JOURNAL DU SOIR de politique et de littérature, des imprimeries des frères Chaigneau.
Publié le 23/10/2012
Extrait du document
«
Lorsque ce discours dont nous ne faisons qu'indiquer
quelques traits, sera imprimé, nous le mettrons sous les yeux de
nos lecteurs.
Bourdon demande le renvoi aux comités de sûreté générale
& de salut public, de ce discours pour l'examiner, avant de le
livrer à l'impression, motive sur ce qu'il peut s'y être glissé des
erreurs.
Barrere : Et moi aussi j'estime la quantité de citoyen
français ; dans un pays libre tout doit être connu.
Couthon : Ce seroit avilir la convention, de renvoyer au
comité pour savoir si un discours doit être imprimé, je demande
que non-seulement il doit être imprimé, mais envoyé à toutes les
communes.
Depuis longtemps il existe un système de calomnie
contre les anciens athlètes de la révolution, il est des êtres
immoraux… La convention dans sa majesté est un exemple de la
perfection humaine.
Mais méfiez-vous des intrigans, & que dès
aujourd'hui la ligne de démarcation soit prononcée.
Vadier se plaint de ce que Robespierre, dans son discours, a
attaqué le rapport qu'il fit sur Catherine Theos.
Robespierre
déclare qu'il n'a uniquement entendu attaquer le rapporteur.
Vadier répond que l'affaire de la prétendue mère de Dieu est plus
importante qu'on ne pense, & que cette femme entretenait une
correspondance avec Pitt, la duchesse de Bourbon, Bergasse &
autres.
Il ajoute que si quelques intrigans obscurs se sont glissés
dans les bureaux du comité, ils ont été punis aussi-tôt qu'ils ont
été connus, que le comité de sûreté générale a toujours été unis
avec celui de salut public, & que ce comité a toujours frappé les
aristocrates.
Cambon se plaint de ce que Robespierre a inculpé le
système actuel des finances, & l'a accusé d'avoir voulu augmenter
par ce système le nombre des mécontens; Robespierre déclare
qu'il n'a prétendu parler que du système, & que sans être profond
en finance, on voit clairement qu'il ruine une infinité de citoyens
pauvres.
La discussion devient bruyante.
Fréron : Le moment de
ressusciter la liberté est celui de rétablir la liberté des opinions : je
demande que l'assemblée rapporte le décret qui accorde aux.
»
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