Italie.
Publié le 15/04/2013
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Dans l’ensemble, les cours d’eau italiens, peu profonds, souvent à sec l’été, sujets aux crues en hiver et au printemps, ne sont guère utilisables pour la navigation etl’activité industrielle.
Au contraire du Sud, le Nord bénéficie d’un système fluvial équilibré.
Il est traversé par deux fleuves principaux qui prennent leur source dans les Alpes et se jettent dansl’Adriatique.
Le Pô (652 km) assure l’unité de l’Italie continentale et reçoit de nombreux affluents (Tessin, Adda, Tanaro, Sesi, Trébie).
Il prend sa source au mont Viso, près de lafrontière française (Alpes-Maritimes) et se dirige vers Turin où il devient navigable.
Son cours, régulé par des digues, draine ensuite la vaste plaine padane et irrigueCrémone, avant laquelle il décrit des méandres.
Puis le Pô passe au nord de Ferrare et commence à former un vaste delta de 100 km avant de déverser ses eaux dans lamer.
Chargé d’alluvions, il s’exhausse fréquemment, au point d’atteindre le niveau du premier étage des maisons à Ferrare, ce qui nécessite son endiguement.
L’Adige (410 km) émerge au col de Resia, près de la frontière autrichienne, coule dans le Trentin-Haut-Adige, rejoint Trente, puis Vérone et bifurque à l’est pour se jeterdans l’Adriatique, au-dessus du delta du Pô.
La région du nord-est est drainée par le fleuve Piave sur 220 km.
Le centre de l’Italie comprend principalement deux fleuves, qui naissent dans les monts Apennins, en Toscane.
L’Arno (240 km), prend sa source dans le Monte Flaterona,décrit une boucle (Val-d’Arno), arrose Florence et Pise, avant de finir dans une plaine basse et marécageuse, et de se jeter dans la Méditerranée, au nord de Livourne.
Il estconnu pour ses crues soudaines qui valurent à Florence de graves inondations en 1966.
Le Tibre (406 km) prend sa source au mont Fumaiolo.
Alimenté sur son parcours parla Paglia, la Nera et l’Aniene, il traverse la Toscane, l’Ombrie, le Latium, dont Rome.
Il aboutit à la mer Tyrrhénienne, près de la cité antique d’Ostie, où son embouchureavance de 4 m par an.
L’Italie compte également de nombreux lacs.
Outre les grandes surfaces alpines et préalpines comme le lac de Garde (370 km²), entre Vénétie et Lombardie, le lac Majeur(212 km²), entre Piémont et Lombardie, ou le lac de Lugano (50 km 2), entre Lombardie et Suisse, on trouve des plans d’eau d’origine volcanique comme à Bolsena (114 km 2) et Bracciano, dans le Latium.
Le lac Trasimène (129 km 2) occupe un bassin d’effondrement en Ombrie.
L’Oglio, un affluent du Pô, traverse le lac d’Iseo, dans le nord du territoire et la Campanie abrite le lago d’Averno dans un cratère volcanique éteint.
Quant aux lacs « côtiers », ils ne communiquent pas toujours avec la mer de façon naturelle.
Il arrive que l’on puisse à peine les distinguer des lagunes (Venise, Caorie,Grado) nombreuses sur la côte septentrionale de l’Adriatique.
En décembre 1993, la loi Galli a fixé de nouvelles règles en matière d’exploitation de l’eau.
Son objectif était de réduire le pouvoir quasi exclusif des 5 500 entreprises d’Étatau profit d’un secteur privé.
En 1994, 1,4 p.
100 du réseau était géré par le privé.
2.3 Climat
Méditerranéen, donc généralement doux, le régime climatique italien est pourtant contrasté.
Malgré cette diversité, les températures annuelles moyennes varient peu, entre11 °C et 19 °C.
Le climat évolue en fonction de trois facteurs : le relief (notamment les monts Apennins), la mer plus ou moins proche et l’étirement du pays sur dix degrésde latitude.
Cette conjonction laisse apparaître en fait quatre types de régions.
Au nord, les Alpes qui bordent la plaine du Pô connaissent un climat de montagne, de même que les sommets des Apennins.
Le régime de la plaine du Pô, de type semi-continental, est caractérisé par des étés chauds et orageux, des hivers froids et humides.
Ainsi, la ville de Plaisance est aussifroide que Berlin au mois de janvier.
La province de Frioul, avec 1 525 mm de précipitations par an en moyenne, est la plus humide d’Italie.
En revanche, le climat est semi-tropical sur la Riviera (San Remo), au bord de la Méditerranée, non loin de la frontière française.
Le climat méditerranéen proprement dit débute avec les Apennins, à partir d’une ligne qui va de Rimini (est) à Gênes (ouest).
Il se caractérise par des étés chauds et secs,des hivers doux, un ensoleillement quasi constant et des précipitations irrégulières.
Dans les plaines et sur les pentes peu élevées des Apennins toscans, jusqu’à Rome, leshivers sont doux et ensoleillés, et les températures extrêmes atténuées par les vents de la Méditerranée.
Les températures sont beaucoup plus basses aux mêmes latitudesà l’est, en raison de vents froids de nord-est (la bora de Venise et de Trieste).
Plus on progresse vers le sud et plus il fait chaud et sec.
Les Pouilles et la Sicile septentrionale sont d’ailleurs les provinces où les précipitations sont les plus faibles :460 mm par an.
En Calabre, une longue sécheresse estivale précède des automnes et des printemps pluvieux.
Le mistral et le sirocco sont des vents violents qui soufflenten Sardaigne et en Sicile.
2.4 Végétation et faune
2.4. 1 Végétation
Comme le climat, la végétation contribue aux grands contrastes entre le continent, la péninsule et les îles.
Dans les Alpes, chênes et châtaigniers se rencontrent jusqu’à1 000 m d’altitude, de même que le seigle (jusqu’à 1 700 m), l’orge, les pommes de terre et les cultures fourragères.
Plus haut apparaît le hêtre, qui cède la place, au-dessus de 1 500 m, au mélèze, au sapin blanc et rouge, au pin sylvestre.
Entre les forêts de hêtres et de conifères, clairières et sous-bois offrent des pâturages de demi-saison aux ovins et aux bovins.
À partir de 2 500 m commencent les zones végétales qui servent de pâturages d’été aux troupeaux.
Quelques exceptions n’altèrent pasl’ensemble, comme en Vénétie et en Émilie-Romagne, régions de transition, où l’influence méditerranéenne se fait sentir : le cyprès y voisine avec les arbres à feuillescaduques.
Dans la plaine du Pô règne un paysage coupé de canaux et de lignes d’arbres.
Saules et peupliers encadrent des rangées de mûriers et des vignes grimpant jusque dans lesarbres.
La végétation devient méditerranéenne au fur et à mesure que l’on s’avance vers le sud.
Elle est souvent constituée de plantes capables de résister au froid commeà la chaleur : chênes verts, chênes-lièges, pins parasols et arbustes (cistes, myrtes, lentisques, cactées, cyprès et eucalyptus).
Jadis, les Apennins portaient de superbes forêts, qui ont été ravagées par la transhumance des troupeaux de moutons et de chèvres.
La vigne, l’olivier, l’amandier ypoussent jusqu’à 800 m d’altitude.
Le froid et la latitude opèrent une sélection rigoureuse du manteau végétal.
Le hêtre, qui pousse jusqu’à 2 000 m en Calabre, ne dépassepas 1 200 m dans les Apennins du centre.
L’oranger vit en pleine terre seulement dans les endroits où il trouve un climat « abrité », comme en Ligurie et au sud à partir du golfe de Gaète.
Les arbres fruitiers les plusrépandus sont le figuier, l’amandier, le citronnier et le grenadier.
En Sicile, les plaines rendues cultivables par l’assèchement, comme à Catane, portent de magnifiques cultures.
Le maquis méditerranéen a été remplacé par des vignobleset des plantations d’agrumes.
En Sardaigne, la région sans doute la plus pastorale de l’Italie, des bois de chênes subsistent au-dessus du maquis.
Le maquis sarde est sansdoute le plus luxuriant que l’on puisse trouver sur un sol italien ; s’y trouvent rassemblées toutes les espèces adaptées à un soleil intense.
Autour de Cagliari, la plaine duCampidano évoque le terroir tunisien : figuiers de Barbarie en clôture, orangers, amandiers, cédratiers, palmiers poussent facilement.
2.4. 2 Faune
Il reste un nombre limité de marmottes, de chamois et de bouquetins dans les Alpes (Parc national du Grand Paradis).
L’ours ne subsiste plus que dans le Parc national des.
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