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Kahoun, cité des bâtisseurs de pyramides

Publié le 03/01/2015

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LES « VILLES DE PYRAMIDES » Plusieurs « villes de pyramides » habitées par les ouvriers et le personnel attaché au culte du roi défunt ont été repérées sur différents sites, mais leur étude reste encore à faire dans la majorité des cas. Construites en matériaux périssables (briques crues et limon du Ni!), les habitations se sont dégradées au fil du temps, ce qui rend leur interprétation difficile. Toute une série de logements ont ainsi été retrouvés sur le plateau de Gizeh, à l'ouest de la pyramide de Khéphren. La cité de Kahoun fut édi¬fiée près d'el-Lahoun pour loger les ouvriers et le personnel chargés de préparer la demeure éter¬nelle de Sésostris Il et d'assurer son culte fu-néraire. Toujours en acti¬vité sous Sésostris III, la ville fut ensuite brutale¬ment abandonnée. Les objets de la vie quoti¬dienne retrouvés en place au moment de sa découverte révélèrent ce qu'avait été la vie des ouvriers chargés d'édifier un complexe funéraire royal sous le Moyen Empire.Une véritable cité La ville, une aire rectangu-Llaire mesurant 384 m de longueur sur 335 m de lar-geur, est délimitée par une enceinte en briques crues. Un mur orienté nord-sud la divi¬se en deux parties. A l'ouest s'étend le quartier populaire, qui regroupe des petites mai-sons destinées aux ouvriers. A l'est, le quartier résidentiel comprend, outre des demeu-res réservées aux personna-ges d'un certain rang, un en-semble religieux. Des rues plus ou moins larges, perpen¬diculaires les unes aux autres, séparent les différents grou¬pes de maisons. Le quartier populaire, nettement moins étendu que le quartier rési-

« corps d'enfants inhumés dans des petits coffres sous le sol même des maisons .

Dans la partie résidentielle de la ville se trouvaient de vastes demeures.

Six d'entre elles, particulièrement éten­ dues, étaient alignées de part et d'autre d'une grande artère orientée est-ouest .

Au sud, à l'est et à l'ouest de ce quartier étaient situées les habitations des employés do­ mestiques ainsi que des ma­ gasins .

Les maisons, dont cer­ taines sont de plan identi­ que, étaient toujours organi­ sées selon le même principe.

Une partie privée regroupait les appartements des diffé­ rents membres de la famille et une partie publique ser­ vait aux repas et aux récep­ tions .

Les plus grandes de ces demeures mesuraient de 40 à LES « VILLES DE PYRAMIDES » Plusieurs « villes de pyramides » habitées par les ouvriers et /e personnel attaché au eu/te du roi défunt ont été repérées sur différents sites, mais leur étude reste encore à faire dans la majorité des cas .

Construites en matériaux périssables (briques crues et limon du Nil), les habitations se sont dégradées au fil du temps, ce qui rend leur interprétation difficile.

Toute une série de logements ont ainsi été retrouvés sur le plateau de Gizeh, à l 'ouest de la pyramide de Khéphren.

60 m de côté et pouvaient comporter jusqu'à soixante­ dix pièces, des cours, des communs, des étables et des enclos pour les animaux.

Les murs blanchis étaient parfois ornés de peintures f igur ant des scènes de la vie quoti­ dienne, comme le propriétai­ re dans sa demeure .

Au nord-ouest de ce quartier s'élevait une butte, que Petrie id entif i e comme étant une acropole .

Les vestiges, très érodés, ne lui permettent pas d'identifier les constructions.

Il ne retrouve qu 'un escalier et des colonnes en pie rre.

La qua li té des matériaux utilisés, l'existence de décors peints et la position en hauteur des vestiges laisse à pense r qu'il s'agissait d'un édifice impor­ tant, probablement à carac­ tère religieux .. »

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