Japon.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document


«
majorité de feuillus.
Les pruniers (ume), blancs et rouges, de même que les cerisiers (sakura), à la floraison précoce, constituent, au même titre que le bambou (take) et le pin (matsu), les symboles traditionnels du pays.
On distingue au Japon plusieurs types de paysages.
Dans le nord et l’est d’Hokkaido, les conifères forment la majorité de la couverture végétale, associés au bouleau et aufrêne.
La forêt tempérée réunit feuillus et conifères (chênes, hêtres, érables, thuyas, pins rouges et noirs) au nord d’Honshu.
Ensuite, une forêt toujours verte, de typepénétropical, domine à l’ouest : les conifères s’y trouvent mêlés aux bambous, aux magnolias et aux chênes verts.
Les conifères issus du reboisement sont désormaismajoritaires, mais les espèces insulaires comme le sugi ou le hinoki (sortes de cyprès), qui peuvent atteindre des hauteurs impressionnantes, constituent encore des massifs importants.
À Kyushu, à Shikoku et dans le sud de Honshu, on rencontre plutôt des espèces végétales subtropicales, telles que le bambou, le camphrier, lemagnolia et le figuier banian.
On y cultive aussi l’arbre à thé, l’arbre à laque (uruchi) et l’arbre à cire (haze). Entre les montagnes boisées et les rizières (de 300 à 1 500 m d’altitude) se sont développées de vastes plaines couvertes de bambous nains (sasa), sortes de prairies humides apparues sur d’anciennes forêts brûlées.
2.4. 2 Faune
Le Japon possède une faune diversifiée.
Elle comporte 188 espèces de mammifères, 250 espèces d’oiseaux et 87 espèces de reptiles, de batraciens et de poissons.
Le seulprimate est le singe à face rouge, le macaque du Japon, que l’on trouve sur tout le territoire d’Honshu.
Parmi les carnivores, on rencontre encore des ours noirs et des oursbruns.
Le renard est très répandu.
Le cerf est l’espèce de cervidés la plus commune.
2.5 Ressources et contraintes du milieu naturel
Le milieu naturel du Japon est pauvre et hostile.
L’eau est peut-être la seule richesse naturelle.
C’est elle, notamment, qui autorise les cultures irriguées, permettant auJapon de surpasser les meilleurs rendements agricoles mondiaux (le Japon couvre à lui seul 71 p.
100 de ses besoins alimentaires) ; c’est encore elle qui entretient lacouverture forestière et qui a permis au pays de se doter d’un potentiel hydroélectrique systématiquement exploité.
Les ressources minérales sont, en revanche,extrêmement limitées ; hormis quelques gisements de charbon surexploités, le pays doit importer la majeure partie des matières premières nécessaires à son industrie.
La persistance des fractures et du jeu des plaques tectoniques explique le volcanisme encore actif et une importante sismicité.
On recense plus de 250 volcans, dont unetrentaine encore en activité.
Le Japon subit plus de 5 000 secousses sismiques par an, dont l’épicentre est parfois situé en mer, provoquant alors d’importants raz-de-marée(tsunami). C’est le cas, par exemple, du tremblement de terre de 1923, l’un des plus désastreux de l’histoire du Japon, qui, parti de la baie de Sagami, a fait entre 130 000 et 150 000 victimes à Yokohama et Tokyo.
Le nombre élevé des victimes s’explique par la conjonction de différents facteurs : les conduites de gaz souterraines, la pratiquedes feux ouverts et le nombre élevé de constructions en bois.
En 1995, le tremblement de terre de la région de Kobe-Osaka, d’une magnitude de 7,2 sur l’échelle deRichter, a encore fait plus de 6 000 victimes.
Un autre fléau naturel frappe le Japon : les glissements de terrain, fréquents dans les secteurs argileux de l’archipel, affectant de larges langues de terre de 10 à 50 md’épaisseur, larges parfois de plus de 500 m, et pouvant atteindre une longueur de près de 3 km.
Même si leur vitesse d’écoulement est lente, de 3 à 8 m par an, ellesdévastent inéluctablement rizières, forêts et agglomérations.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie
En 2008, la population du Japon a été estimée à 127 millions d'habitants, soit une densité de 340 habitants au km².
Mais le Japon ne couvrant pas plus de 70 000 km 2, la densité s’élevait en 1995, dans certaines régions, à plus de 2 000 habitants au km 2 et jusqu’à 12 830 habitants au km 2 pour la ville de Tokyo et 11 794 habitants au km 2 pour la ville d’Osaka.
Environ 45 p.
100 de la population se concentrent dans les conurbations de Tokyo-Yokohama-Chiba-Kawasaki, Osaka-Kobe-Kyoto et Nagoya.
Lacroissance annuelle de la population — 0,25 p.
100 entre 1990 et 1995 — a encore diminué pour atteindre 0,1 p.
100 en 2005 : c’est le taux le plus bas du monde asiatique.L’indice de fécondité était, en 2008, de 1,22 enfant par femme, et pour la même année, on estime à 15 p.
100 la part des moins de 15 ans dans la population totale et à21,6 p.
100 celle des personnes âgées de 65 ans et plus.
Ajoutés à une espérance de vie moyenne qui atteint 78,7 ans pour les hommes et 85,6 ans pour les femmes, ceschiffres trahissent le vieillissement de la population japonaise, dont les répercussions sur le plan économique et social sont lourdes.
En effet, d’après les prévisionsdémographiques les plus récentes, la population totale japonaise devrait encore augmenter jusqu’en 2007, pour atteindre plus de 128 millions d’habitants.
Elle devraitensuite commencer à diminuer pour ne plus s’élever qu’à environ 60 millions de personnes en 2051, avec un pourcentage de personnes âgées de plus de 65 ans supérieurau tiers de la population globale.
Les Japonais appartiennent au rameau dit mongoloïde, comme les Chinois et les Coréens, tout en s’en distinguant par des particularités physiques et linguistiques.
L’originedu peuplement de l’archipel japonais est d’ailleurs très complexe, et reste encore partiellement un mystère : les données historiques, linguistiques et archéologiques laissentpenser que le brassage des peuples s’est fait très tôt, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude les différentes vagues de peuplement et leur provenance.
Les Aïnu, population dont les origines, vraisemblablement plus proches des Australoïdes que des Mongoloïdes, sont particulièrement difficiles à déterminer, constituent leseul groupe indigène important.
Des siècles de guerre, puis une assimilation par mariages intercommunautaires, font qu’aujourd’hui seuls quelques milliers d’entre euxsubsistent, pour la plupart à Hokkaido.
Les étrangers résidant au Japon étaient près d’1,5 million en 1997, parmi lesquels les communautés coréenne (645 000 personnesen 1997, soit 43,5 p.
100 du total des immigrés) et chinoise (252 000 personnes en 1997, 17 p.
100), implantées de longue date, sont les plus importantes.
Aujourd’hui, lesgroupes d’immigration en constante augmentation sont ceux venus du Brésil (233 000 personnes en 1997) et des Philippines (93 000 personnes en 1997).
Les Américainsreprésentent à peine 3 p.
100 de la population d’origine étrangère.
3.2 Divisions administratives et villes principales
Le Japon compte huit régions (Hokkaido, Tohoku, Kanto, Chubu, Kinki, Chugoku, Shikoku et Kyushu) appelées ken, fu, do ou to selon les divisions administratives, et 47 départements.
Le taux d’urbanisation du pays est de 66 p.
100, les plus grandes villes du pays se trouvant dans l’île principale, Honshu.
Tokyo, située au centre de la plaine du Kanto, aucentre géographique du pays mais historiquement dans le Japon de l’est, est le principal centre financier et commercial, avec une population qui s’élevait à8 339 695 habitants en 2007.
Avec son agglomération (35 millions d’habitants en 2003), elle constitue la première métropole mondiale.
Viennent ensuite les villes deYokohama (3 562 983 habitants en 2007), centre actif de construction navale et d’industries (produits chimiques, machines, métallurgie, raffinage) dans la région de Tokyo,et surtout l’un des plus grands ports du pays, actuellement en développement, Osaka (2 510 459 habitants en 2007), port maritime important, l’un des principauxterminaux du réseau aérien japonais et l’un des plus grands centres financiers du Japon, Nagoya (2 154 287 habitants en 2007), centre d’une importante conurbationurbaine et grand port industriel et commercial, Kobe (1 502 772 habitants en 2007), grand port maritime et centre principal de la construction navale du pays et Kyoto(1 389 595 habitants en 2007), la capitale historique, moins fortement industrialisée que les autres métropoles japonaises, qui demeure avant tout une ville aux fonctionsintellectuelles et culturelles.
Plus de soixante-quinze autres villes ont une population supérieure à 250 000 habitants.
3.3 Institutions et vie politique.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- le déroulement des cours au Japon
- histoi japon
- Le Japon face à la Corée à l’époque Meiji
- Dissertation Amélie Nothomb : les conditions des femmes au Japon
- La Chine et le Japon