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Italiens en Libye(seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Italiens en Libye(seconde guerre mondiale). Dans l'ombre de Rommel Colonisateurs de la Libye, les Italiens du maréchal Graziani connaissaient mieux le désert que les soldats de l'hétérogène «Armée du Nil«, que le général Wavell entraînait intensivement en Egypte au début de la guerre. Graziani avait aussi l'avantage du nombre: il commandait, en effet, un corps de 250000 hommes, soit 9 divisions régulières, 3 divisions de Chemises noires et 2 divisions indigènes. Les Britanniques, quant à eux, ne disposaient alors que de 65000 hommes. Pourtant, dès le début, ces derniers lancèrent contre les Italiens une série d'offensives à objectif limité, afin de paraître plus nombreux qu'ils n'étaient en réalité. En septembre 1940, Graziani pénétra en Egypte et atteignit Sidi Barrani mais, au lieu d'exploiter son avantage, il entreprit d'édifier une ligne de points fortifiés. En décembre, les Britanniques, commandés par le général O'Con...
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« Italiens en Libye Il Dernière campagne En Méditerranée, les Italiens accomplis­ saient l'essentiel des opérations navales de l'Axe et, sur terre, ils tenaient de mau­ vaise grâce le second rôle dans une guer­ re où Rommel s'était imposé à coups de succès.

Chaque fois qu'il s'opposait au maréchal Bastico, commandant suprême sur le théâtre d'opérations africain, donc son supérieur hiérarchique, ou encore au maréchal Cavaliere, chef d'état-major, Rommel n'hésitait pas à en référer direc­ tement à Hitler.

Au début de 1942, bien que le sort des armes fût favorable aux forces de l'Axe, qui atteignirent en effet Tobrouk et El-Alamein, les relations entre le haut commandement italien et son homologue allemand ne cessèrent de s'envenimer.

Par exemple, c'est en vain qu'à plusieurs reprises, Cavaliere avait tenté de modérer Rommel, car les difficul­ tés logistiques ne cessaient de s'aggraver.

Mais Hitler promut Rommel au rang de colonel-général et transforma son «Pan­ zergruppe» en «Panzerarmee».

A Alam Halfa, Rommel fit de toutes ses divisions blindées le fer de lance de son offensive, mais à El-Alamein il dut les ré­ partir pour soutenir les divisions italien­ nes.

Les Italiens disposaient de la division blindée «Littorio» au nord et de la division blindée «Ariete» au sud.

La division moto­ risée «Trieste», gardée en réserve, proté-geait la côte.

Mais lorsque les Alliés pro­ gressèrent, l'infanterie italienne des divi­ sions «Trente», «Balogna», «Brescia» et «Pavia» se trouva isolée et se rendit en masse.

Au cours de la dernière phase de la guerre en Afrique, les Italiens assurèrent l'essen­ tiel des activités défensives des forces de l'Axe.

Aux côtés de l'Afrikakorps, ils ali­ gnaient alors la 6" division d'infanterie «Pistoia», la division motorisée «Trieste», la division d'infanterie «Giovani Fascisti», la division aéroportée «La Spezia», la divi­ sion blindée «Centaure» et, enfin, les «Gruppi Sahara».

Pendant la bataille de la ligne Mareth, l'énergique général italien Messe prit le commandement de la 1 '0 armée italienne et dirigea le repli vers la Tunisie, qui s'acheva par la reddition du 1 3 mai 1943.

A cette date, son autorité ne s'exerçait plus que sur une armée très réduite, démunie d'artillerie, de blindés et de carburant.. »

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