanie, le Yémen, et le Soudan.. »

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