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JOURNAL DU SOIR de politique et de littérature, des imprimeries des frères Chaigneau.

Publié le 23/10/2012

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JOURNAL DU SOIR de politique et de littérature, des imprimeries des frères Chaigneau. Et nous aussi nous sommes amis des m?urs et de la liberté Du octidi 8 Thermidor, de l'An IIe de la République Française (samedi 26 juillet) CONVENTION NATIONALE Présidence du Citoyen COLLOT-DHERBOIS. Séance du 8 thermidor. [?] Robespierre prononce un discours étendu, dans lequel il répond aux reproches qui lui sont adressés d'aspirer à la dictature, d'abord, dit-il, les ennemis de la république ont attaqué la convention ; leurs projets ont échoué ; ils ont attaqué les comités, leurs projets a échoué ; aujourd'hui ils attaquent individuellement certains membres, leurs desseins sont les mêmes, ils veulent dénaturer le gouvernement révolutionnaire pour le détruire. D'abord l'orateur indique les principes de ces menées, ourdies par les sucesseurs des Hébert & des D...

« Lorsque ce discours dont nous ne faisons qu'indiquer quelques traits, sera imprimé, nous le mettrons sous les yeux de nos lecteurs. Bourdon demande le renvoi aux comités de sûreté générale & de salut public, de ce discours pour l'examiner, avant de le livrer à l'impression, motive sur ce qu'il peut s'y être glissé des erreurs. Barrere : Et moi aussi j'estime la quantité de citoyen français ; dans un pays libre tout doit être connu. Couthon : Ce seroit avilir la convention, de renvoyer au comité pour savoir si un discours doit être imprimé, je demande que non-seulement il doit être imprimé, mais envoyé à toutes les communes.

Depuis longtemps il existe un système de calomnie contre les anciens athlètes de la révolution, il est des êtres immoraux… La convention dans sa majesté est un exemple de la perfection humaine.

Mais méfiez-vous des intrigans, & que dès aujourd'hui la ligne de démarcation soit prononcée. Vadier se plaint de ce que Robespierre, dans son discours, a attaqué le rapport qu'il fit sur Catherine Theos.

Robespierre déclare qu'il n'a uniquement entendu attaquer le rapporteur. Vadier répond que l'affaire de la prétendue mère de Dieu est plus importante qu'on ne pense, & que cette femme entretenait une correspondance avec Pitt, la duchesse de Bourbon, Bergasse & autres. Il ajoute que si quelques intrigans obscurs se sont glissés dans les bureaux du comité, ils ont été punis aussi-tôt qu'ils ont été connus, que le comité de sûreté générale a toujours été unis avec celui de salut public, & que ce comité a toujours frappé les aristocrates. Cambon se plaint de ce que Robespierre a inculpé le système actuel des finances, & l'a accusé d'avoir voulu augmenter par ce système le nombre des mécontens; Robespierre déclare qu'il n'a prétendu parler que du système, & que sans être profond en finance, on voit clairement qu'il ruine une infinité de citoyens pauvres. La discussion devient bruyante.

Fréron : Le moment de ressusciter la liberté est celui de rétablir la liberté des opinions : je demande que l'assemblée rapporte le décret qui accorde aux. »

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