Japon-Chine : concurrences régionales, ambitions mondiales
Publié le 20/05/2013
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«
servant des sentiments anti-japonais enracinés dans la société et qui s'expriment de façon plus ou moins
virulente dans certaines occasions.
Les pays ne semblent pas prêts pour collaborer pleinement dans la
construction d'une puissance régionale à l'échelle de l'Asie car leur vision de la régionalisation est différente.
Vision de la Chine en Asie Orientale = ASEAN + 3 + construction de l'OCS avec la Russie et les États d'Asie
centrale.
Vision du Japon = élargissement de cette coopération jusqu'à l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Inde
qui pourraient contrebalancer la domination chinoise.
Enfin, les deux pays se méfient l'un de l'autre concernant
leur capacité militaire (rivalités stratégique dans le Pacifique avec des contestations sur les ZEE qui donnent
des enjeux à la marine chinoise).
B] Deux puissances, des évolutions différentes
Le développement économique japonais s'accélère après la 2nde guerre mondiale.
Le Japon connait une phase
de haute croissance de 1955 à la fin des années 1980 grâce à l'État qui oriente par l'intermédiaire du MITI, les
stratégies des grandes firmes industrielles et commerciales.
Se rajoutent à cela des taux d'épargne très élevés
favorables à l'investissement + priorité à l'éducation et aux technologies.
MAIS années 1990 = fort
ralentissement économique + remise en cause du modèle japonais fondé sur l'emploi à vie et le compromis
social.
Apparaissent avec une crise démographique, le chômage et la précarité.
Des débats sur le déclin du
Japon font leur apparition avec la catastrophe de Fukushima (« gestion hasardeuse »).
Le Japon conserve tout
de même une base industrielle compétitive et très automatisée + montée en gamme constante des productions
et une forte spécialisation du pays dans les technologies de pointe comme la robotique grâce au maintien
d'importants investissements publics et privés dans la R&D.
A l'échelle mondiale, le Japon reste une grande
puissance commerciale et financière.
La Chine connait depuis plus de trois décennies un remarquable développement socio-économique grâce à la
production à bas coût, des exonérations fiscales et la présence de main-d'oeuvre nombreuse et bon marché.
Depuis les années 1990, elle est devenue une plate-forme de production manufacturée fournissant une bonne
part de la consommation mondiale.
Avec la crise économique mondiale de 2008, la dépendance du pays a été.
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